Coalition en mer Rouge/Houthis : l’Espagne n’y participera pas unilatéralement
Madrid a souligné que sa participation à la coalition militaire pour prévenir les attaques des Yéménites contre les navires se ferait dans le cadre de l'Otan et de l'UE
L’Espagne a souligné mardi que sa participation à la coalition militaire en mer Rouge pour prévenir les attaques des Houthis du Yémen contre les navires marchands se ferait dans le cadre de l’Otan et de l’UE, pas de manière unilatérale.
« L’Espagne dépend des décisions de l’Union européenne et de l’Otan et, par conséquent, ne participera pas unilatéralement » à cette opération, a indiqué le ministère de la Défense dans une déclaration à l’AFP.
Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé lundi la formation en mer Rouge d’une coalition de dix pays afin de faire face aux attaques répétées des Houthis contre des navires que ces rebelles considèrent comme « liés à Israël ».
Outre les Etats-Unis, M. Austin a indiqué que la France, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, et les Seychelles prendraient part à cette coalition.
Les rebelles Houthis ont lancé ces derniers jours une série d’attaques de drones et de missiles contre des navires en mer Rouge, en soutien au groupe terroriste islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
En conséquence, les géants du transport maritime ont décidé que leurs cargos éviteraient désormais de passer par le détroit stratégique de Bab al-Mandeb, point d’entrée ou de sortie de la mer Rouge, qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique et par lequel transite 40 % du commerce mondial.
Soutenus et armés par l’Iran, les Houthis ont affirmé mardi n’avoir aucune intention de cesser leurs attaques malgré la mise sur pied par les Etats-Unis de cette coalition, qui a organisé mardi sa première réunion en visio-conférence.