Comment BDS est devenu la manière politiquement correcte de délégitimer Israël
En brouillant les pistes, l'effort de boycott s'immisce et voici l'impact d'un mouvement qui avait à l'origine laissé de marbre les dirigeants juifs qui ont haussé les épaules en supposant que cela passerait rapidement

Alors qu’ils étaient encore sous le choc des attaques suicide sporadiques de la dernière phase de la deuxième Intifada, de nombreux Israéliens, il y a une dizaine d’années, se sont également autorisés à nourrir certains espoirs pour, sinon la paix, alors au moins plus de tranquillité.
Le Premier ministre israélien Ariel Sharon et Mahmoud Abbas étaient considérés comme étant plus ouverts d’esprit pour la paix d’esprit que le, en grande partie non regretté, Yasser Arafat.
Puis, il y a 10 ans, le 9 juillet 2005, tandis que les derniers préparatifs étaient en cours pour le désengagement des implantations israéliennes de Gaza, un collectif de 170 militants et d’organisations palestiniennes ont lancé le premier appel au Boycott, Désinvestissement et Sanctions d’Israël.
L’impulsion de ce premier appel BDS s’était accompagnée de l’absence ostensible d’une réponse d’Israël et de la communauté internationale un an après la publication d’un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) qui a déclaré que des parties de la barrière de sécurité d’Israël construites sur les Territoires palestiniens occupés sont illégales.
La clôture de sécurité, une idée qui a pour la première fois germée en 1992 et qui a été lancée par le Premier ministre Yitzhak Rabin, a été approuvée en 2000 par le Premier ministre Ehud Barak.
Sa construction a été rapide et a été suivie au cours de la deuxième Intifada et la clôture, en plus de larges incursions de Tsahal en Cisjordanie, a largement contribué à la baisse spectaculaire des attentats-suicides, et a donc permis de sauver des centaines de vies israéliennes.
Pour les Palestiniens, cependant, la clôture est une pierre angulaire humanitaire, signifiant la réduction de leur liberté de mouvement et un accès diminué aux besoins de base tels que les sources d’eau.
Comme l’indiquait un rapport des Nations unies de mars 2005, « Il est difficile d’exagérer l’impact humanitaire de la barrière. La route à l’intérieur de la Cisjordanie sépare les communautés, l’accès des populations aux services, les moyens de subsistance et des équipements culturels et religieux ».
Tout comme dans le premier boycott organisé qui a été répertorié dans l’Histoire, organisé en Irlande en 1880 contre l’agent des terres britannique Charles C. Boycott, les organisateurs palestiniens ont lancé l’initiative BDS avec un programme à trois points.
Appelés dans le jargon BDS les « trois niveaux », le document demande aux « gens de conscience » de forcer Israël à respecter « ses obligations en vertu du droit international » en :
« Mettant fin à son occupation et à la colonisation de toutes les terres arabes occupées depuis juin 1967 et le démantèlement de la barrière de sécurité. Reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël à la pleine égalité. Respectant, protégeant et en faisant la promotion des droits des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et propriétés comme stipulé dans la résolution 194 de l’ONU ».
Les partisans du document original ont inclus une large partie de partis politiques palestiniens, de syndicats et d’organisations qui « représentent les trois parties intégrantes du peuple de la Palestine : les réfugiés palestiniens, les Palestiniens sous occupation et les citoyens Palestiniens d’Israël ».
De premier abord, le mouvement BDS est une forme non violente de protestation sociale de base : quoi de plus naturel que des militants demandant aux gens de mettre leur argent – ou pas – où leurs bouches se trouvent ? Certes, pour beaucoup de ceux qui souscrivent aux méthodes du mouvement BDS, ils sont utilisés uniquement dans la protestation et comme une critique de la politique du gouvernement israélien.
Ce qui le rend si controversé – et si insidieux – est l’objectif auto-déclaré de ses tactiques par certains fondateurs et organisateurs du mouvement BDS : la fin de l’Etat d’Israël.
Partout dans le monde, des campus universitaires aux supermarchés, les communautés sont de plus en plus polarisées entre les camps pro ou anti-BDS. Et à partir de cette semaine, dans le tourbillon des lettres d’Hillary Clinton rédigées en des termes énergiques aux dirigeants juifs, qui lutte contre le BDS, fait partie des élections présidentielles des États-Unis de 2016.
Qu’est-ce que le BDS ? Et pourquoi fait-il si peur ?
Un récent sondage mené auprès de l’élite de l’opinion intellectuelle américaine dirigé par Frank Luntz, consultant politique, a constaté que bien que 60 % disaient qu’ils ne connaissaient pas le mouvement BDS, une fois qu’ils avaient été informés de la campagne, 19 % des sondés sont favorables à ce mouvement – 31 % des démocrates et 3 % des républicains.
