David Ezra, beau-père de Bar Refaeli, soupçonné de fraude fiscale
Le président du Neto Group a déclaré à l'Autorité fiscale que la somme de 475 000 euros mise en cause était destinée à des travaux dans sa résidence secondaire
Le beau-père de la top model israélienne Bar Refaeli, David Ezra, a été placé en liberté conditionnelle, lundi, après avoir été placé en détention. Il est soupçonné d’avoir tenté de faire passer de l’argent illégalement à la frontière alors qu’il partait à l’étranger.
Le juge Amir Shaked de la cour des magistrats de Jérusalem a libéré Ezra, président du conglomérat alimentaire Neto Group, après le dépôt d’une caution de 500 000 shekels, le dépôt d’une garantie par un tiers de 10 000 shekels. Il lui est par ailleurs interdit de quitter le pays pendant 90 jours.
Ezra, 72 ans, partait en Grèce pour y passer le week-end de Shavouot lorsqu’il a été arrêté par les personnels de sécurité de l’aéroport après la découverte, dans l’une de ses valises, de la somme de 475 000 euros en liquide. Il a expliqué aux enquêteurs de l’Autorité fiscale qu’il s’agissait d’un paiement pour des entrepreneurs qui travaillent actuellement dans une maison de vacances qu’il a achetée en Grèce.
L’Autorité fiscale a fait savoir qu’au cours de son interrogatoire, Ezra a admis qu’il était conscient que l’argent devait être déclaré lors de la sortie du pays, ajoutant qu’il ignorait où il devait le faire.
Yoav Sananes, l’avocat qui défend Ezra, a fait savoir que son client coopérait à l’enquête.
Ezra est le père d’Adi Ezra, l’époux de Refaeli et le directeur-général du Neto Group depuis que son père a fait de lui l’actionnaire majoritaire du conglomérat.
L’enquête ouverte sur le beau-père de Refaeli survient un an après la libération de prison de la mère de la top model, Tzipi Refaeli, qui avait purgé la moitié de sa peine dans le cadre d’une condamnation à 16 mois d’incarcération pour évasion fiscale.
La mère et la fille avaient été condamnées au mois de septembre 2020, mettant un terme à une longue affaire d’évasion fiscale qui aura souillé l’image d’une icône nationale autrefois chérie.
Elles avaient été reconnues coupables de ne pas avoir payé près d’impôt sur un revenu avoisinant les dix millions de dollars. Bar Refaeli avait écopé de neuf mois de travaux d’intérêt général et la mère et la fille avaient du verser une amende de 2,5 millions de shekels en plus du paiement des impôts dus à l’État.