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Covid-19 : Israël va libérer environ 500 prisonniers en résidence surveillée

La décision s'applique aux détenus israéliens proches de la libération, qui purgent une peine pour des activités criminelles et ne sont pas considérés comme dangereux

Une ambulance quitte la prison d'Ayalon à Ramle (Crédit: Yossi Aloni/Flash90)
Une ambulance quitte la prison d'Ayalon à Ramle (Crédit: Yossi Aloni/Flash90)

Le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a décidé vendredi de libérer et placer quelque 500 prisonniers en résidence surveillée afin de réduire le risque d’une épidémie de coronavirus dans les prisons, a déclaré son bureau.

Il a ainsi accepté la recommandation du chef intérimaire du Service des prisons israéliennes, Asher Vaknin, d’autoriser les prisonniers sur le point d’être libérés à rentrer chez eux pendant une période de 30 jours.

La décision s’applique aux Israéliens qui purgent une peine pour des activités criminelles et qui ne sont pas considérés comme dangereux. Elle ne s’applique pas à ceux qui sont emprisonnés pour des délits liés à la sécurité ou au terrorisme.

Israël, comme beaucoup d’autres endroits dans le monde, est préoccupé par les conséquences mortelles d’une propagation du virus dans un système carcéral fermé.

Mardi, les centres pénitentiaires israéliens ont été fermés au monde extérieur, les détenus ne pouvant recevoir de visites, rencontrer leurs avocats ou bénéficier de permissions de sortie, selon le Service des prisons israéliennes.

L’autorité carcérale a fait des réserves de produits alimentaires, d’hygiène et de désinfection, ainsi que d’autres produits essentiels. Elle s’attend à ce que le confinement dure pendant une « période prolongée ».

Jusqu’à présent, aucun cas de Covid-19 n’a été signalé dans les prisons israéliennes. Cependant, le 12 mars, le Service des prisons a indiqué qu’elle avait isolé 119 détenus et 25 membres du personnel du centre de détention Russian Compound à Jérusalem après qu’une surveillante a signalé avoir été en contact avec une personne infectée.

Le Service des prisons gère 33 établissements pénitentiaires dans tout le pays, avec environ 20 000 prisonniers et 9 000 employés.

Des détenus manifestent contre les nouvelles règles adoptées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, notamment la suspension des visites de proches, sur le toit de la prison San Vittore à Milan, le 9 mars 2020. (Crédit : AP Photo/Antonio Calanni)

Des inquiétudes ont été exprimées dans plusieurs pays quant à la possibilité que le virus se propage rapidement dans un environnement carcéral fermé. L’Iran a libéré quelque 85 000 détenus cette semaine, alors que le nombre d’infections et de décès dans le pays continue d’augmenter.

Le Brésil et l’Italie ont tous deux connu des émeutes dans leurs prisons après que les autorités de ces pays ont interdit les permissions de sortie par crainte que les prisonniers n’introduisent le coronavirus dans les centres carcéraux à leur retour.

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