« Israël a déjà des problèmes avec BDS, et les Américains ne savent même pas ce que cela signifie. Pouvez-vous imaginer à quel point la situation peut empirer ? », a souligné Luntz au Times of Israel cette semaine.
Mais en supposant que BDS continue à se propager, un rapport récemment publié par le ministère israélien des Affaires étrangères estime qu’il pourrait coûter au pays quelque 40 milliards de shekels par an. Si l’Union européenne boycottait tous les produits israéliens et arrêtait ses investissements étrangers dans le pays, 36 500 personnes seraient sans emploi, en plus des pertes de recettes.
Dans un effort pour atténuer partiellement ce pire des cas, à la fin du mois de juin, le président américain Barack Obama a signé la loi sur la Trade Promotion Authority, qui contenait des dispositions qui font du rejet du BDS une priorité pour les négociateurs américains dans le cadre d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne.
Une telle démarche souligne l’impact d’un mouvement qui avait à l’origine laissé de marbre les dirigeants juifs qui ont haussé les épaules en supposant que cela passerait rapidement.
Dix ans plus tard, une partie de la puissance et de la réussite pour faire perdurer le mouvement BDS est son éminente polyvalence.
Bien que largement décentralisé et local par sa nature, Omar Barghouti est considéré comme l’un des fondateurs de la campagne BDS. Il a évoqué la capacité d’adaptation, tel un caméléon, du mouvement dans un débat de 2010.
« BDS n’a pas une taille qui convient à tout le monde. Il est sensible au contexte. Dans chaque situation, nous ciblons les entreprises qui sont complices de l’apartheid et de l’occupation pour que nous puissions gagner notre bataille contre Israël », a déclaré Barghouti.
Le mouvement BDS pousse au boycott des produits israéliens et des institutions, le désinvestissement des entreprises et des institutions « complices » dans la violation des droits des Palestiniens (c’est-à-dire en investissant en Israël) et les sanctions contre Israël, telles que pousser au rejet de son adhésion à des forums internationaux, etc…
Son triple objectif, en particulier le « retour » de millions de « réfugiés » – la plupart des personnes de deuxième, troisième et quatrième génération d’anciens résidents arabes de ce qui est aujourd’hui Israël – rejette forcément la solution à deux États promue par Israël, l’AP, et la plupart du monde occidental à travers la négation de la nature essentielle de l’Etat juif.
Dans une entrevue de 2012, le militant pro-palestinien de longue date, Norman Finkelstein a dénoncé le « culte » du BDS et de ses trois niveaux.
« Ils savent ce que le résultat de la mise en œuvre de ces trois [points] sera… il n’y a pas Israël… Mais si vous le dites, vous n’avez pas de prière pour atteindre un large public », dit Finkelstein.
« Il y a une grande partie du mouvement, une composante du mouvement, qui veut éliminer Israël », a déclaré Finkelstein.
Le fils d’un survivant de l’Holocauste était autrefois le chouchou des pro-palestiniens. Depuis cette interview de 2012, a-t-il révélé dans une interview accordée à New Republic, cette semaine, il a été victime d’un ostracisme complet. (Pour une analyse plus systématique du préjudice potentiel latent du mouvement BDS, lisez l’article de 2014 du juriste américain pro-Israël Alan Dershowitz publié dans Haaretz, « Dix raisons pour lesquelles le BDS est immoral et entrave la paix ».)
BDS : Une question de foi
En raison de leurs liens avec le travail humanitaire et la terre historique d’Israël, parmi les signataires originaux du premier appel BDS, on retrouvait de nombreuses organisations interconfessionnelles, y compris le Conseil du comité des Eglises du Proche-Orient pour le travail des réfugiés, le Réseau des organisations chrétiennes, et YMCA de Jérusalem-Est. (Ce dernier, qui fait partie de l’organisation internationale du YMCA, se décrit comme étant « déterminé à faire une différence dans la vie des Palestiniens qui sont opprimés par une occupation militaire brutale ».)
L’adhésion au mouvement a fleuri de façon significative depuis 2005. Actuellement, le réseau international de ses partisans s’étend à partir du solitaire YMCA Norvège à des entreprises valant plusieurs millions de dollars, aux campus universitaires et des confessions religieuses entières confessions.

Selon Daphna Kaufman, la directrice de la politique et de la stratégie du groupe de réflexion Reut de Tel-Aviv, l’appel aux droits de l’Homme et à la protestation non-violente est une méthode de relation publique. Reut a sans doute été suivi, fait des recherches et écrit sur le mouvement BDS plus que tout autre centre de stratégie.
