Des cas de virus découverts sur 17 vols de retour d’Ukraine et de Biélorussie
Certains voyageurs hassidiques auraient embarqué à destination de Tel-Aviv malgré des symptômes de Covid, refuseraient les tests, la recherche de contacts et la quarantaine

Des individus porteurs de coronavirus confirmés ont été identifiés sur 17 vols à destination de Tel-Aviv en provenance d’Ukraine et de Biélorussie, ont déclaré de hauts fonctionnaires du ministère de la Santé à la Douzième chaîne mardi.
Le pèlerinage annuel pendant la fête de Rosh HaShana à Ouman, en Ukraine, qui attire habituellement des dizaines de milliers de pèlerins juifs hassidiques, a été interrompu cette année en raison de la pandémie.
Malgré les avertissements du ministère de la Santé, des milliers d’Israéliens ont toutefois afflué en Ukraine sur le lieu de pèlerinage du rabbin Na’hman de Breslev, avant que Kiev ne ferme ses frontières en septembre pour éviter une épidémie.
Des milliers d’autres se sont ensuite rendus en Biélorussie voisine pour tenter de franchir la frontière avec l’Ukraine, mais ont été bloqués par les autorités locales.
De nombreux pèlerins sont depuis rentrés en Israël – certains atteints de Covid-19.
Certains pèlerins ont pris l’avion pour Tel-Aviv tout en présentant des symptômes de la maladie, ont rapporté les responsables de la santé à la Douzième chaîne.
D’autres ont refusé de coopérer à la recherche des contacts ou de se faire tester, ont-ils ajouté.
« C’est un échec après l’autre », a déploré un fonctionnaire non nommé. « Ils ne veulent pas se faire tester, ne veulent pas coopérer et ne déclarent pas qu’ils sont en quarantaine. Cela va simplement nous nuire à tous ».
חולי קורונה מאומתים התגלו ב-17 טיסות שחזרו מאומן לישראל. משרד הבריאות: « הם לא מוכנים להיבדק, לא מוכנים לשתף פעולה ולא מצהירים על בידוד » > https://t.co/ntASkdzH4X@yollancohen pic.twitter.com/emGkjvMw98
— החדשות – N12 (@N12News) September 29, 2020
Avant la fête de Rosh HaShana, le 18 septembre, le pèlerinage avait constitué une importante pomme de discorde entre les dirigeants ultra-orthodoxes et les responsables de la santé, qui craignaient que le virus ne se propage parmi les fidèles et les voyageurs très nombreux.