Des enfants de la Shoah, de l’enfer au paradis – une idée de Leonard Montefiore
Une nouvelle fiction montre comment les enfants, amenés des camps au paradis tranquille de la région de Lake District, ont appris à s'adapter pour redevenir des êtres humains
LONDRES – Niché à l’extrême nord-ouest du pays, le Lake District est l’une des régions les plus pittoresques et les plus isolées d’Angleterre. Il s’agit d’un paysage romantique de lacs glaciaires profonds, de montagnes escarpées et de vallées et villages pittoresques. C’est l’une des destinations de vacances les plus populaires du Royaume-Uni.
Mais à l’été 1945, elle allait servir de lieu de refuge, de récupération et de repos aux enfants et aux jeunes qui, quelques semaines auparavant, avaient vécu et assisté à des scènes d’horreur et de souffrance inimaginables dans les camps de la mort nazis d’Europe.
L’histoire des 300 survivants de la Shoah transportés par avion de Prague au Royaume-Uni en août 1945 est le sujet d’une fiction de la BBC, « The Windermere Children », qui a été diffusée le 27 janvier pour marquer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Le téléfilm, qui sera également présenté sur la chaîne allemande ZDF, s’appuie sur les témoignages à la première personne de certains des survivants.
L’un d’entre eux, Jack Aizenberg, un adolescent qui a survécu à Buchenwald et à une marche de la mort de 320 km, avait décrit leur transfert comme un « voyage de l’enfer au paradis » dans un documentaire de la BBC en 2010.
D’autres se sont souvenus de sentiments similaires lors de leur arrivée dans le Lake District. « Quand nous nous sommes levés le matin, nous avons vu où nous étions à Windermere. Quel endroit magnifique », avait raconté Minia Jay, qui, contrairement à ses parents et à cinq de ses six frères et sœurs, a survécu à Auschwitz. « Les environs, les collines et les jolies maisons, on aurait dit des tableaux… Après toute cette horreur, après tout ce que nous avions traversé pour venir à cet endroit, nous ne pouvions pas croire qu’un tel endroit puisse exister ».
Le voyage des enfants vers la Grande-Bretagne avait été entrepris en juin 1945, lorsque le ministère de l’Intérieur britannique a accédé à la demande du philanthrope Leonard Montefiore d’accorder à près de 1 000 enfants déplacés la permission de venir au Royaume-Uni. Montefiore était l’un des fondateurs du Central British Fund for German Jewry (CBF, aujourd’hui World Jewish Relief), qui avait sauvé environ 65 000 Juifs de l’Europe nazie avant la Seconde Guerre mondiale.
Lors d’une visite en Europe à la fin de la guerre, Leonard Montefiore avait eu l’idée d’utiliser des avions de la RAF revenant au Royaume-Uni avec des soutes vides pour ramener des enfants rescapés. Les hauts fonctionnaires du ministère recommandèrent au secrétaire d’État à l’Intérieur d’accepter la proposition, déclarant qu’ils auraient « aimé éviter tout projet visant à faire entrer davantage de réfugiés en Grande-Bretagne, mais il est évident que cette proposition concernant les enfants recevra [beaucoup] de sympathie de la part du public ».
L’accord du ministère était toutefois assorti de la condition que les enfants soient pris en charge par les organisations de réfugiés et qu’elles s’occupent également de la logistique, notamment des examens de santé. Le CBF lança alors un appel de fonds d’un million de livres (81 millions d’euros d’aujourd’hui). « C’EST VOTRE DEVOIR », indiquaient les publicités, pour aider à rendre ces enfants « heureux et en bonne santé » à nouveau.
Grâce au succès de l’appel, 732 enfants âgés de 8 à 16 ans (dont environ 80 filles) ont finalement été amenés dans le pays. Trois cents d’entre eux furent choisis pour aller dans le Lake District. Le ministère avait toutefois été prévenu que les enfants n’auraient probablement pas de papiers d’identité ni de preuve d’âge.
