A Tel Aviv, des proches d’otages et des survivants de la Shoah disent « Jamais plus »
"La douleur est la douleur, peu importe que je l'aie vécue en Pologne ou aujourd'hui, le 7 octobre", déclare Hannah Gofrit, une survivante de la Shoah qui a immigré en Israël en 1949
Un millier de personnes se sont réunies dimanche soir pour un rassemblement « Zikaron BaSalon », en cette soirée de Yom HaShoah, sur la Place des otages à Tel-Aviv.
Les personnes présentes ont écouté les témoignages de survivants de la Shoah et de membres de familles d’otages lors de cet événement, organisé par le Forum des familles d’otages et de disparus.
« La douleur est la douleur, peu importe que je l’aie vécue en Pologne ou aujourd’hui, le 7 octobre », déclare Hannah Gofrit, une survivante de la Shoah qui a immigré en Israël en 1949.
Après le 7 octobre, Gofrit a commencé à partager son histoire avec de jeunes survivants du massacre du Hamas.
Les organisateurs ont diffusé une vidéo sur écran géant, dans laquelle ont peut voir Gofrit avec de jeunes enfants évacués du kibboutz Melfasim, l’une des communautés prises d’assaut le 7 octobre. Elle leur promet qu' »il y a une vie après cela ».
Omri Shtivi, le frère d’Idan Shtivi qui a été enlevé par le Hamas lors du massacre de la rave de Nova, a fait allusion à un accord avec le Hamas pour le retour des otages.
Il a affirmé que le sort des otages n’était pas une question politique ou même humanitaire, mais une question morale, et a ajouté qu’un « vrai leader » doit choisir de faire « la chose morale plutôt que la chose juste », et travailler pour rapatrier les captifs restants en Israël.