2 élus se sont vus offrir « tout ce qui possible » pour quitter Kakhol lavan
Zvi Hauser et Kakhol lavan ont dit que le bloc de Netanyahu leur aurait donné "tous les postes auxquels nous aurions pu rêver" s'ils rejoignaient la droite

Les députés du parti Derech Eretz Zvi Hauser et Yoaz Hendel ont dit avoir reçu des propositions plus qu’alléchantes s’ils désertaient le parti Kakhol lavan et rejoignaient un gouvernement de droite avant les dernières élections.
Les deux députés étaient des membres conservateurs du parti Kakhol lavan de Benny Gantz à l’époque. Gantz et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont signé un accord lundi soir, qui mettrait fin à plus d’un an d’impasse politique, au cours de laquelle aucun gouvernement permanent n’a pu être mis en place.
Hendel a déclaré qu’avant les élections du 2 mars, « toute personne à qui vous pouvez penser est venue nous voir et nous proposer tout ce que vous voulez, le ministère que vous voulez. Chaque poste ministériel, des Affaires étrangères, de la Défense, de la Justice, [la proposition] de ramener d’autres gens, tous les postes auxquels nous aurions pu rêver, si on acceptait de rejoindre un gouvernement dirigé par Netanyahu; »
Hendel et Hauser se sont exprimés lors d’une interview accordée à la Douzième chaîne, dont des extraits ont été publiés jeudi. L’intégralité de l’interview sera diffusée vendredi par la chaîne.
« Nous avons sciemment décidé de rejoindre un gouvernement d’unité dans lequel Benny Gantz sera un jour Premier ministre », a dit Hendel. « Nous y croyons. Ce que j’ai dit à propos de Kakhol lavan, j’y crois, je crois que c’est la seule chose qui puisse guérir la société israélienne. La seule chose qui me fait peur, c’est la guerre civile. »
Les deux députés étaient membres du parti Telem fondé par Moshe Yaalon, qui a rejoint la formation politique Kakhol lavan, avant que Yaalon n’en sorte, tout comme la faction Yesh Atid de Yair Lapid, à la fin du mois dernier.
Les deux partis se opposés lors de l’élection de Gantz en tant que président de Knesset le 26 mars, une position qu’il a gagnée avec le soutien du bloc religieux de droite de Netanyahu, un geste visant à ouvrir des pourparlers de coalition avec le Likud.