Les enfants de Windermere s’envolent vers un foyer temporaire
Les 300 « enfants de Windermere » avaient pour la plupart été libérés de Theresienstadt en mai 1945. Leur histoire a fait l’objet de recherches et de documentations méticuleuses par le Lake District Holocaust Project, qui accueille aujourd’hui une exposition permanente à la bibliothèque de Windermere, et a joué le rôle de conseiller pour le téléfilm de la BBC de ce mois-ci. Le projet a également recueilli les témoignages oraux inestimables d’enfants, dont cet article s’inspire largement.
Deux mois après que le feu vert du gouvernement britannique, 10 bombardiers Stirling convertis issus du 196e escadron qui rapatriaient le personnel de l’armée de l’Air tchèque ont quitté le Royaume-Uni pour Prague.
Le jour suivant, le 14 août 1945, les enfants ont été récupérés dans la capitale tchèque et ont entamé leur voyage. Les enfants étaient accompagnés dans chaque avion par un petit groupe d’adultes. Au nombre de 35, ils comprenaient 11 Polonais et Allemands qui avaient été chargés de s’occuper des enfants une fois arrivés en Grande-Bretagne.
Minia Jay se souvient des enfants assis par terre dans les bombardiers surpeuplés (le mauvais temps sur la route de Prague avait restreint le plan initial qui prévoyait l’utilisation de 22 avions), dont beaucoup étaient malades à cause des turbulences. Pour la soulager de la surpopulation de l’avion, le pilote l’a fait entrer avec une autre fille dans le cockpit pour la durée du vol. Pendant le voyage, il leur a offert du chocolat – la première fois qu’elle en goûtait depuis six ans. Bien qu’elles ne parlassent pas anglais, Minia Jay comprit ce qu’il voulait dire en leur disant que l’avion survolait l’Allemagne.
À 17 heures cet après-midi-là, le premier des avions atterrit sur la base de la Royal Air Force à Crosby-on-Eden dans le Cumbria (aujourd’hui l’aéroport de Carlisle Lake District), le dernier ayant atterri près de quatre heures plus tard. Leonard Montefiore et le directeur général de la CBF participèrent à la petite fête de bienvenue. « Le comportement des enfants a été exceptionnellement bon, toutes les instructions ont été immédiatement respectées », ont indiqué les agents de l’immigration britannique dans leur rapport.
Une flotte de bus et de camions de l’armée partit alors de l’aérodrome en direction du domaine de Calgarth, à environ un kilomètre du lac Windermere, au niveau du pont Troutbeck. Il avait été construit pendant la guerre pour loger les ouvriers de l’usine de « bateaux volants » [hydravions] de Short Sunderland, située à proximité, qui avait été déplacée à cet endroit pour éviter les bombardements ailleurs dans le pays. Le village disposait d’une cantine, de magasins et d’une salle de divertissement.
« Je n’oublierai jamais l’odeur des draps frais en lin dans lesquels j’ai dormi cette première nuit », commentait Ben Helfgott, qui avait 15 ans à son arrivée, dans le documentaire de 2010 de la BBC.
« C’était la première fois que je dormais dans un lit au lieu d’une paillasse depuis plus de trois ans, et cela faisait encore plus longtemps que je n’avais pas vu des draps propres. Je ne me souviens pas d’avoir jamais eu une meilleure nuit de sommeil que la première que j’ai passée à Windermere. Je dormais dans un baraquement, mais pour moi, c’était un palais », relatait Ben Helfgott.
