Israël en guerre - Jour 561

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Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l’aide humanitaire

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, le président français a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza,

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, à droite, et le président français Emmanuel Macron, à gauche, écoutent le personnel médical dans un service destiné aux patients palestiniens à l'hôpital El Arish, dans la ville égyptienne d'Arish (nord-est de la péninsule du Sinaï), à environ 55 kilomètres à l'ouest de la frontière avec la bande de Gaza, le 8 avril 2025. (Crédit :  Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, à droite, et le président français Emmanuel Macron, à gauche, écoutent le personnel médical dans un service destiné aux patients palestiniens à l'hôpital El Arish, dans la ville égyptienne d'Arish (nord-est de la péninsule du Sinaï), à environ 55 kilomètres à l'ouest de la frontière avec la bande de Gaza, le 8 avril 2025. (Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP)

Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza était « la priorité des priorités », lors d’une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est « intenable », selon le président français.

Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors qu’Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.

« La situation aujourd’hui est intenable et elle n’a jamais été aussi grave », a déclaré le président français, appelant « à une reprise le plus rapidement possible de l’aide humanitaire », « la priorité des priorités », selon lui.

La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et ils vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par le pogrom sans précédent qui avait été commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas en Israël.

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, Macron a également condamné « avec force » les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.

« Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu’ensuite la vérité soit établie comme il se doit, parce que le monde a des règles, et c’est une bonne chose », a-t-il déclaré.

Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une « enquête plus approfondie ».

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, à droite, et le président français Emmanuel Macron, au centre, se serrent la main à leur arrivée à l’aéroport international d’Arish, près de la ville égyptienne d’Arish, dans le nord-est de la péninsule du Sinaï, à environ 55 kilomètres à l’ouest de la frontière avec la bande de Gaza, le 8 avril 2025. (Ludovic Marin/Pool/AFP)

« Pas un projet immobilier »

« La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées », avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.

Ils ont aussi « appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais ».

Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.

Interrogé mardi lors d’un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la « Riviera du Moyen-Orient », Macron a répondu que le territoire palestinien n’était « pas un projet immobilier ».

« La réalité, c’est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (…) Après des mois et des mois de bombardements d’une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d’enfants qui sont mutilés sans famille. C’est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C’est pas d’un projet immobilier », a souligné Macron.

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