Capt. Yedidya Lev, 26 ans : Commandant à Givati, aîné d’une fratrie de huit enfants
Tué au cours des combats contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza le 14 novembre 2023

Le capitaine Yedidya Asher Lev, 26 ans, commandant adjoint de compagnie dans le bataillon Shaked de la Brigade Givati, originaire de Tal Menashe, a été tué lors de combats contre le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le nord de la bande de Gaza le 14 novembre 2023.
Sa famille a déclaré qu’il faisait partie d’une mission qui opérait à l’hôpital Rantisi dans la ville de Gaza, lorsque des terroristes armés du Hamas sont sortis d’un tunnel et ont ouvert le feu, tuant Yedidya.
Il a été enterré dans l’implantation de Hinanit le 15 novembre. Il laisse derrière lui ses parents, Orna et Noam, et ses sept frères et sœurs cadets, Talia, Ayelet, Hadas, Achva, Moriel, Matanya et Nahala.
Yedidya a fait ses études secondaires à la Yeshivat Shaalvim, puis a étudié à la Yeshiva Shavei Hevron à Hébron pendant plusieurs années avant de s’enrôler dans Givati. Il est resté au-delà de son service obligatoire et devait être démobilisé plusieurs mois précédant son décès, mais ses commandants lui avaient demandé de rester au lendemain de la guerre.
Yedidya a suivi un cours de commandement avec le sergent de première classe Cedrick Garin, a déclaré sa famille, aidant Garin à traverser les parties les plus éprouvantes du programme et ne le laissant pas abandonner. Garin a été tué au combat à Gaza deux mois après Yedidya.
Sa famille a déclaré que peu de temps avant sa mort, Yedidya avait fait un don de moelle osseuse à une femme malade de 60 ans, après avoir découvert qu’il était compatible grâce au registre d’Ezer Mizion – un acte qui lui avait procuré une immense joie. Dans le même esprit, sa famille a également fait don de ses cornées après sa mort.
Lors d’un entretien avec la Septième chaîne, son père Noam a raconté comment, cinq ans plus tôt, Yedidya lui avait sauvé la vie, alors qu’ils jouaient au football un soir : « Je suis soudainement tombé, j’ai eu une crise cardiaque. Yedidya a gardé son sang-froid, a appelé à l’aide et a commencé à pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire. Ces deux gestes m’ont sauvé la vie. »
Son frère cadet Matanya a confié « vouloir retenir de toi ta tranquillité d’esprit, ton amour pour le peuple juif, ton incroyable sacrifice et ton humour. Tu étais mon grand frère, mon frère bien-aimé, il n’y a personne comme toi. Tu es un héros ».
Lors de ses funérailles, sa mère Orna a déploré que « tu ne sois plus avec nous dans ce monde ». « Nous ne pouvons plus te voir sourire, nous ne pouvons plus te demander conseil, nous ne pouvons plus te consulter, nous ne pouvons plus être avec toi, tu étais si doux et si sensible. Tu étais un excellent grand frère pour tes sœurs et ton frère, et un merveilleux oncle pour ton neveu. »
« Mon fils aîné, je voudrais un dernier câlin. Un dernier baiser sur le front, un dernier sourire », a-t-elle poursuivi.
« Il n’est pas normal que des parents enterrent leur fils, il n’est pas normal que des frères et sœurs fassent l’éloge [funèbre] de leur frère, il n’est pas normal que des grands-parents enterrent leur petit-fils, mais nous ne sommes pas une nation normale. Nous sommes une nation de Dieu. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.