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Aux médias, Gantz jure que la Liste arabe unie ne sera pas dans sa coalition

Le chef de Kakhol lavan dit non à un gouvernement d'union avec Netanyahu ; souhaite "clarifier certains points" du plan Trump ; et se félicite de ses discussions avec Liberman

Le dirigeant de Kakhol lavan, Benny Gantz, donne une interview à la télévision, le 15 février 2020. (Capture d'écran / Douzième chaîne)
Le dirigeant de Kakhol lavan, Benny Gantz, donne une interview à la télévision, le 15 février 2020. (Capture d'écran / Douzième chaîne)

Seize jours avant les élections, le dirigeant du parti Kakhol lavan, Benny Gantz, a donné samedi de multiples interviews dans lesquelles il a répété son vœu de ne pas inviter la Liste arabe unie à rejoindre une coalition après les élections, affirmant qu’il n’aurait pas besoin du soutien de l’alliance politique à prédominance arabe.

« Je ne me joindrai pas à la Liste arabe unie et je n’ai pas besoin de leur soutien », a déclaré M. Gantz à la Douzième chaîne d’information. « J’ai entendu [Avigdor] Liberman ce matin dire qu’il allait se joindre au Parti travailliste et à Meretz et qu’il allait se joindre à nous. Nous n’avons aucun accord avec Liberman. Nous avons eu de grandes négociations avec lui avant la dissolution de la précédente Knesset. Nous avons obtenu des avancées sans précédent dans le cadre de notre entente sur la religion et l’État. »

Ayman Odeh, leader de la Liste arabe unie, a déclaré samedi dernier que Gantz ne pourra pas former une coalition au pouvoir sans eux. Cette semaine, il a déclaré que si la Liste arabe unie, à la suite des élections précédentes de septembre, a recommandé au président Reuven Rivlin que Gantz négocie une coalition, elle ne le recommandera pas s’il ne se prononce pas contre le plan pour le Moyen Orient de l’administration Trump.

Sans le soutien de la Liste arabe unie, il est peu probable que Gantz ait suffisamment de députés derrière lui pour obtenir le feu vert après le vote du 2 mars prochain. Il espère renverser le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont les sondages ont montré qu’il continue à diriger un bloc de députés de droite et religieux plus important que le bloc d’opposition que Gantz peut rassembler sans la Liste arabe unie.

Le président de la Liste arabe unie, Ayman Odeh, pendant une réunion de faction à la Knesset, le Parlement israélien à Jérusalem, le 18 novembre 2019. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Odeh a également exclu de rejoindre tout gouvernement incluant le député faucon Avigdor Liberman et son parti Yisrael Beytenu.

Samedi, Liberman a déclaré qu’il était prêt à rejoindre une coalition dirigée par Gantz et que le parti de gauche Meretz « n’existait plus » comme entité propre maintenant qu’il avait fusionné avec le Parti travailliste et Gesher. « Cela rend les choses beaucoup plus faciles », a-t-il dit.

Gantz, qui n’a pas répondu aux questions des médias depuis le 25 janvier, a détaillé les discussions avec Yisrael Beytenu de Liberman dans une interview sur le site d’information Ynet, en disant que les négociations avaient été très positives.

« Nous voulons le transport pendant le Shabbat aux bons endroits, le mariage civil, une section [égalitaire] au mur Occidental et l’annulation de la loi sur les commerces de proximité », a déclaré Gantz, en référence aux questions religieuses que Liberman a mises en avant dans sa campagne.

Le président du parti Kakhol lavan, le député Benny Gantz (à droite) et le président du parti Yisrael Beytenu Avigdor Liberman font une déclaration commune aux médias après une réunion pour les négociations de coalition à l’hôtel Kfar Maccabia à Ramat Gan, le 14 novembre 2019. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Gantz a déclaré à la Treizième chaîne d’information qu’il allait former une coalition avec une majorité juive ou un gouvernement d’union avec le Likud, mais sans Netanyahu à la tête du parti.

« Il va être jugé », a-t-il déclaré à la Douzième chaîne, faisant référence aux poursuites judiciaires engagées contre le Premier ministre, dans le cadre desquelles il sera accusé de fraude, de corruption et de pots-de-vin. « Imaginez qu’alors qu’il se prépare pour le procès avec une batterie d’avocats sur des questions importantes de son point de vue personnel, et que le chef de cabinet veut ensuite tenir une discussion très urgente la nuit sur une question de sécurité ?

Gantz a également déclaré que s’il entendait mettre en œuvre le plan de paix de l’administration Trump s’il était élu lors du prochain vote national, il s’efforcerait de « clarifier certaines questions ».

Mardi, Gantz s’est prononcé contre les dispositions de l’accord de la Maison Blanche qui suggéraient que les villes arabes israéliennes pourraient faire partie d’un futur Etat palestinien.

Les commentaires de Gantz sont venus après une déclaration d’Odeh, mardi, selon laquelle il ne soutiendra pas Gantz en tant que Premier ministre à moins qu’il n’ait fait une déclaration claire excluant publiquement des éléments du plan de paix américain, à savoir le transfert de certaines villes arabes israéliennes à un État palestinien et l’extension de la souveraineté israélienne à la vallée du Jourdain et à d’autres régions de Cisjordanie.

Quelques heures plus tard, Gantz a déclaré qu’il s’opposait à la première problématique mais n’a pas commenté la seconde.

« Je veux retirer cette question de la table des négociations et déclarer qu’aucun citoyen israélien, juif ou arabe ne sera contraint d’aller dans un autre pays », a déclaré M. Gantz.

Le président américain Donald Trump (à droite) lors d’une réunion bilatérale élargie avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 27 janvier 2020, dans le bureau ovale de la Maison Blanche. (Photo officielle de la Maison Blanche par D. Myles Cullen)

Après la présentation du plan par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 28 janvier, Gantz a déclaré qu’il soumettrait la proposition à l’approbation de la Knesset s’il était élu Premier ministre. Netanyahu a lui adopté la proposition, tandis que les Palestiniens l’ont entièrement rejetée.

Le plan permet à Israël d’étendre sa souveraineté à la vallée du Jourdain et à ses implantations en Cisjordanie – des zones que les Palestiniens réclament pour un futur État. Une autre proposition controversée consiste à redessiner les frontières d’Israël pour que de multiples villes arabes de la zone dite du Triangle soient incluses dans un futur État palestinien.

Raoul Wootlift a contribué à cet article.

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