2 soldats tués et 2 blessés dans un attentat terroriste près de Ramallah
Cisjordanie bouclée et terroristes en fuite ; L'attaque a eu lieu près d'Ofra où 7 Israéliens ont été blessés dimanche, dont une femme enceinte dont le bébé est décédé mercredi

Deux soldats israéliens ont été tués et deux autres grièvement blessés jeudi dans un attentat terroriste revendiqué par le groupe terroriste palestinien du Hamas et mené au centre de la Cisjordanie, dans l’avant-poste illégal de Givat Assaf, près d’Ofra où des coups de feu ont été tirés depuis une voiture plus tôt dans la semaine.
Les terroristes sont en fuite.
Des ambulances civiles et militaires ont été appelées sur les lieux, près de l’implantation d’Ofra, où les quatre jeunes hommes, âgés de la vingtaine, ont été pris pour cible.
Tsahal a publié l’identité de l’un des deux soldats tués. Il s’agit de Yuval Mor Yosef, 20 ans.
Ses funérailles auront lieu vendredi matin au cimetière militaire d’Ashkelon, dans le sud de la ville d’où est originaire Mor Yosef.
L’un des blessés était dans un état critique, le second a été grièvement blessé, selon les services de secours du Magen David Adom (MDA).
Les médecins du centre médical Shaare Zedek ont déclaré que l’état de santé de l’un des Israéliens gravement blessés lors de l’attaque terroriste à l’extérieur de l’avant-poste de Givat Assaf s’était stabilisé. La femme est arrivée à l’hôpital dans un état grave, mais a depuis reçu des transfusions sanguines.
L’armée israélienne a annoncé avoir bouclé Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne (AP), et envoyé plusieurs bataillons d’infanterie supplémentaires en Cisjordanie.
« Le terroriste s’est enfui en voiture vers Ramallah dont toutes les entrées et les sorties ont été bouclées », a déclaré à des journalistes un porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus. « Nous déploierons plusieurs bataillons d’infanterie supplémentaires en Cisjordanie pour mener des opérations défensives et offensives ».
La Cisjordanie a connu une augmentation significative du nombre d’attaques menées contre des civils et des soldats israéliens au cours des dernières semaines, après des mois de calme relatif dans la région, suscitant l’inquiétude d’une reprise potentielle de la violence dans la région.
L’attaque terroriste présumée a eu lieu près de la jonction Asaf sur la Route 60 en Cisjordanie, à environ deux kilomètres de l’implantation d’Ofra, où dimanche, plusieurs terroristes conduisant dans une voiture blanche ont ouvert le feu sur un groupe de personnes qui se trouvaient à un arrêt de bus, en ont blessé sept d’entre eux, dont une femme enceinte de sept mois qui a été grièvement blessée et dont le bébé a finalement succombé à ses blessures en raison de l’attaque.
Givat Assad, située non loin de l’endroit où l’attaque mortelle a eu lieu dans le centre de la Cisjordanie, appelle le gouvernement à légaliser sa communauté en réponse à l’attaque terroriste.
Dans un communiqué, la communauté du sommet de la colline déclare que ses responsables demandent à rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu « afin d’autoriser la vie à reprendre place où elle a été coupée ».
Mercredi soir, l’armée israélienne a arrêté un certain nombre de suspects qui auraient perpétré l’attaque à Ofra et en a abattu un troisième. Selon des responsables de la sécurité, ce dernier aurait tenté d’attaquer les troupes israéliennes lors d’une tentative d’évasion.
La branche armée du Hamas a revendiqué jeudi les deux attaques qui ont tué trois Israéliens en Cisjordanie, promettant que l’Etat hébreu ne connaîtrait « ni sécurité, ni stabilité » dans ce territoire palestinien.
Les Brigades al-Qassam, la branche armée du mouvement terroriste islamiste qui contrôle Gaza, a annoncé la mort de deux de ses « combattants » dans un communiqué, tués dans la nuit par les forces israéliennes : Achraf Naalwa, auteur d’une attaque à Barkan qui a tué début octobre deux Israéliens, et Salah Omar Barghouthi, qui a blessé le 9 décembre à l’entrée d’Ofra sept Israéliens, parmi lesquels la femme enceinte dont le bébé est décédé mercredi.