Un Youtubeur au Koweït lève un million de dollars pour les réfugiés
La campagne, qui avait été lancée en coordination avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a atteint le million de dollars au bout de 28 heures
Un Youtubeur somalien basé au Koweït a levé cette semaine un million de dollars en un peu plus de 24 heures afin de venir en aide aux réfugiés et personnes déplacées en Syrie, au Liban, en Irak et en Jordanie à l’approche de l’hiver.
Avec près de 21 millions d’abonnés, Abo Flah, de son vrai nom Hassan Souleïmane, est l’un des « influenceurs » les plus importants du monde arabe. Il a lancé sa chaîne, dédiée aux jeux vidéos, en 2016.
La campagne, qui avait été lancée en coordination avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a atteint le million de dollars au bout de 28 heures.
« Tout cela est grâce à mes followers (…) merci de tout mon cœur », a déclaré mercredi à l’AFP Abo Flah, 23 ans.
Lorsqu’il a atteint un million de dollars (865.000 euros) en donations, il s’est mis à pleurer d’émotion, les contributions surpassant ce qu’il avait espéré.
Le Youtubeur avait choisi de lancer cette campagne, baptisée « réchauffez leur cœur », alors qu’il marquait la barre de ses 20 millions de followers il y a encore peu de temps.
Des millions de personnes ont été déplacées ces dernières années dans la région, déchirée par plusieurs conflits meurtriers dont notamment la guerre civile en Syrie.
Un grand nombre de Syriens ont trouvé refuge notamment en Jordanie et au Liban.
Les fonds collectés jusqu’à présent vont permettre de venir en aide à près de 5.800 familles, ou plus de 17.000 personnes, et de leur fournir abris, denrées alimentaires, vêtements chauds, médicaments ou encore du fuel pour le chauffage, selon le site internet du HCR. Plus de 31.000 dons ont étés enregistrés.
La représentante du HCR au Koweït, Nasreen Rabiean, a salué dans des déclarations à l’AFP mercredi un « succès franc » et « l’esprit de responsabilité partagée et de solidarité » à l’œuvre, rappelant que l’hiver est une saison éprouvante pour les réfugiés et les personnes déplacées.