D’autres enfants ont exprimé des sensations similaires. « J’avais une petite chambre avec un petit lit simple et une brosse à dents et du dentifrice, des choses que je n’avais pas vues depuis des années », rapportait Hannah Smith. « Je ne savais pas quoi en faire. Vous n’aviez pas de tels luxes… Cela m’a fait une telle impression. Je l’ai regardé et c’était si beau, avec un beau savon et une serviette de toilette. »
Mayer Hersh, qui a survécu à l’internement dans une série de camps, dont Auschwitz et Buchenwald, a expliqué pourquoi leur prise en charge signifiait tant pour les enfants. « Chacun d’entre nous avait une petite pièce, un petit box, avec une petite armoire pour y mettre ses affaires », s’est-il souvenu. « Bien sûr, nous n’avions rien à mettre dans l’armoire, car tout ce que nous avions, c’était ce que nous avions sur le dos. Mais nous nous sentions vraiment bien. Nous avions un merveilleux lit propre. Des draps blancs. Un par personne. Nous nous sentions des êtres humains. Nous étions traités de la façon la plus humaine possible, avec dignité. »
Le petit-déjeuner du premier matin s’est également révélé être un régal pour beaucoup d’enfants. « Toute cette nourriture », raconte Icek Alterman, « Nous avions les yeux exorbités et… et comme nous n’avions pas l’habitude de nous procurer de la nourriture, nous attrapions et prenions un tas de choses, les fourrant dans notre chemise ou notre pantalon. Comme des animaux sauvages, pourrait-on dire. » C’était « une période heureuse, très heureuse ».
Mayer Hersh s’est également rappelé comment les enfants réagissaient à une nourriture abondante après avoir souffert de la faim et des privations pendant des années. Dans la salle à manger, a-t-il raconté, ceux qui étaient assez rapides se remplissaient les poches de pain beurré qui avait été mis sur les tables. « Les responsables nous ont emmenés dans la cuisine et nous ont montré combien de piles de pains ils avaient reçues et nous ont expliqué que d’autres arriveraient demain ». Les enfants ont été informés : « Pas besoin de faire ça ». « Nous avons vite appris », a-t-il indiqué.
La vie au paradis
L’adaptation – de la brutalité des camps à la tranquillité du Lake District – a naturellement pris du temps. « C’était un monde complètement nouveau », a déclaré Harry Spiro. « On se disait : est-ce que c’est la vraie vie ? Il a fallu beaucoup de temps pour se convaincre que la vie n’est pas ce que l’on a été obligé de faire et ce que les gens peuvent faire – ce que les gens ont fait – les uns envers les autres, et tout à coup vous voyez des gens autour de vous, qui prennent soin de vous, qui vous acceptent pour ce que vous êtes. C’était complètement différent ».
Berek Obuchowski l’a dit plus simplement. « Ils se sont si bien occupés de nous. Les gens étaient des anges. »
Simon Block, le scénariste de « The Windermere Children », a noté à quel point la tâche de ceux qui s’occupaient des enfants devait être difficile. « Comme aucun enfant dans l’histoire n’a vécu ce que ces enfants ont vécu, il n’y avait pas de précédent sur lequel s’appuyer pour ces hommes et ces femmes », a-t-il écrit. « Pas de manuels scolaires. Pas de documents de recherche. Ils ont dû procéder presque entièrement à l’aveugle. »
Les enfants ont passé le plus clair de leur temps à retrouver leurs forces et leur santé. Ils ont été encouragés à jouer au football et au volley-ball, à faire des randonnées et à nager ou à faire du bateau sur les lacs.
« Je suis allé nager dans l’eau froide », se souvient Helfgott, qui représentera plus tard la Grande-Bretagne aux Jeux olympiques de 1956 et 1960 en tant qu’haltérophile ayant remporté plusieurs médailles. « Nous sommes restés là d’août à décembre, et je n’oublierai jamais la splendeur des feuilles d’automne. »
Le Dr Oscar Friedmann, psychologue et réfugié juif d’Allemagne, avait été chargé de s’occuper des enfants. Sa philosophie était simple : pour faciliter leur réhabilitation et les ramener dans la société civilisée, les enfants devaient bénéficier de la plus grande liberté possible. Seules les règles qui pouvaient être expliquées simplement aux enfants devaient leur être imposées.
