Un internaute arrêté pour avoir menacé de mort Netanyahu et sa famille
La police a interrogé l'homme de 55 ans après qu'il a publié sur Facebook, un appel à abattre le Premier ministre

La police a arrêté mardi un homme soupçonné d’avoir publié des messages menaçant de tuer le Premier ministre Benjamin Netanyahu, sa femme Sara et leur fils Yair.
L’enquête a été ouverte lundi, après que Netanyahu a émis un communiqué stipulant qu’il avait demandé au chef de la police par intérim Motti Cohen d’ouvrir une enquête sur cet internaute, qui s’est exprimé sous le nom de « Tzivka Sabag ».
On pouvait lire lundi une publication adressée à la police israélienne : « Police d’Israël. Préparez vous à gérer la circulation pour l’enterrement de Benjamin, Sara et Yair Netanyahu », selon une capture d’écran diffusée par le bureau de Netanyahu.
Dans un autre message, publié à l’occasion du 24e anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, l’internaute a écrit : « S’il y a une chose que j’ai compris à la veille de cette date anniversaire, c’est que Bibi devrait se prendre une balle dans la tête ! »
La photo de profil de l’internaute représente Netanyahu et une corde et sa description indique : « je déteste Benjamin, Sara et Yair Netanyahu et quiconque coopère avec eux ».
הפוסט של צביקה סבג בפייסבוק שלח אותו היישר לחקירות משטרה pic.twitter.com/E2b6wFxAQP
— Ruth kiryati Israel News (@RuthKiryati) November 4, 2019
Le résident d’Ashkelon, âgé de 55 ans, a été arrêté mardi matin et interrogé par l’unité de cyber-criminalité, a déclaré la police dans un communiqué.
La photo de profil de l’utilisateur est une affiche réalisée en 2016 par un étudiant de l’école des Beaux-Arts de Bezalel, représentant Netanyahu avec la corde au cou. Cette affiche avait suscité un scandale à l’époque, et la police avait ouvert une enquête pour provocation, mais l’affaire a été classée deux mois plus tard.

Lors d’un rassemblement anti-gouvernement à Tel Aviv en 2017, un manifestant avait également fait scandale en défilant avec une guillotine en carton. Il avait été vivement critiqué par des élus de l’ensemble de l’échiquier politique et le président Reuven Rivlin avait dénoncé une « provocation » à l’encontre de Netanyahu.
L’an dernier, des élus du Likud ont exprimé leur colère après que des slogans critiquant Netanyahu, dont l’un appelait à sa mort, ont été peints sur un trottoir et les murs d’un immeuble du centre de Tel Aviv.