Depuis le 7 octobre, la Chine laisse l’antisémitisme se propager sur Internet – Washington
L'envoyé adjoint américain chargé de la lutte contre l'antisémitisme souligne que Pekin contrôle étroitement le contenu numérique chinois
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Les contenus antisémites sur l’Internet chinois, étroitement contrôlé, ont grimpé en flèche depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, selon un haut responsable de l’administration Biden.
« Ce que nous avons vu après le 7 octobre, c’est un changement radical sur les réseaux sociaux en Chine. L’antisémitisme est devenu plus déconnecté, plus libre », a déclaré lundi Aaron Keyak, envoyé adjoint américain chargé de la lutte contre l’antisémitisme, au Washington Post.
« Parce que nous savons que l’Internet chinois n’est pas libre, il s’agit d’une décision consciente du gouvernement chinois de permettre à ce type de rhétorique d’augmenter considérablement », a précisé Keyak.
« Il ne s’agit pas d’une sorte de hausse, mais d’un tsunami de rhétorique antisémite qui a été autorisé à se répandre sur les réseaux sociaux chinois », a affirmé Keyak.
« Ce type d’augmentation drastique, qui s’est maintenue depuis le 7 octobre et qui provient de Chine, n’est pas le fruit du hasard. »
Le gouvernement chinois nie encourager ou autoriser l’antisémitisme à se propager en ligne.