Une femme de Jérusalem Est accusée d’incitation après avoir salué le Hamas
Les procureurs affirment que Suzan Abu Ghannam a régulièrement diffusé du contenu saluant les terroristes d'attaques meurtrières et appelait d'autres à suivre leur exemple

Une résidente de Jérusalem-Est a été mise en examen pour incitation lundi après des publications sur les réseaux sociaux qui font l’éloge du Hamas et des attaques terroristes contre les Israéliens.
Suzan Abu Ghannam, 39 ans, du quartier juif et arabe d’Abu Tor, a également été accusée par le parquet de Jérusalem de s’être identifiée à un groupe terroriste palestinien.
Selon l’acte d’accusation, Abu Ghannam a régulièrement publié sur Facebook et sur Instagram, depuis janvier 2017, des éloges au Hamas, à sa branche armée et à certains membres défunts, notamment le fabricant de bombes Yahya Ayyash, responsable de la mort de dizaines d’Israéliens avant son assassina en 1996.
Elle est également accusée d’avoir appelé à la violence et aux actes terroristes contre Israël. En mai 2018, son compte Facebook a été bloqué, mais elle en a ouvert un second et a poursuivi ses publications.
Elle a également salué les auteurs d’attaques terroristes au cours de l’année écoulée, notamment l’adolescent palestinien qui a poignardé à mort Yotam Ovadia, 31 ans et père de deux enfants, et grièvement blessé une autre personne dans l’implantation d’Adam le mois dernier.

Elle a publié la photo de Muhammad Yousef, un jeune de 17 ans du village palestinien de Kobar, au centre de la Cisjordanie, qu’elle a accompagné de la phrase : « L’heure de la révolution a sonné. Que Dieu nous pardonne de n’avoir rien fait au sujet d’al-Aqsa [Jérusalem]. C’est le désir d’un martyr, sachez-le. »
Les procureurs ont demandé à ce qu’Abu Ghannam soit maintenue en prison jusqu’à la fin des procédures juridiques, affirmant qu’elle peut « continuer à commettre ces mêmes infractions dans toute autre forme de détention ».