« Dans l’ensemble, le danger posé par le mouvement BDS est que, à sa base, il cherche à délégitimer le droit à l’Etat d’Israël d’exister, alors qu’en fait, il a réussi à gagner un large pouvoir de séduction en brouillant les lignes entre la délégitimation et la critique de la politique israélienne », a déclaré Kaufman cette semaine.
« Alors que la direction du mouvement BDS cherche une ‘solution à un seul Etat’ qui signifierait la fin du modèle politico-économique d’Israël, beaucoup de ses partisans le font afin de faire avancer une réalité à deux Etats, ce qui ancre du côté de l’existence d’Israël aux côtés d’un Etat palestinien », a analysé Kaufman.
Essentiellement, tout en poussant à la paix au Moyen-Orient et à la défense des droits de l’Homme pour les Palestiniens, les manifestants de base ne sont pas toujours au courant du but ultime des organisateurs du BDS. Et qui sont ces maîtres organisateurs, n’est pas toujours clair.
Selon le site Web de Reut, « Le mouvement BDS évolue comme un réseau très décentralisé. Il n’a pas de commandement et de contrôle central, de propriétaire, ou d’un groupe unique qui fournit des fonds. Ses dirigeants ne disposent pas d’autorité ou n’exercent pas un contrôle sur les activités de BDS mais ils l’inspirent plutôt et permettent sa croissance organique en partant du bas ».
L’éléphant de l’implantation
En effet, la différence entre un boycott de conscience et le BDS en lui-même est une zone grise. Par exemple, American for Peace Now, une partie ouvertement anti-BDS de la Conférence des présidents des principales organisations juives, appelle au boycott des établissements situés dans les implantations.
« Déclarer publiquement son intention d’’acheter Israël, mais boycotter les implantations’ envoie un puissant message aux Israéliens vivant à la fois en Israël et dans les implantations … Nous croyons que les militants qui cherchent à concentrer les efforts de boycott et de désinvestissement carrément sur l’occupation et les implantations méritent du crédit », indique le site.
Dans une interview datant de 2009 accordée au Forward, le fondateur du mouvement BDS, Barghouti a soutenu ces boycotts ciblés dans le cadre d’une stratégie plus large.

« Les besoins tactiques de nos partenaires pour mener à bien un boycott sélectif des produits des colonies, par exemple, ou des fournisseurs militaires de l’armée d’occupation israélienne est comme la meilleure façon de rallier du soutien en le présentant comme une violation en noir et blanc du droit international et des droits humains fondamentaux », a déclaré Barghouti.
Pour Kaufman de Reut, il est fallacieux de dire que si une organisation qui ne vise que les produits des implantations, il ne soutient pas le mouvement BDS.
« Les efforts de BDS ciblant les produits fabriqués dans les implantations est un paradoxe. D’une part, ces efforts de distinction entre ‘légitime’ d’Israël et ‘illégitime’ d’Israël apporte ainsi du soutien au droit inhérent d’Israël à exister en tant qu’Etat juif et démocratique. D’autre part, il s’identifie avec et comme faisant partie d’un mouvement qui cherche l’implosion d’Israël, renforçant ainsi ce mouvement et son intégration en plus », a déclaré Kaufman.
Et c’est cette intégration qui est le plus inquiétant pour les dirigeants juifs, y compris le vice-président exécutif de la Conférence des présidents Malcolm Hoenlein, l’un des destinataires des lettres anti-BDS d’Hillary Clinton cette semaine.
« Particulièrement à une époque où l’antisémitisme est en hausse à travers le monde – notamment en Europe – nous avons besoin de répudier les efforts énergiques visant à calomnier et à saper Israël et le peuple juif », a écrit Clinton.
Dans une interview qui a eu lieu dans les bureaux du Times of Israel à Jérusalem dimanche Hoenlein a déclaré : « les appels au BDS se transforment rapidement en antisémitisme aux Etats-Unis ». Il a expliqué que son organisation se bat dans tous les secteurs de la société, y compris les équipes de « guerre juridique » chargés de soutenir les législations nationales et étatiques, ainsi que les cas individuels.
« BDS n’est jamais dans la critique d’Israël », a déclaré Hoenlein. C’est, plutôt, dit-il, un moyen d’attaquer l’Etat. Il s’est interrogé de manière rhétorique, s’ils se préoccupent autant des droits de l’Homme, pourquoi les partisans BDS n’appellent-ils pas au boycott contre les atrocités quotidiennes en Syrie, ou contre les massacres des Yézidis par l’EI ?
« BDS ne proteste pas contre une politique, c’est pour délégitimer Israël en utilisant ces questions. C’est une manière politiquement correcte d’attaquer », a poursuivi Hoenlein.
