Israël en guerre - Jour 572

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Après Jérusalem, les employés du ciment bloquent une artère majeure de Tel Aviv

Les employés de l'usine Hartuv s'opposent à la décision de ne pas imposer des taxes sur le ciment importé à bas prix, ce qui menace leur usine

Les employés de l'usine Hartuv déversent des sacs de ciment à l'entrée de Jérusalem, bloquant la route de la ville, le 25 novembre 2018 (Crédit : Unité du porte-parole de la police israélienne)
Les employés de l'usine Hartuv déversent des sacs de ciment à l'entrée de Jérusalem, bloquant la route de la ville, le 25 novembre 2018 (Crédit : Unité du porte-parole de la police israélienne)

Des douzaines d’employés de la cimenterie Hartuv ont déversé lundi matin des sacs de ciment sur l’autoroute d’Ayalon à Tel Aviv, lors d’une deuxième journée de protestation suite à une décision prise par le ministère de l’Economie sur les importations qui, disent-ils, pourrait menacer l’existence même de leur usine.

Les manifestants ont brandi des panneaux disant que « le ciment turc met en péril la sécurité israélienne », entraînant des perturbations qui ont donné lieu à des déviations de la circulation au niveau de l’échangeur du kibboutz Galuyot, à proximité de l’entrée de la ville.

La manifestation a dénoncé la décision gouvernementale de permettre l’importation de ciment à bas prix qui, selon les employés, pourrait entraîner la perte de leur gagne-pain.

Dimanche, les salariés avaient brièvement bloqué la principale entrée de l’ouest de Jérusalem.

L’usine Hartuv utilise des équipements de production obsolètes, ce qui signifie qu’elle ne sera pas en mesure de concurrencer des importations moins chères, a noté The Marker.

Les employés d’un cimentier manifestent contre l’ouverture du marché à des importations de ciment étranger à Jérusalem, le 25 novembre 2018 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Selon le quotidien économique Globes, une commission de conseil a recommandé au ministère de l’Economie, au début du mois, de ne pas imposer une taxe « anti-dumping » au ciment importé qui est vendu en Israël à un prix inférieur au produit localement fabriqué, en opposition avec les recommandations émises par le commissaire des taxes commerciales du ministère, Danny Tal, qui avait estimé que ce prélèvement était indispensable.

L’administration de l’usine Hartuv de Beit Shemesh a fait savoir que si le ciment continuait à être importé dans de telles conditions, l’entreprise serait obligée de fermer ses portes. Elle emploie actuellement environ 120 personnes.

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