Avi Gabbay prend la tête de la firme de téléphonie CellCom
Le comité de direction a nommé l'ancien chef des Travaillistes, marquant ainsi son retour dans l'industrie de télécommunications
L’ancien chef du parti Travailliste Avi Gabbay a été nommé PDG de l’entreprise de téléphonie CellCom, marquant son retour dans l’industrie des télécommunications après un bref passage en politique.
Samedi, le comité de direction de Cellcom a approuvé la nomination de Gabbay. Il a été préféré à deux autres candidats au poste, tous les deux cadres de l’entreprise.
Gabbay doit entrer en fonction dans les prochaines semaines. Il remplacera Bir Stern, qui va devenir PDG de Paz Oil Company.
Gabbay a servi comme PDG de l’entreprise nationale de téléphonie Bezeq entre 2007 et 2013. Dans le passé, il avait également occupé le poste de PDG de Bezeq International, une filiale offrant des services internationaux de télécommunications.
De nombreux cadres du marché israélien de télécommunications ont travaillé sous la supervision de Gabbay quand il était à Bezeq.
David Mizrahi, l’actuel PDG de Bezeq, et Ran Guron, le PDG de l’entreprise de télécommunications Pelephone, étaient tous les deux d’anciens adjoints de Gabbay à Bezeq. Itzik Benvenisti, le PDG de l’entreprise de télécommunications Partner, avait ensuite remplacé Gabbay en tant que PDG de Bezeq International.
Après voir quitté Bezeq en 2013, Gabbay avait aidé à fonder le parti politique Koulanou en 2015. Même s’il n’avait pas été élu à la Knesset, il avait été nommé ministre de la protection de l’Environnement sous le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Il a démissionné de son poste en 2016 et a ensuite annoncé qu’il rejoignait le parti Travailliste.
Gabbay a pris la tête du parti de centre-gauche après avoir battu son ancien chef Issac Herzog dans des primaires en 2017. Herzog a été nommé président de l’Agence juive pour Israël en 2018.
En tant que dirigeant, Gabbay avait des relations houleuses avec des cadres du parti qui avaient du mal à accepter qu’un nouveau venu au sein du parti puisse changer la ligne directrice des Travaillistes. Gabbay a reconnu que les luttes internes ont eu un coût politique pour le parti. Il avait expliqué que des électeurs lui avaient dit avoir préféré voter pour d’autres formations politiques afin d’évincer du pouvoir le Premier ministre Benjamin Netanyahu plutôt que pour les Travaillistes, même s’ils adhéraient aux valeurs du parti
Gabbay a fait l’objet de fortes pressions pour qu’il démissionne après que le parti a remporté seulement six sièges sur les 120 de la Knesset aux élections d’avril 2019. Il s’agissait du pire score dans l’histoire du parti ou de son ancêtre le Mapaï, qui a dirigé le pays pendant ses 30 premières années.
Gabbay a fait l’objet d’encore plus de critiques quand il a révélé qu’il avait envisagé de rejoindre Netanyahu dans une coalition pour former un gouvernement – une décision qu’il avait promis, à plusieurs reprises, de ne jamais prendre – même s’il a finalement choisi de ne pas le faire.
En juin 2019, Gabbay a annoncé qu’il démissionnait. Le parti Travailliste est actuellement dirigé par Amir Peretz.