Israël en guerre - Jour 471

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« Cette fois c’est la bonne », estiment les partisans de Netanyahu

La porte-parole de Kakhol lavan espère un scénario 2013 et se réveiller avec son parti en haut de l'affiche

Des partisans du Likud au siège électoral du parti à Tel-Aviv, le 2 mars 2020. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Des partisans du Likud au siège électoral du parti à Tel-Aviv, le 2 mars 2020. (Crédit : Jack Guez/AFP)

« Wahou ! Je suis heureuse, cette fois c’est la bonne », se réjouit Hanna Piers, en dansant dans un hall de Tel-Aviv où sont réunis des partisans du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a revendiqué la victoire aux législatives après deux scrutins sans vainqueur.

Peu après l’annonce des premières estimations, c’est la satisfaction du but finalement atteint qui a dominé dans l’immense salle où sont rassemblés un millier de partisans du Likud, sur le point de réaliser son meilleur score sous Benjamin Netanyahu.

Après deux élections sans vainqueur, en avril et septembre dernier, le Likud est crédité d’environ 37 sièges par les sondages à la sortie des urnes, voire de 59 sièges avec ses alliés de droite, ce qui place le parti à deux sièges de la majorité. Un schéma similaire à celui d’avril, qui semble prolonger l’impasse politique.

« Finalement nous avons obtenu ce que nous voulions », se félicite Mme Piers, 37 ans.

« Cette fois-ci il n’y aura pas de nouvelles élections », renchérit Lidan Aton, 32 ans, tout sourire. « Je ressens une immense satisfaction, finalement nous avons réussi », lâche Ran Carmi Buzaglo, un adhérent actif du Likud.

Quelques minutes avant la diffusion des sondages à la sortie des urnes, il avait parcouru l’immense salle en courant, drapeau israélien à bout de bras, clamant à qui voulait l’entendre que cette fois, c’était « la bonne ».

Le 61 magique

Au rassemblement du Likud, la sono à fond diffuse de la musique pop israélienne orientale, des jeunes dansent en criant « Bibi, roi d’Israël » et en agitant des drapeaux du parti et d’Israël.

Les adhérents suivent de près l’évolution des résultats dans l’espoir de voir le bloc de droite – qui comprend les formations ultra-orthodoxes Shas et Yahadout HaTorah et de la droite radiale Yamina – atteindre, voire franchir, le nombre magique de 61 sièges, seuil de la majorité à la Knesset, le Parlement.

Gavriel Gaoui, 47 ans, membre du comité central du Likud, est « persuadé d’atteindre 61, voire même 62 sièges ». « Historiquement les résultats définitifs nous donnent toujours un peu plus de sièges que les sondages de sortie des urnes », dit-il.

Mais certains, comme Lidan Aton, pensent qu’il faudra « voler » quelques sièges à « Bleu-Blanc » ou à Yisrael Beytenu, parti de droite nationaliste laïque, grâce à la défection de leurs députés, pour parvenir à la majorité.

Mince espoir

La ferveur qui s’est emparée des partisans du Likud tranche avec le long silence qui a accueilli les résultats de Benny Gantz dans la salle de réception située sur le port de Tel-Aviv, dont l’ancien chef d’état-major a fait son QG pour la soirée.

Les yeux rivés sur les grands écrans de télévision, la poignée de militants ayant fait le déplacement guettent le moindre changement dans les estimations.

La musique entraînante qui tourne en boucle depuis le début de soirée contraste avec l’ambiance pesante qui règne dans la salle.

Mais si la déception est de mise, l’espoir reste permis. Pour Katty Rojtman, porte-parole francophone du parti, « les résultats peuvent changer pendant la nuit, nous attendons les résultats définitifs ».

« En 2013, on s’est endormi avec le Parti travailliste et on s’est réveillé avec le Likud », rappelle-t-elle. « Alors on pourrait espérer s’endormir avec le Likud et se réveiller avec Kakhol lavan… »

« Bien sûr, on attendait un autre résultat », confie sur place Hadar Zeider, 26 ans, une partisane de Kakhol lavan.

« Mais ça peut encore changer », a-t-elle ajouté, espérant que les résultats officiels de la commission électorale attendus mardi donnent une radiographie du paysage politique israélien. « J’espère juste que Bibi (Netanyahu) n’aura pas plus de sièges », renchérit Nadav ben Assayag, 29 ans, un autre jeune partisan de la formation de M. Gantz.

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