Israël en guerre - Jour 471

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Crowdfunding pour la défense de l’Anglaise « violée » par des Israéliens à Chypre

La famille crée une page GoFundMe pour couvrir les frais après le désistement de l'avocat pour "grave désaccord" ; la suspecte dit que ses aveux ont été obtenus sous la contrainte

Des officiers de police escortent une jeune femme britannique de 19 ans, (au centre), au tribunal de Famagusta dans la ville de Paralimni, à Chypre, lundi 29 juillet 2019. (AP/Petros Karadjias)
Des officiers de police escortent une jeune femme britannique de 19 ans, (au centre), au tribunal de Famagusta dans la ville de Paralimni, à Chypre, lundi 29 juillet 2019. (AP/Petros Karadjias)

Les parents de la Britannique de 19 ans qui fait face à des accusations à Chypre pour avoir prétendument accusé à tort 12 Israéliens de viol sont à la recherche de dons pour la défense juridique de leur fille après la démission de son avocat.

Une page GoFundMe créée vendredi vise à recueillir 18 000 dollars pour couvrir les frais juridiques de la jeune femme, qui risque jusqu’à un an de prison pour avoir porté plainte.

« Nous maintenons que la déposition a été faite sous la contrainte et en violation de ses droits, ce qui a entraîné l’échec de l’enquête initiale et des accusations de méfait public portées contre elle », peut-on lire dans la page, faisant référence à sa rétractation de la plainte.

Le collecteur de fonds indique que l’organisation Justice Abroad apportait une assistance juridique depuis le Royaume-Uni et qu’elle mettait sur pied une équipe juridique « pour contester les nombreuses violations de ses droits ».

Vendredi matin, le fonds juridique avait recueilli un peu plus de la moitié de l’objectif fixé à 18 000 dollars.

Mercredi, l’avocat de la jeune femme s’est retiré de l’affaire en raison d’un « grave désaccord » avec son client.

Andreas Pittadjis, l’avocat chypriotte de la jeune femme britannique qui a accusé un groupe d’Israéliens de viol collectif, s’exprime à la presse au Tribunal du district de Paralimni à Chypre, le 30 juillet 2019.
(Matthieu CLAVEL / AFP)

Andreas Pittadjis a déclaré que sa décision de démissionner avait été prise après consultation avec sa cliente et sa famille, mais qu’il ne voulait pas révéler la nature du litige ni la manière dont la femme avait l’intention de plaider.

« S’il vous plaît, n’interprétez pas ma démission comme si elle devait plaider coupable ou non coupable ou quoi que ce soit, car cela serait préjudiciable à sa défense et injuste pour elle aussi », a-t-il déclaré aux journalistes.

L’affaire a été ajournée jusqu’au 19 août pour permettre à la touriste britannique de trouver un nouvel avocat. Elle restera en garde à vue jusqu’à sa prochaine comparution devant le tribunal.

La démission de Me Pittadjis intervient après que les médias britanniques ont cité la femme affirmant qu’elle avait été forcée par les enquêteurs chypriotes à retirer sa plainte pour viol.

Michael Polak, un avocat britannique de Justice Abroad, a déclaré dans un communiqué que la suspecte s’était vue refuser une représentation légale, malgré des demandes et en violation de la Convention européenne des droits de l’homme.

Il a affirmé que les aveux présumés lui avaient été imposés et que les enquêteurs avaient clairement indiqué que si elle les signait, elle pourrait retourner à son hôtel, mais que si elle refusait, elle serait arrêtée.

Des suspects israéliens se couvrent le visage avec leur tee-shirt à leur arrivée au tribunal de Famagouste à Paralamni, Chypre, le 26 juillet 2019. (AP Photo/Petros Karadjias)

Le porte-parole de la police chypriote, Christos Andreou, a rejeté ces allégations comme étant « sans fondement ».

La touriste de 19 ans fait face à des accusations de « méfait public » qui s’accompagnent d’une peine maximale d’un an de prison et d’une amende d’environ 1 700 euros pour avoir prétendument fait cette fausse déclaration.

Elle a d’abord dit à la police que 12 Israéliens l’avaient violée le 17 juillet dans un hôtel de la station balnéaire d’Ayia Napa. Elle a dit que deux d’entre eux l’ont tenue par les bras alors qu’elle pleurait pour être relâchée pendant que leurs amis la violaient et la frappaient.

La police chypriote a immédiatement arrêté les Israéliens âgés de 15 à 18 ans, en retenant certains d’entre eux pendant près de deux semaines jusqu’à ce que la jeune femme retire sa plainte pendant l’interrogatoire, affirmant qu’elle avait eu des rapports sexuels consenti avec certaines des personnes soupçonnées de ces faits. L’adolescente aurait dit aux enquêteurs qu’elle avait porté plainte pour viol parce qu’elle se sentait « en colère et insultée » lorsque certains Israéliens ont filmé les relations sexuelles consenties avec certains d’entre eux.

Elle a par la suite changé son récit, affirmant que des agents des forces de l’ordre l’avaient forcée à avouer qu’elle avait fabriqué son rapport initial en lui refusant l’accès à un avocat et en menaçant de faire arrêter ses amis.

Entre-temps, les avocats représentant les Israéliens ont menacé de poursuivre la femme en dommages-intérêts au nom de leurs clients.

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