Pour faciliter leur réhabilitation et les ramener dans la société civilisée, les enfants devaient bénéficier d’un maximum de liberté
Mais il ne s’agissait pas que de jeu – les enfants ont également appris l’anglais de base, bien que Maureen Livingston, une puéricultrice qui s’occupait également des enfants, se soit souvenue qu’ils n’avaient « aucune langue, ils parlaient quelques mots de russe, quelques mots d’allemand, quelques mots de polonais et c’était leur langue ».
Les horreurs qu’ils avaient vécues les ont cependant unis. Ils étaient, selon Maureen Livingston, « comme un groupe, ils pensaient comme un groupe, ils agissaient comme un groupe ».
L’arrivée des enfants ne s’est pas faite sans incident. Certains ont reçu des sous-vêtements provisoires en attendant l’arrivée de vêtements adaptés, comme l’a découvert une habitante du quartier lorsqu’elle a rencontré les garçons pour la première fois.
« Je rentrais de l’école à pied quand j’ai vu une grande bande blanche qui venait vers moi dans la rue. Je ne savais pas ce que c’était », a relaté Jennifer Jewell au magazine Lancashire Life.
« En me rapprochant, je me suis rendu compte que c’était une longue file de garçons. Ils étaient arrivés de Pologne, mais pas leurs nouveaux vêtements. Mais cela ne les a pas arrêtés, alors ils marchaient dans les rues avec leurs blouses et leurs sous-vêtements blancs.
Elle a poursuivi : « Il y avait des garçons charmants. Une partie du lac était autrefois délimitée par un cordon pour faire une piscine, et les garçons y étaient souvent. Ils étaient tous si heureux et reconnaissants d’avoir été amenés ici. Il était difficile de croire les atrocités qu’ils avaient vues et vécues. Ils ont dit que venir à Windermere était comme être au paradis ».
Des incidents occasionnels ont également eu lieu, comme le fait que les jeunes ignoraient que, contrairement aux États-Unis et en Israël, les Britanniques conduisaient à gauche de la route.
« Nous avons commencé à vivre aussi normalement que possible », a rapporté Arek Hersh au journal Observer au début du mois. Des enfants nous ont apporté des vélos et nous ont dit : « Allez, allez faire un tour ! Nous ne comprenions pas ce qu’ils disaient, mais ils nous ont donné un vélo. Nous sommes donc allés sur la route principale, et nous faisions du vélo sur le côté droit, alors ils ont klaxonné comme des fous, en criant depuis les voitures. Nous ne savions pas ce qu’ils nous criaient. Nous ne connaissions pas un seul mot d’anglais ! Mais nous avons vite compris, et nous sommes allés au cinéma, à six pence la place, et c’était très bien, nous avons mené notre propre vie, et tout s’est bien passé ».
Certains des villageois ont cependant rappelé que les enfants prenaient les vélos des habitants à l’extérieur de leurs maisons sans leur demander leur permission. « Ils les ont cependant ramenés », a assuré en riant Velma Smith. « ‘Je vais vous donner des bonbons’, disaient-ils. »
Spiro a déclaré qu’il n’avait « jamais constaté de ressentiment » de la part de la population locale. Il s’est également souvenu que le manque de maîtrise de l’anglais n’empêchait pas certains des garçons de rencontrer des filles locales. « La nature est ce qu’elle est, le langage corporel joue un rôle important », a-t-il plaisanté.
Des cicatrices de leur séjour en enfer
La joie que les enfants ont racontée concernant leur arrivée au lac Windermere contraste avec la façon dont ils sont apparus à certains habitants de la région.
« Je n’avais jamais vu des jeunes de cet âge… qui étaient si solennels, si tristes », se souvient un jeune professeur stagiaire, Colin Heighton. « Ils ne montraient aucun signe de plaisir de quelque manière que ce soit. »
« Ils étaient dans un état terrible. Ils avaient encore des marques de blessures là où ils avaient été battus ou frappés », a confirmé John Jones. « On se sentait très, très désolés pour eux tous. »
Kevin Coulter, un adolescent du coin, se trouvait dans un hôpital près de Windermere lorsque Mendel Preter, l’un des enfants rescapés, a également été admis et placé dans le lit voisin.