Une partie des efforts nationaux de la conférence est consacré au campus – les institutions qui moulent les esprits de la future élite de l’Amérique – pour qu’ils adoptent une définition de l’antisémitisme qui comprend la délégitimation d’Israël.
Sur les campus, la conférence se tourne vers les enseignants impliqués avec la communauté juive pour obtenir leur soutien, mais aussi vers les donateurs et les anciens élèves qui peuvent effectivement faire pression sur les présidents d’université.
Hoenlein a expliqué que beaucoup d’innocents étudiants sont dupés en pensant que BDS n’est pas un mouvement violent. « Mais il favorise la violence et le chômage », a-t-il ajouté.
Le BDS pro-étudiant juif
Il y a une tendance chez les étudiants juifs à promouvoir le mouvement BDS sur les campus.
Des preuves anecdotiques se retrouvent lorsque l’on voit parfois une majorité juive parfois écrasante aux réunions d’Etudiants pour la Justice en Palestine. Dans un discours récent dans un panel sur « Quel avenir pour Israël ? », qui a eu lieu au 92nd Street Y, le journaliste Peter Beinart a cité ces étudiants juifs pro-BDS comme un élément permanent.
« Notre tente, notre communauté juive, notre table de Seder, va devoir inclure les enfants juifs qui ne sont pas sionistes, y compris les enfants juifs qui sont impliqués dans le mouvement BDS. Parce que les enfants juifs sont surreprésentés dans le mouvement BDS. Vous pourriez trouver cela plus qu’effrayant, vous trouverez cela peut-être terrifiant. Et je comprends pourquoi vous le faites, mais cela est vrai », a déclaré Beinart.
« Chaque génération entend de nouveau la voix du Sinaï. Cette génération – l’entend d’une façon qui nous rend mal à l’aise radicalement… Nous entrons dans une ère où il ne va plus y avoir un consensus sioniste aux États-Unis, surtout si Israël continue sur sa trajectoire actuelle », a poursuivi Beinart.
Dans une conversation avec le Times of Israel cette semaine, le président des Fédérations juives d’Amérique du Nord, Jerry Silverman a affirmé qu’il ne fallait guère appeler cela une tendance mais plutôt « une très petite minorité ».
« Nous avons des jeunes, des jeunes adultes, qui je pense, croient en Israël et il y a eu des connexions créées avec Israël, mais ils ne croient pas toujours dans la politique israélienne », a précisé Silverman.
Sur la base des programmes tels que Taglit ou Masa, qui amènent un nombre important de jeunes en Israël, « il y a encore cette connexion-là, et je pense, qui est très forte, mais je ne pense pas qu’ils sont d’accord avec les politiques », a approfondi Silverman.
Hoenlein, cependant, est bien conscient de cette tendance.
« Nous n’inoculons pas nos enfants » contre le mouvement BDS, l’antisémitisme, et ils « deviennent victimes ou se sentent intimidés », a déclaré Hoenlein. En outre, les étudiants pro-israéliens ont peur de parler, de peur de l’isolement, a-t-il ajouté.
« Une partie du problème est qu’ils ne sont pas à l’aise avec l’information », a déclaré Hoenlein, qui soutient une éducation et des expériences plus jeunes en Israël.
« Nous devons commencer beaucoup plus jeune, et faire de Taglit [pour les 18-27 ans] leur deuxième exposition », a-t-il dit.
La communauté juive a aussi avoir besoin de contrer l’exposition des enfants au sentiment anti-Israël dès l’âge de sept ans auquel il pourrait être exposé pendant qu’ils regardent la télévision sans surveillance. « Nous empoisonnons les esprits de nos propres enfants », affirme-t-il.
Au lieu de créer des personnes informées qui peuvent endosser et disserter sur leurs propres idéologies, la jeunesse juive est trop souvent encore incertaine de ce que ces idéologies devraient être.
« Les enfants juifs n’ont pas plus d’informations que le public en général. Cela devrait être notre première priorité », a poursuivi Hoenlein.
À cette fin, la conférence a demandé à l’Université Bar-Ilan d’Israël de créer un programme gratuit d’information en ligne et équilibrée sur l’éducation d’Israël pour les écoles publiques et privées.
« Vous devez dire la vérité. Vous ne pouvez pas dire qu’Israël est une société parfaite, mais vous devez encourager [l’information] des faits précis », a-t-il dit, citant par exemple que peu de personnes parlent de la façon dont Gaza reçoit 700 camions d’aide humanitaire par jour.
« La plupart des adolescents juifs ne sont pas anti-Israël », a déclaré Hoenlein. « C’est bien pire que cela. Ils sont indifférents à Israël », conclut-il.
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