Israël en guerre - Jour 62

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Une équipe israélienne arrive au Brésil, alors que le bilan grimpe à 58 morts

L'armée israélienne a dépêché des équipes de secouristes, de plongeurs et des médecins pour prêter main forte aux Brésiliens après l'effondrement d'un barrage près de Brumadinho

Des responsables brésiliens accueillent les équipes de l'armée israélienne venus prêter main forte aux Brésiliens après l'effondrement d'un barrage près de Brumadinho,,sur le tarmac de l'aéroport Belo Horizonte, le 27 janvier 2019 (Crédit : capture d'écran Globo TV)
Des responsables brésiliens accueillent les équipes de l'armée israélienne venus prêter main forte aux Brésiliens après l'effondrement d'un barrage près de Brumadinho,,sur le tarmac de l'aéroport Belo Horizonte, le 27 janvier 2019 (Crédit : capture d'écran Globo TV)

Une équipe de chercheurs-sauveteurs de l’armée israélienne a été dépêchée au Brésil. Ils ont atteri dimanche soir afin de prêter main forte aux équipes locales, qui sont à la recherche de centaines de personnes disparues après l’effondrement d’un barrage.

Le bilan provisoire de la catastrophe de Brumadinho, dans le sud-est du Brésil, est passé dimanche à 58 morts et 305 disparus, et les recherches ont repris après une suspension due à la crainte d’une rupture d’un deuxième barrage minier.

Il y a actuellement « 58 morts » et « 305 personnes portées disparues, ce nombre a augmenté parce que des familles qui n’étaient pas sur la liste initiale ont été enregistrées », a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Flavio Godinho, porte-parole de la défense civile de l’Etat de Minas Gerais, chargée d’organiser les secours.

De plus, le nombre des personnes décédées « va certainement augmenter », un autobus avec un nombre indéterminé de corps à l’intérieur ayant été découvert, a indiqué ce porte-parole.

L’équipe israélienne, 130 soldats en service et réservistes et 16 tonnes de matériel, est arrivée dans la soirée de dimanche à Belo Horizonte, à bord d’un vol El Al affrété spécialement pour l’occasion et commencera lundi à participer aux recherches.

L’équipe a été accueillie sur le tarmac par le gouverneur de Minas GErais, Romeu Zema. Les chefs de la délégation ont immédiatement pris contact avec les responsables locaux chargés de coordonner les efforts, selon le ministre des Affaires étrangères.

L’avion El Al transportant les 130 secouristes israéliens venus prêter main forte aux Brésiliens l’effondrement d’un barrage près de Brumadinho,,sur le tarmac de l’aéroport Belo Horizonte, le 27 janvier 2019 (Crédit : capture d’écran Globo TV)

La délégation est composée principalement de spécialistes en secourisme et de médecins, et des plongeurs de l’unité Yaltam de la marine israélienne, parce que des missions sous-marines attendent l’équipe israélienne.

« Après une évaluation de la situation et des discussions avec des responsables locaux, il s’est avéré que les équipes de secourisme sont nécessaires sur les lieux de la catastrophe brésilienne », a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.

L’armée a ajouté que les équipes de secouristes auraient recours à des appareils munis de sonars capables de localiser des corps à une grande profondeur, ainsi qu’à des drones et des systèmes de détection cellulaire.

Le vol de 14 heures vers le Brésil a été réalisé par un avion El Al, qui a décollé de Ben Gurion dimanche matin. Les préparatifs avaient déjà commencé samedi, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu avec le président brésilien Jair Bolsonaro.

Les relations entre Israël et le Brésil se sont renforcées avec l’élection de Bolsonaro, qui a confirmé au début du mois qu’il transférera son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem. Cette confirmation fait suite à la visite de Netanyahu dans ce pays d’Amérique latine à l’occasion de l’investiture de Bolsonaro le 1er janvier.

Israël propose régulièrement sont aide pour aider les pays amis et les pays hostiles frappés par des catastrophes, mais il s’agirait ici de la première délégation israélienne dépêchée au Brésil.

Les secouristes ont repris dimanche les recherches de centaines de disparus à Brumadinho, dans le sud-est du Brésil, après une interruption de plusieurs heures en raison de risques de rupture d’un autre barrage minier, à présent sécurisé selon les autorités.

Un bénévole marche dans les décombres de l’effondrement d’un barrage près de Brumadinho, au Brésil, le 26 janvier 2019. (Crédit : AP/Andre Penner)

M. Godinho a expliqué que le risque avait diminué grâce au pompage de l’eau retenue par le barrage, dont le niveau avait augmenté en raison de fortes pluies tombées samedi après-midi.

Mais même avant cette brève suspension des efforts de sauvetage, les espoirs de retrouver des proches s’amenuisait.

Un vache assise dans les décombres de l’effondrement d’un barrage près de Brumadinho, au Brésil, le 26 janvier 2019. (Crédit : AP/Andre Penner)

Zema, le gouverneur, a déclaré que les efforts seront désormais consacrés à retirer les corps.

« Tant que nous n’avons pas retiré le dernier corps, nous avons encore espoir de retrouver des survivants, même si nous savons que, plus le temps passe, plus ce sera difficile », a déclaré un porte-parole des pompiers.

A environ deux kilomètres du deuxième barrage qui menaçait de céder, les restes d’une maison éventrée offrent un spectacle de désolation dans le Parque da Cachoeira.

Des amas enchevêtrés de tuiles et de charpente de toiture sont jonchés d’un buffet retourné, d’un canapé, d’une peinture de bord de mer paradisiaque, d’une balustrade qui a éclaté sous le choc, et de décorations en fleurs de papier.

Devant la ruine s’étend un immense fleuve de boue, de quelque 300 mètres de large, qui a aussi dévasté toute la végétation sur son passage.

Un hélioptère emporte un corps retrouvé dans la boue, après l’effondrement d’un barrage près de Brumadinho, au Brésil, le 26 janvier 2019. (Crédit : AP/Leo Correa)

Vingt-trois personnes ont été hospitalisées, selon les pompiers de Minai Gerais.

Les amas de déchets miniers font également craindre un important risque de contamination environnementale.

Selon le site de Vale, ces déchets sont majoritairement composés de sable et ne sont pas toxique. Cependant, un rapport de l’ONU sur les déchets d’une catastrophe similaire en 2015 a montré qu’ils « contenaient un niveau élevé de métaux lourdement toxiques ».

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