Un maire du centre d’Israël soupçonné d’extorsion par menaces placé en détention
3 de ses assistants ont également été arrêtés ; le maire est notamment soupçonné d'avoir refusé des fonds municipaux à moins que ses opposants ne soient licenciés
Le maire d’une ville du centre d’Israël a été placé en détention dimanche, soupçonné d’avoir utilisé le contrôle du budget municipal pour faire licencier ses adversaires, a indiqué la police israélienne dans un communiqué. Trois des assistants du maire ont également été placés en détention.
L’identité du maire n’a pas encore été révélée.
Les enquêteurs de l’unité anti-corruption de la police israélienne, Lahav 433, soupçonnent les quatre personnes de fraude, d’abus de confiance, d’extorsion par menaces et d’autres délits, a déclaré la police.
Une enquête a été ouverte il y a un an à la suite de plaintes selon lesquelles le maire avait refusé d’allouer des fonds municipaux à des instituts qui y avaient droit, à moins qu’ils ne licencient ou n’évincent ses opposants et les membres de leur famille de certains postes clés.
Les trois assistants sont soupçonnés d’avoir « agi au nom du maire pour assouvir ses souhaits et ses intentions », selon le communiqué.
La police s’est engagée à « continuer à intervenir partout où des soupçons de corruption publique seront soulevés ». Les procureurs de l’État ont également pris part à l’enquête.
Au cours de l’année écoulée, un certain nombre de maires ont fait l’objet d’une enquête ou d’une mise en examen pour soupçon de corruption.
En janvier, le maire d’Or Akiva, Yaakov Edri, a été informé par les procureurs qu’ils envisageaient de l’inculper pour une série d’accusations de corruption, notamment pour corruption, fraude et abus de confiance. La police a recommandé en juin 2021 qu’il soit inculpé.
En janvier également, un comité de surveillance a suspendu le maire de Hadera, Zvi Gendelman, pour une durée de six mois, après son inculpation en octobre dernier pour corruption.