Appel des responsables des Églises de Jérusalem au pèlerinage en Terre sainte
Les religieux appellent les chrétiens du monde entier à visiter la région afin de soutenir la présence chrétienne locale
Le 21 décembre, avant Noël, les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem ont publié un message aux fidèles, ont rapporté les journaux L’Osservatore Romano et La Croix.
Adressant leurs « salutations aux chrétiens du monde entier, dans le même esprit de crainte et d’émerveillement que ceux qui étaient présents à Bethléem lors de la Nativité », ils ont écrit que « le Christ s’est associé à la souffrance du monde, endurant avec la Sainte Famille les nombreux combats quotidiens sous l’occupation », et notamment « les menaces de violence, l’enregistrement forcé, le déplacement des familles ».
« Des douleurs et des épreuves similaires continuent d’affliger le monde à notre époque, telles qu’en Ukraine, en Arménie, en Syrie ou encore en Terre sainte », ont-ils écrit.
Ils ont ainsi fait part de leur préoccupation « pour les fidèles qui restent sur la terre de naissance de notre Seigneur en tant que vestiges chrétiens », s’inquiétant qu’ils soient « de plus en plus confrontés à des attaques contre le libre exercice de leur religion ».
Ils ont regretté que de nombreux jeunes « quittent la région pour des lieux offrant de meilleures opportunités », et ont voulu exprimer « le message d’incarnation de la naissance du Christ comme une balise d’espoir ».
« Nos églises continuent d’offrir des lieux… de force et de soutien par le biais de leurs services pastoraux, leurs ministères de l’Éducation et de la Santé, leurs centres de pèlerinage et leurs possibilités d’emploi intéressantes », ont-ils ajouté, appelant également les chrétiens du monde entier « à retourner en pèlerinage en Terre sainte » pour « visiter avec révérence les pierres bénies des lieux saints, mais aussi pour s’engager et soutenir les ‘pierres vivantes’, c’est-à-dire la présence chrétienne locale ».
Ils ont aussi invité les chrétiens du monde entier « à soutenir l’adhésion au statu quo religieux et à continuer de travailler et de prier pour une paix juste et durable sur la terre où est né Notre Seigneur – ainsi que dans les nombreuses régions du monde déchirées par la guerre ».