Israël en guerre - Jour 467

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Une manifestation pro-implantations à Gaza organisée dans une zone militaire fermée

Les policiers ont escorté les militants d'extrême-droite et empêché les contre-manifestants de bloquer le groupe qui se dirigeait vers la frontière ; Tsahal avait approuvé l'événement

Des manifestants hostiles à la colonisation manifestent à l'extérieur d'un événement appelant au retour de la présence juive dans la bande de Gaza à Sderot, le 26 décembre 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Des manifestants hostiles à la colonisation manifestent à l'extérieur d'un événement appelant au retour de la présence juive dans la bande de Gaza à Sderot, le 26 décembre 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Une organisation d’extrême-droite appelant à l’établissement d’implantations dans la bande de Gaza a organisé un rassemblement, jeudi, à l’intérieur d’une zone militaire fermée, à proximité de la frontière que partage Israël avec l’enclave côtière.

L’armée israélienne avait autorisé la tenue de cet événement aux abords de Mefalsim, même si le secteur est interdit aux civils, a signalé le quotidien Haaretz.

Un tract annonçant le rassemblement – lancé par l’organisation Nachala – indiquait que « Nous accompagnerons les premiers mobil-homes à Gaza pour exiger l’établissement d’implantations dans la bande de Gaza. »

Selon Haaretz, Tsahal a permis aux membres de Nachala d’organiser l’événement dans la zone militaire fermée à condition que les participants s’abstiennent de faire venir des mobil-homes.

S’adressant aux personnes présentes à Sderot, la présidente de Nachala, Daniella Weiss, une militante bien connue du mouvement pro-implantations, a noté qu’elle avait finalement accepté de se conformer aux exigences de l’armée – des exigences qui, selon elle, ont été le résultat de « pressions massives de la part de la gauche ».

Elle a toutefois insisté sur le fait que le groupe continuerait à marcher vers Gaza « et il tentera d’y rester aussi longtemps que possible ».

Daniella Weiss, militante du mouvement pro-implantations, s’exprimant lors d’un événement appelant à l’établissement d’implantations dans la bande de Gaza, à Sderot, le 26 décembre 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Un convoi – sans mobil-homes – est ensuite parti de Sderot, se dirigeant vers la zone militaire fermée de Mefalsim. Il a même bénéficié d’une escorte policière.

Un groupe de contre-manifestants a tenté de bloquer l’avancée du convoi – mais la police les en a empêchés, expliquant aux militants que leur présence sur les lieux était illégale.

L’armée a finalement empêché les manifestants de l’organisation Nachala d’entrer dans la bande de Gaza. Le mois dernier, Weiss avait, semble-t-il, réussi à se faufiler illégalement au sein de l’enclave côtière aux côtés de plusieurs autres militants d’extrême-droite, grâce à l’aide de quelques soldats peu scrupuleux.

S’adressant à Haaretz, aux abords de Mefalsim, un contre-manifestant a fustigé la manifestation de Nachala. « Je ne peux pas croire qu’ils puissent penser aux implantations à Gaza alors qu’il y a encore 100 otages là-bas », a-t-il commenté, dépité.

Alon Schuster, député du parti d’opposition HaMahane HaMamlahti, qui habite lui-même Mefalsim, a critiqué l’armée pour avoir interdit aux habitants du secteur d’entrer dans la zone militaire fermée tout en en ouvrant l’accès aux militants d’extrême-droite.

« Certains bénéficient d’une étrange exception aux règles de sécurité », a-t-il estimé, ajoutant que « la simple promotion de l’illusion d’implantations à Gaza porte un coup à la légitimité d’Israël dans le monde. La présence juive à Gaza – à Dieu ne plaise – est une idée imprudente sur le plan militaire, économique et politique, et c’est une nouvelle blessure essuyée par la résilience de la nation ».

Des manifestants hostiles à la colonisation manifestent à l’extérieur d’un événement appelant au retour de la présence juive dans la bande de Gaza à Sderot, le 26 décembre 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Le mouvement pro-implantations exprime de manière de plus en plus forte – dans ses paroles comme dans ses actes – son soutien apporté au retour de la présence juive dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre qui est actuellement en cours, une guerre qui avait été déclenchée par le pogrom commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

Alors que des membres d’extrême-droite du gouvernement ont ouvertement soutenu cette idée, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a publiquement exclu cette possibilité.

Il y avait 21 implantations israéliennes à Gaza avant 2006 – année où l’État juif s’est retiré de manière unilatérale de l’enclave côtière dans le cadre du « désengagement ».

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