Israël en guerre - Jour 534

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Affaire des sous-marins : après les interrogatoires, 3 suspects restent en détention

Les anciens responsables sont soupçonnés de corruption dans un achat de navires militaires : Netanyahu pourrait être convoqué pour témoigner

Raoul Wootliff est le correspondant parlementaire du Times of Israël

Miki Ganor devant la cour des magistrats de Rishon Lezion, le 10 juillet 2017. (Crédit : Moti Kimchi/Pool)
Miki Ganor devant la cour des magistrats de Rishon Lezion, le 10 juillet 2017. (Crédit : Moti Kimchi/Pool)

Après une journée d’interrogatoire au siège de l’unité de lutte contre la fraude à Lod, la police a prolongé lundi soir la détention de trois hauts fonctionnaires soupçonnés de corruption dans le cadre d’un accord à plusieurs milliards de dollars pour acheter des navires de guerre à l’Allemagne. Un quatrième suspect, proche et avocat du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a été placé en résidence surveillée.

Six suspects ont été interrogés lundi pendant plus de douze heures dans le cadre de l’ « Affaire 3 000 », dite « affaire des sous-marins ». Ils sont soupçonnés d’avoir tenté d’influencer les négociations en faveur du constructeur naval allemand ThyssenKrupp.

La police n’avait initialement pas divulgué les noms des suspects. Lundi soir, il a cependant été révélé l’identité de deux d’entre eux, l’ancien directeur adjoint du Conseil de sécurité nationale, Avriel Bar-Yosef, et Miki Ganor, représentant en Israël de ThyssenKrupp.

Suite aux interrogatoires, trois des suspects ont été présentés à la cour des magistrats de Rishon Lezion, où le juge Einat Ron a accepté la demande de la police pour maintenir en détention Bar-Yosef et Ganor pour quatre autres journées, et a envoyé, un avocat très proche de Netanyahu mais dont le nom ne peut être cité, en résidence surveillée pour trois jours.

Avriel Bar-Yosef devant la cour des magistrats de Rishon Lezion, le 10 juillet 2017. (Crédit : Moti Kimchi/Pool/Flash90)
Avriel Bar-Yosef devant la cour des magistrats de Rishon Lezion, le 10 juillet 2017. (Crédit : Moti Kimchi/Pool/Flash90)

Le Premier ministre n’est pas considéré comme un suspect dans cette affaire. La police prévoit cependant de le convoquer pour qu’il témoigne de ce qu’il sait sur le sujet, et voudrait notamment savoir s’il connaissait les accusations de corruption contre Avriel Bar-Yosef quand il l’a nommé au poste de directeur adjoint du Conseil de sécurité nationale en 2016, a annoncé la Deuxième chaîne.

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