Zaltz et Davidi dénoncent l’absence de plan concret pour la sécurité au nord et au sud
Le chef du conseil de Haute Galilée et le maire de Sderot disent que sans plans, il ne feront pas revenir les résidents de leurs villes et que le pays sera ramené 30 ans en arrière
Le maire de la ville de Sderot, dans le sud du pays, Alon Davidi, et le chef du conseil régional de Haute Galilée, dans le nord, Giora Zaltz, ont déclaré à la Douzième chaîne mardi que ni l’un ni l’autre n’était prêt à faire revenir les résidents délogés chez eux tant qu’il n’y avait pas de plan concret pour assurer leur sécurité.
« Il est inutile de parler du retour des habitants dans leurs foyers tant que le gouvernement israélien ne leur aura pas expliqué ce qui va se passer et comment il entend les protéger », a affirmé Davidi.
Il a ajouté que même si Tsahal contrôlait pour l’instant la partie nord de la bande de Gaza, ses troupes finiront tôt ou tard par se retirer et la menace qui pèse sur Israël resurgira, à moins que les choses ne changent.
Pour ce qui est du nord, Zaltz a prévenu que si Israël « ne parvient pas à réduire de manière significative la capacité opérationnelle du Hezbollah », la guerre contre le groupe terroriste aura été perdue et « au niveau national, le nord, comme le sud, sera ramené 30 ans en arrière ».
Il a ajouté qu’après presque trois mois de guerre, aucun organisme gouvernemental n’avait encore été chargé de superviser les civils du nord d’Israël, dont des milliers ont été déplacés.
« Nous voulons retourner à nos industries, à l’agriculture, à la haute technologie et à l’éducation », a souligné Zaltz. « Nous reviendrons, mais nous méritons mieux que de continuer à vivre dans la peur ».
Il a également prévenu que « si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités à la fois pour le nord et pour le sud, nous nous retrouverons dans une situation très difficile ».