Israël en guerre - Jour 526

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Bennett : Netanyahu et moi avons convenu de ne pas nous affronter

Le chef de la droite qualifie Abbas de « terroriste » et juge la relation avec les Etats-Unis pas aumeilleure de sa forme

Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Naftali Bennett au Forum Saban - 6 décembre 2014 (Crédit : capture d'écran YouTube)
Naftali Bennett au Forum Saban - 6 décembre 2014 (Crédit : capture d'écran YouTube)

Naftali Bennett, le chef populaire du parti de droite HaBayit HaYehudi, a déclaré samedi soir avoir conclu une entente avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu qu’ils ne s’affronteraient pas au cours de la prochaine campagne électorale.

S’exprimant au Forum annuel Saban de la Brookings Institution à Washington DC, Bennett a ajouté que lui et Netanyahu « souhaitent former un bloc national fort ».

Malgré sa popularité croissante, Bennett affirme ne pas être « obsédé » par le poste de Premier ministre.

Il a également affirmé n’avoir pas avoir eu connaissance d’une tentative de Netanyahu de former une nouvelle coalition et/ou d’une annonce d’élections anticipées.

Concernant sa vision du conflit palestinien, Bennett a déclaré que « tous les problèmes de la vie n’ont pas de solution » mais qu’il recherchait le meilleur résultat, même imparfait. « Arrêtons cette obsession sur la seule chose que nous ne pouvons résoudre. »

Il a consenti que les Palestiniens sont « là pour rester. Nous sommes là pour rester ».

A son habitude, Bennett a déblatéré sur des innovations israéliennes et leur potentiel pour le mieux-être de la région. Il a ajouté voir Israël comme « un phare debout dans la tempête musulmane ».

Bennett a plaidé contre un Etat palestinien en Cisjordanie, expliquant qu’il avait appris les leçons du retrait de Gaza en 2005.

Le Hamas a repris le contrôle de Gaza et attaqué Israël, a-t-il souligné, et les événements les plus nocifs pour Israël sur le plan international – l’opération Plomb durci de 2008-9 à Gaza, le raid du Mavi Marmara, et l’opération Bordure protectrice l’été dernier – étaient tous le résultat de son retrait de la bande côtière.

Bennett a déclaré qu’Israël allait affronter dans un avenir proche une « bataille difficile ».
« En aucun cas n’accepterai-je de renoncer à la souveraineté sur Jérusalem », a-t-il souligné.

Bennett a réaffirmé ses précédentes déclarations selon lesquelles le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est un « terroriste », et soutenu qu’Abbas coopère avec Israël sur les questions sécuritaires car « il essaie de sauver sa propre peau ».

« Il empoisonne le cerveau de la prochaine génération », a-t-scandé, se référant à l’ « incitation » de l’Autorité palestinienne contre Israël.

Le ministre de l’Economie a affirmé que les États-Unis sont le meilleur ami d’Israël dans le monde, ajoutant : « Ce n’est un secret pour personne que nous ne sommes pas à un pic des relations politiques ». Et d’ajouter que le secrétaire d’Etat américain John Kerry est « un ami », en dépit de « profonds désaccords ».

En octobre, après les déclarations de Kerry selon lesquelles le conflit israélo-palestinien a aidé le groupe Etat islamique à recruter de nouveaux membres, Bennett avait attaqué le diplomate américain sur sa page Facebook, postant un lien vers un article sur les remarques de Kerry, et commentant en hébreu : « Même quand un Britannique musulman décapite un Britannique chrétien, quelqu’un blâmera toujours le Juif ».

L’entretien de Bennett avec le vice-président de Brookings Martin Indyk a parfois tourné au vinaigre, les deux hommes s’accusant mutuellement de « vivre dans une autre réalité ».

À la fin de la conversation, Bennett a prié le gouvernement américain de libérer l’espion Jonathan Pollard.

Au Forum Saban de cette année, intitulé « Stormy Seas: The United States and Israel in a Tumultuous Middle East » [Mers houleuses : les Etats-Unis et Israël dans le tumultueux Moyen-Orient] participent Netanyahu [qui doit s’exprimer dimanche], l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton, le vice-président américain Joe Biden et le chef de l’opposition israélienne Isaac Herzog.

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