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186 prisonniers palestiniens ont arrêté leur grève de la faim

Un millier de prisonniers continueraient la grève, qui entre dans son 7e jour, et plusieurs d’entre eux ont été hospitalisés

Manifestation de solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim à Bethléem, en Cisjordanie, le 17 avril 2017. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
Manifestation de solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim à Bethléem, en Cisjordanie, le 17 avril 2017. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Au moins 86 prisonniers palestiniens ont annoncé samedi qu’ils cessaient leur grève de la faim, a annoncé le service des prisons d’Israël.

Ils ont rejoint les quelques 100 prisonniers qui avaient arrêté la grève vendredi.

Environ un millier de prisonniers palestiniens, qui appartiennent majoritairement au Fatah et dont beaucoup ont été condamnés pour des faits de terrorisme, ont commencé la semaine dernière une grève de la faim pour tenter d’améliorer leurs conditions de détention.

La grève est menée par Marwan Barghouthi, dirigeant du Fatah condamné à cinq peines de prison à perpétuité par un tribunal civil en 2004 pour avoir initié et planifié plusieurs attentats contre des civils israéliens pendant la seconde Intifada.

Un homme avec une photo du terroriste palestinien condamné Marwan Barghouthi pour demander sa libération pendant une manifestation de soutien aux détenus en grève de la faim à Hébron, en Cisjordanie, le 17 avril 2017. (Crédit : Hazem Bader/AFP)
Un homme avec une photo du terroriste palestinien condamné Marwan Barghouthi pour demander sa libération pendant une manifestation de soutien aux détenus en grève de la faim à Hébron, en Cisjordanie, le 17 avril 2017. (Crédit : Hazem Bader/AFP)

Barghouthi et les prisonniers demandent notamment la reprise d’une deuxième visite mensuelle des familles (qui avait été annulée par la Croix-Rouge pour des raisons financières), la prévention de l’annulation des visites des familles pour des raisons de sécurité, la reprise des études universitaires et la possibilité de se présenter à des examens d’inscription pour les prisonniers. Ils demandent également la mise à disposition de davantage de chaînes de télévision dans les cellules et de pouvoir utiliser des téléphones portables dans les ailes sécuritaires.

Le nombre total de prisonniers en grève de la faim pourrait cependant être toujours en hausse, malgré ces annonces. Quelque 1 100 prisonniers participaient à la grève au moment de son lancement lundi, et des centaines d’autres auraient rejoint le mouvement depuis, selon des sources palestiniennes.

La plupart de ceux qui ont terminé leur grève samedi, 84 prisonniers sur 86, sont détenus dans la prison de Gilboa, dans le nord d’Israël, a annoncé le site d’information Ynet.

Selon le service des prisons, un Palestinien qui souffrait d’une pathologie cardiaque a été transféré vendredi dans un hôpital israélien pour être soigné. Le site d’information palestinien Maan a indiqué qu’il s’agissait de Saïd Musallam, et annoncé que plusieurs autres grévistes avaient été hospitalisés.

Barghouthi a lancé son appel à la grève de la faim après l’échec des négociations entre les représentants des prisonniers et les autorités israéliennes sur l’amélioration des conditions de détention. Ces discussions ont commencé il y a plus d’un an et demi.

Issa Qaraqe, cadre de l'Autorité palestinienne, pendant une conférence de presse sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens à Ramallah, en Cisjordanie, le 19 avril 2017. (Crédit : Abbas Momani/AFP)
Issa Qaraqe, cadre de l’Autorité palestinienne, pendant une conférence de presse sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens à Ramallah, en Cisjordanie, le 19 avril 2017. (Crédit : Abbas Momani/AFP)

Qadura Fares, qui préside le Club des prisonniers palestiniens, a déclaré jeudi à l’AFP qu’Israël permettrait à tous les grévistes, et même à Barghouthi, de voir leurs avocats.

Le contact avec les avocats avait été interdit après le début de la grève, avaient indiqué des responsables palestiniens, et Barghouthi avait été placé à l’isolement, apparemment en représailles après la publication d’un éditorial dans le New York Times sans avoir obtenu la permission du service carcéral, ce qui est interdit par le règlement des prisons.

Avi Issacharoff et l’AFP ont contribué à cet article.

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