Une communauté hassidique de Montréal en confinement manifeste contre la police
Les résidents ont exprimé leur colère après qu'un livreur n'a pas été autorisée par la police à entrer dans la communauté
Environ 200 résidents d’une communauté hassique près de Montréal ont quitté leurs domiciles pour manifester après qu’un livreur n’a pas été autorisé à entrer dans leur communauté confinée.
Boisbriand, une enclave hassidique de 4 000 personnes dans le nord de Montréal, a reçu l’ordre de se confiner pendant 14 jours le 29 mars après le début de l’épidémie de COVID-19. La police contrôle les entrées et les sorties dans le quartier.
Lundi soir, la police a empêché un livrer d’entrer dans la communauté parce que son activité n’apparaissait pas sur la liste de services essentiels autorisés pour la communauté, a rapporté le Montreal Gazette. L’article ne précisait pas le contenu de la livraison.
Les manifestants ont quitté leurs maisons pour se rassembler au point de contrôle de la police. Celle-ci a parlé avec les responsables locaux afin de calmer la situation, selon l’article.
La communauté abrite la secte Tosh. Le mois dernier, les responsables de Tosh ont demandé aux autorités québécoises de les aider à arrêter la propagation de la maladie au sein de leur communauté. Des articles de presse ont suggéré que le virus aurait pu être importé dans la communauté par des membres qui ont voyagé à New York pour la fête de Pourim.