Israël en guerre - Jour 471

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Amir Peretz demande des explications à Trump sur sa politique en Syrie

L'ex-ministre de la Défense se dit "très inquiet", le président américain permettrait à un "axe syro-iranien-russe" de façonner la région

Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le député Amir Peretz assiste à une réunion de la Commission de la défense et des affaires étrangères à la Knesset, le 22 octobre 2018. (Miriam Alster/Flash90)
Le député Amir Peretz assiste à une réunion de la Commission de la défense et des affaires étrangères à la Knesset, le 22 octobre 2018. (Miriam Alster/Flash90)

L’ancien ministre de la Défense, le député Amir Peretz, a exprimé jeudi sa déception et sa « grande préoccupation » face à la déclaration faite la veille par le président américain Donald Trump sur la liberté des Iraniens de « faire ce qu’ils veulent » en Syrie.

Dans une lettre adressée au secrétaire d’État américain Mike Pompeo et à l’ambassadeur américain en Israël David Friedman, Peretz (Parti travailliste) a déclaré qu’il apprécierait « toute clarification et explication » concernant les déclarations de Trump.

« Les propos du président ne manqueront pas de susciter de vives inquiétudes chez de nombreux citoyens israéliens, qui comprennent bien les ambitions hégémoniques de la République islamique d’Iran et ne connaissent que trop bien les méthodes meurtrières qu’elle déploie pour réaliser ces ambitions », affirme la lettre de Peretz.

M. Peretz, membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset et président de la Sous-commission pour la préparation du front intérieur, a ajouté que la décision du président américain de retirer les troupes américaines de Syrie permettrait à un « axe syro-irano-russe de façonner le devenir de notre région ».

La déclaration de Trump, mercredi, « ne fait qu’aggraver l’affaiblissement des forces modérées dans la région », a ajouté M. Peretz, qui a été ministre de la Défense d’Israël de mai 2006 à juin 2007.

« Le philosophe conservateur Edmund Burke a dit qu’il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe », poursuit la lettre. « Pour Israël, les Etats-Unis ont toujours été du côté du bien. Nous ne pouvons accepter une réalité dans laquelle ils choisissent de rester les bras croisés. »

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