« Je supposais qu’il avait environ 12 ans, mais il en avait en fait 16, mais c’est ce à quoi il ressemblait », se souvient Kevin Coulter. « Il était très frêle. Même à mon jeune âge, je pouvais voir que ses yeux étaient comme s’ils regardaient dans le vide, comme s’il n’avait aucun sentiment. Il était très, très maigre et effrayé, timide ». Un rabbin a fait les présentations entre les deux adolescents et a demandé au jeune Anglais de s’occuper de Mendel Preter, en lui passant un dictionnaire qui leur a permis de communiquer.
Les maladies physiques étaient plus faciles à traiter que les profondes cicatrices psychologiques que les nazis avaient infligées aux enfants. Il était hélas très rare que l’arrivée du courrier après le petit-déjeuner apporte des nouvelles de la survie des parents disparus.
Néanmoins, Harry Spiro pensait qu’il était « bon que nous soyons tous ensemble… Je pense que si nous avions été répartis en petits groupes tout de suite, peut-être que nous ne nous en serions pas sortis aussi bien équilibrés que nous l’étions ».
Le sort des enfants de Lake District devait inévitablement prendre fin et au début de 1946, tous étaient partis pour des foyers et de nouvelles maisons dans tout le Royaume-Uni.
La fiction de la BBC reflète cependant l’intérêt continu pour cette histoire. L’été dernier, un prix du National Lottery Heritage Fund a permis de réaliser des fouilles et des études archéologiques sur le site de l’ancien domaine de Calgarth, qui avait été démoli au milieu des années 60. L’émission de la BBC « Digging for Britain » a présenté un reportage sur les fouilles le mois dernier.
Mais comme le scénariste Block l’a clairement indiqué, l’histoire n’est pas seulement une question d’histoire. Selon lui, les événements d’il y a 75 ans ont plutôt des parallèles avec la crise actuelle des migrants en général, et le traitement des enfants réfugiés en particulier.
Ce point a également été soulevé par l’un des descendants les plus connus des survivants. En 2018, Robert Rinder – l’animateur d’une téléréalité judiciaire – est apparu dans un épisode de l’émission généalogique de la BBC « Who Do You Think You Are » (Qui pensez-vous être ?). Pour l’occasion, il s’est rendu à Windermere pour voir où son grand-père, Morris Malenicky, l’un des 300 enfants, était arrivé en Grande-Bretagne.
« Ces garçons et ces jeunes hommes sont arrivés à Windermere et ont eu des familles extrêmement imprégnées de cet amour débordant de l’Angleterre », a-t-il commenté lors de la diffusion de l’émission.
« Ce n’est pas surprenant – imaginez que le Lake District soit votre première vision de l’Angleterre, et d’être accueilli si chaleureusement par cette communauté rurale. Nous sommes tous venus pour en profiter ».
... alors c’est le moment d'agir. Le Times of Israel est attaché à l’existence d’un Israël juif et démocratique, et le journalisme indépendant est l’une des meilleures garanties de ces valeurs démocratiques. Si, pour vous aussi, ces valeurs ont de l’importance, alors aidez-nous en rejoignant la communauté du Times of Israël.
Nous sommes ravis que vous ayez lu X articles du Times of Israël le mois dernier.
C'est pour cette raison que nous avons créé le Times of Israel, il y a de cela onze ans (neuf ans pour la version française) : offrir à des lecteurs avertis comme vous une information unique sur Israël et le monde juif.
Nous avons aujourd’hui une faveur à vous demander. Contrairement à d'autres organes de presse, notre site Internet est accessible à tous. Mais le travail de journalisme que nous faisons a un prix, aussi nous demandons aux lecteurs attachés à notre travail de nous soutenir en rejoignant la communauté du ToI.
Avec le montant de votre choix, vous pouvez nous aider à fournir un journalisme de qualité tout en bénéficiant d’une lecture du Times of Israël sans publicités.
Merci à vous,
David Horovitz, rédacteur en chef et fondateur du Times of Israel