Israël en guerre - Jour 561

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Une influenceuse condamnée en France à cinq mois de prison avec sursis pour propos antisémites

Warda A. a en outre été condamnée à verser 1 000 euros de dommages et intérêts à chacune des sept associations parties civiles, ainsi que 500 euros chacune au titre des frais de justice

L'influenceuse Warda A. (Capture d'écran/YouTube)
L'influenceuse Warda A. (Capture d'écran/YouTube)

Une influenceuse – déjà condamnée en France après des propos ironisant sur le récit de la mort d’un bébé israélien lors de l’attaque sanglante du 7 octobre 2023 – a écopé mardi de cinq mois de prison avec sursis pour provocation à la haine envers la communauté juive.

Les vidéos de Warda A. ont fait l’objet de nombreux signalements auprès des autorités.

L’une d’elles, dans laquelle elle ironisait au sujet du récit, rapporté par un secouriste israélien mais non confirmé par les autorités, selon laquelle un bébé aurait été placé dans un four par des membres du Hamas, lui a valu 10 mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme. Son avocate avait annoncé qu’elle ferait appel.

La trentenaire, présentée comme influenceuse et mannequin, avait en outre été poursuivie pour incitation à la haine pour d’autres propos, issus d’une vidéo dans laquelle elle commentait la prise d’assaut d’un aéroport du Daghestan par une foule hostile à Israël, et une autre, dans laquelle elle évoquait son propre placement en garde à vue.

Le tribunal correctionnel de Paris a souligné mardi que la prévenue y reprenait des « poncifs antisémites » et visait « en réalité à travers le terme ‘sionistes’ les personnes de confession juive ».

Pour le tribunal, ses propos « constituent une exhortation directe à la haine ou à la violence envers un groupe entier de personnes », « visées ici en raison de leur religion, essentialisées et stigmatisées ».

Pour motiver sa décision, le tribunal souligne que les commentaires « valorisant et légitimant » une « traque menée par une foule visant des personnes de confession juive », « étaient d’autant plus dangereux qu’ils s’inscrivaient dans un contexte social d’exacerbation des tensions, un mois après les événements du 7 octobre 2023, et pouvaient dès lors avoir des conséquences particulièrement graves en incitant à des passages à l’acte violents ».

La prévenue a en outre été condamnée à verser 1 000 euros de dommages et intérêts à chacune des sept associations parties civiles, ainsi que 500 euros chacune au titre des frais de justice.

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