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« Contre Marine et contre Macron » : heurts entre « anti-fascistes » et policiers à Paris

2 blessés et 3 interpellations ; Les forces de l'ordre, déployées en nombre, avaient préventivement stoppé la circulation vers cette place emblématique de l'Est parisien

Affrontements entre militants "antifa" et forces de police après l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle française, à Paris, le 23 avril 2017. (Crédit : Thomas Samson/AFP)
Affrontements entre militants "antifa" et forces de police après l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle française, à Paris, le 23 avril 2017. (Crédit : Thomas Samson/AFP)

Plusieurs centaines de jeunes étaient rassemblés dimanche soir sur la place de la Bastille à Paris à l’appel de mouvements « antifascistes » qui entendent organiser une « nuit des barricades » au soir du premier tour de la présidentielle, a constaté un journaliste de l’AFP.

A l’annonce des premières estimations à 20H00, donnant le candidat du mouvement En Marche! Emmanuel Macron et celle du Front national Marine Le Pen en tête du premier tour, quelque 300 manifestants jusque-là réunis sur les marches de l’Opéra Bastille ont commencé à tourner autour du rond-point aux cris de « Paris debout sous les toits ».

Les forces de l’ordre, déployées en nombre, avaient préventivement stoppé la circulation vers cette place emblématique de l’Est parisien.

Un organisateur au micro à appelé tout le monde à venir manifester « contre Marine et contre Macron ».

« Quel que soit le résultat nous ne le reconnaîtrons pas ! », avait lancé un manifestant au micro sous les acclamations de jeunes souvent habillés en noir, juste avant l’annonce des premières estimations. Un premier fumigène rose a aussi été allumé.

« Paris, Paris, antifas! », criaient déjà certains d’entre eux en début de soirée tandis des CRS étaient déployés en masse dans les rues adjacentes à la place de la Bastille.

« On est venus protester contre la mascarade que représente cette élection », a déclaré a l’AFP un manifestant sous couvert d’anonymat.

« Tous les principaux candidats, Macron, Fillon, Le Pen, ne sont là que pour perpétuer le règne de l’oligarchie qui confisque le pouvoir et vole les richesses au peuple. Ils n’ont aucune légitimité, il y a donc une crise de représentativité grave en France », a-t-il estimé.

Les forces de l’ordre ont chargé les manifestants qui avaient pris position sur le rond-point de la place de la Bastille et les marches de l’Opéra, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils ont essuyé des jets de bouteilles et de pétards de la part des jeunes, dont souvent vêtus de noir et cagoulés.

Une source policière a également fait état de quelques jets de projectiles vers les forces de l’ordre.

Les pompiers ont dit à l’AFP avoir pris en charge deux blessés: un jeune adulte qui présente un trauma facial, ainsi qu’une jeune fille mineure en « urgence relative » avec des plaies au visage et au cou.

L’adolescente de 15 ans a été blessée « dans une charge des CRS », a rapporté à l’AFP sa mère, qui a vu sa fille « par terre en sang ». « On est venues manifester notre désarroi par rapport aux candidats présents », a-t-elle expliqué.

« On est venus protester contre la mascarade que représente cette élection », a déclaré à l’AFP un manifestant sous couvert d’anonymat.

« Tous les principaux candidats, Macron, Fillon, Le Pen, ne sont là que pour perpétuer le règne de l’oligarchie qui confisque le pouvoir et vole les richesses au peuple. Ils n’ont aucune légitimité, il y a donc une crise de représentativité grave en France », a-t-il estimé.

Les manifestants ont ensuite joué au chat à la souris toute la soirée avec les forces de l’ordre dans l’Est de Paris, scandant « tout le monde déteste la police ».

Cinq voitures ont été brûlées dans le Xe arrondissement de la capitale, selon la préfecture de police. Les manifestants ont aussi dégradé des vitrines d’agences bancaires et des abribus et renversé des poubelles.

En passant devant des personnes attablées aux terrasses de café, qui les regardaient médusées, des manifestants ont lancé: « Macron! C’est les banquiers qui ont gagné et vous êtes contents! ».

Quelques manifestations se sont également déroulées en province. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, il y a eu plusieurs interpellations à Nantes, où des centaines de personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant « Ni banquier, ni raciste » et aux cris de « Nantes debout soulève toi, ni Le Pen, ni Macron », a constaté un photographe de l’AFP.

Des manifestants ont lancé des cocktails Molotov et cassé quelques vitrines d’agences bancaires. Les forces de l’ordre, présentes en nombre, ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogène et de désencerclement, ainsi que par des tirs de gomme-cogne.

A Rennes en revanche, une manifestation interdite d’une centaine d’antifascistes s’est déroulée sans affrontements.

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