Israël en guerre - Jour 470

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6 otages retrouvés en août ont été exécutés par le Hamas lors d’une frappe de l’armée

Par ailleurs le Hamas menace de tuer les otages si Israël lance une opération de sauvetage similaire à celle de Nuseirat, affirmant qu’Israël portera la responsabilité de leur sort

En haut (de gauche à droite) : Nadav Popplewell, Yoram Metzger, Avraham Munder ; en bas (de gauche à droite) : Chaïm Peri, Yagev Buchshtav, Alex Dancyg, dont les corps ont été récupérés par l’armée israélienne le 20 août 2024. (Crédit : Autorisation)
En haut (de gauche à droite) : Nadav Popplewell, Yoram Metzger, Avraham Munder ; en bas (de gauche à droite) : Chaïm Peri, Yagev Buchshtav, Alex Dancyg, dont les corps ont été récupérés par l’armée israélienne le 20 août 2024. (Crédit : Autorisation)

Plus de trois mois après le rapatriement de leurs dépouilles à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, une enquête de Tsahal a révélé que six otages ont probablement été exécutés par leurs ravisseurs au beau milieu d’une frappe aérienne sur un tunnel du Hamas.

Les otages Alex Dancyg, 75 ans, Yagev Buchshtav, 35 ans, Chaim Peri, 79 ans, Yoram Metzger, 80 ans, Nadav Popplewell, 51 ans, et Avraham Munder, 78 ans, ont été retrouvés le 20 août, par Tsahal dans un tunnel situé dans le complexe résidentiel de Hamad Town à Khan Younès, plusieurs mois après leur exécution.

L’enquête de Tsahal a révélé qu’après avoir été enlevés vivants par des terroristes du groupe palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, les six hommes avaient été emmenés dans un tunnel central de Khan Younès et détenus là jusqu’à la fin du mois de décembre. Tsahal a localisé ce tunnel, équipé de cellules de détention, en janvier.

À ce moment-là, les otages avaient été déplacés vers un autre tunnel à Khan Younès, à environ quatre kilomètres de distance. Selon l’enquête militaire, les otages étaient détenus dans un passage étroit et dissimulé sous la ville de Hamad, connectant des parties d’un vaste réseau souterrain à Khan Younès.

N’ayant aucune information sur leur transfert, Tsahal a mené le 14 février des frappes aériennes ciblant des tunnels du Hamas dans la zone de Hamad Town, visant un commandant de bataillon du groupe terroriste.

L’armée a précisé qu’aucune indication ne laissait penser que des otages se trouvaient dans cette zone, et que les frappes avaient été autorisées selon les procédures et autorisations habituelles.

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lors d’une conférence de presse mercredi soir que le tunnel « n’était pas conçu pour un long séjour, il ne fait que 100 mètres de long et est bloqué d’un côté par des sacs de sable et de l’autre par une porte métallique ».

« Il est difficile de s’y tenir debout en raison de sa hauteur et il est aussi large qu’un matelas. Il est exigu… rien n’était fait pour que des êtres humains puissent y vivre », a-t-il ajouté.

Hagari a précisé que les frappes avaient eu lieu à une distance d’environ 100 à 120 mètres de l’endroit où les otages étaient retenus en captivité.

Six mois plus tard, grâce à de nouveaux renseignements, Tsahal est parvenu à atteindre le site de l’attaque et y a récupéré les dépouilles des six otages. Tous présentaient des blessures par balle, indiquant qu’ils avaient probablement été exécutés par leurs gardes du Hamas.

Lors de l’opération du 20 août, les cadavres de six terroristes du Hamas ont également été découverts dans le tunnel.

Selon l’Institut médico-légal d’Abou Kabir, ces derniers ne portaient aucune trace de tir et ils auraient été tués par un « sous-produit » de la frappe aérienne de Tsahal, et seraient donc morts asphyxiés ou empoisonnés au dioxyde de carbone à l’intérieur du tunnel, conséquence des frappes aériennes.

Tsahal ignore la date exacte de l’exécution des otages — avant, pendant ou après la frappe. Cependant, l’armée estime que même s’ils n’avaient pas été exécutés, avant ou pendant la frappe, ils seraient morts des effets du « sous-produit » de la frappe.

Le Hamas a par ailleurs affirmé mercredi avoir reçu des informations selon lesquelles Israël envisagerait de lancer une opération de sauvetage d’otages, semblable à celle menée en juin dans le camp de Nuseirat, à Gaza. Dans un communiqué interne consulté par Reuters, le groupe menace de
« neutraliser » les otages si une telle intervention avait lieu.

Dans ce document daté du 22 novembre, le Hamas a ordonné à ses membres de suivre les instructions sans se soucier des éventuelles répercussions. Le groupe a également affirmé qu’Israël serait tenu pour responsable du sort des otages, sans préciser à quelle date une opération israélienne pourrait avoir lieu.

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