COVID-19 : Taux de positivité à 2,1 %, au plus bas depuis le 1er décembre
Le taux de transmission est au plus bas depuis octobre ; 4 millions d'Israéliens sont vaccinés et le ministère encourage un million de personnes éligibles à se faire vacciner
L’épidémie de coronavirus en Israël continue de diminuer rapidement grâce à la vaste campagne de vaccination, le taux de tests positifs atteignant son point le plus bas depuis plus de trois mois.
Selon les données du ministère de la Santé, le taux de positivité des tests enregistré mardi s’élevait à 2,1 %, confirmant la forte baisse enregistrée depuis janvier, où il était alors supérieur à 10 %.
Il s’agit du chiffre le plus bas relevé depuis le 1er décembre.
Les infections au coronavirus en Israël ont diminué de manière générale au cours des derniers mois, une baisse attribuée à la campagne de vaccination réussie du pays.
Le nombre de cas graves de COVID-19 est passé mardi sous la barre des 600 pour la première fois depuis plus de deux mois. Selon les données du ministère de la Santé, le nombre de cas graves s’élevait à 578 mercredi matin. Parmi eux, 270 sont dans un état critique.
Le nombre de cas graves a atteint un pic de 1 237 le 17 janvier et est passé pour la dernière fois sous la barre des 600 le 25 décembre.
Il y avait 25 941 cas actifs en Israël mercredi matin, dont 1 472 nouvelles infections confirmées mardi, ce qui porte le nombre total de cas depuis le début de la pandémie à 823 314.
Le nombre de décès s’élève à 6 051. Israël a un taux de mortalité de près de 695 pour 1 million d’habitants, selon l’organisation Our World in Data, basée à Oxford. La moyenne mondiale est de 340 pour 1 million d’habitants.
Eran Segal, biologiste informaticien à l’Institut scientifique Weizmann, a déclaré que le taux de reproduction de base diminue à un rythme beaucoup plus rapide qu’il ne l’était lorsqu’Israël a mis fin à son précédent confinement, une mesure considérée par de nombreux experts comme trop hâtive et ayant conduit à la troisième vague d’infections.
Le chiffre, qui mesure le nombre de personnes que chaque porteur du virus infecte en moyenne, était de 0,7 mercredi, le plus bas depuis octobre, ce qui indique que l’épidémie se calme. Il est en baisse malgré la réouverture générale de l’économie israélienne.
Parallèlement, un rapport d’un groupe de travail militaire chargé de conseiller le ministère de la Santé a montré que le nombre d’Israéliens entièrement vaccinés contre le COVID-19 a dépassé les 4 millions.
Les données montrent que 5 140 261 Israéliens ont reçu au moins la première dose du vaccin Pfizer et 4 362 416 ont reçu les deux doses.
En Israël, on considère que les gens sont complètement vaccinés une semaine après avoir reçu une deuxième dose. Quelque 4 011 000 personnes répondent à ce critère, selon le rapport.
Le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, s’est félicité de ce chiffre, en déclarant sur Twitter que « plus de 4 000 000 de personnes peuvent prétendre à un passeport vert depuis ce matin ».
Le passeport vert – contrairement au certificat de vaccination – peut également être obtenu par près de 800 000 Israéliens qui se sont rétablis du COVID-19. Environ 104 000 d’entre eux ont également reçu une dose de vaccin récemment.
« Il y a encore un million d’Israéliens qui peuvent se faire vacciner », a écrit Edelstein. La population israélienne compte environ 9,3 millions d’habitants, mais près de 3 millions d’entre eux ont moins de 16 ans, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas encore être vaccinés.
« Nous pouvons déjà voir à quel point le vaccin est efficace et à quel point le coronavirus est dangereux », a déclaré le ministre de la Santé. « Nous pouvons voir combien d’endroits ne sont ouverts qu’aux détenteurs du passeport vert. N’est-ce pas une honte pour vous d’être laissés pour
compte ? »
Des données réelles provenant d’Israël et publiées la semaine dernière par Pfizer et BioNTech, au sujet des données du 17 janvier au 6 mars, ont montré que leur vaccin est efficace à 97 % pour prévenir la maladie symptomatique et à 94 % contre la maladie asymptomatique.
Un haut responsable de la santé a déclaré lundi que, si l’épidémie en Israël était en nette régression, l’apparition de nouveaux variants du virus, susceptibles de résister davantage aux vaccins, restait une préoccupation majeure.