Aliza Bin Noun : « La situation à Gaza (est due) au régime terroriste du Hamas »
"Ils veulent passer la frontière et tuer des Israéliens," rappelle l'ambassadrice d'Israël en France en référence aux manifestants gazaouis

Quelques heures avant le début de la Marche du retour, prévue pour être plus imposante que les marches hebdomadaires en raison de l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem, Aliza Bin Noun, ambassadrice d’Israël en France s’exprimait sur France Inter à propos des conséquences de cette journée.
L’organisation de cette marche par le Hamas est « triste, » affirme la diplomate qui déplore les morts côté palestinien. Mais le fait qu’elle soit organisée le jour de l’inauguration de l’ambassade américaine ne doit pas faire oublier que « Jérusalem est toujours la capitale éternelle du peuple juif ».
« La situation dans la Bande de Gaza (est due) au régime terroriste du Hamas qui y gouverne, et qui est reconnu comme une entité terroriste par l’Union européenne et par la France. Au lieu de développer la Bande de Gaza, le Hamas développe des infrastructures et des missiles pour détruire Israël ».
Elle accuse aussi Mahmoud Abbas de « refuser la main tendue de Benjamin Netanyahu » depuis plusieurs années. « Il n’y a pas la volonté, côté palestinien, de s’asseoir autour de la table pour un dialogue ».
A propos des marches du retour : « Tout le monde a droit d’exprimer des avis, déclare Bin Noun, mais il ne s’agit pas d’une manifestation démocratique, ils veulent passer la frontière et tuer des Israéliens ».
Face aux manifestations palestiniennes, .@AlizaBinNoun, ambassadrice d'#Israël : "Au lieu de développer la bande de Gaza, ils développent les infrastructures des tunnels et des missiles, pour détruire Israël" #le79Inter pic.twitter.com/9MIZ1zh9YJ
— France Inter (@franceinter) May 14, 2018
Sur le dossier iranien, l’ambassadrice l’affirme: « Nous ne voulons pas la guerre avec l’Iran, mais de l’autre coté, il y a une situation menaçante pour Israël ».
Israël, dont elle se fit « très fière » à l’occasion de ses 70 ans: « Pour moi, c’est le plus grand miracle du XXe siècle, le fait que nous sommes un pays indépendant après des années d’exil. Voir les réalisations d’Israël dans tous les domaines, c’est quelque chose qui nous rend très heureux et très fiers ».
A LIRE : Un père palestinien de Gaza : « On se fiche que la moitié des gens se fasse tuer »