Israël en guerre - Jour 465

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Des familles d’otages reprochent à Netanyahu de s’opposer à la fin de la guerre

Elles dénoncent les propos tenus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a affirmé qu'Israël ne cherchait qu'à conclure un accord partiel avec les otages.

Des membres de la famille et des militants marquant le 25e anniversaire de l'otage Matan Zangauker lors d'une manifestation pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, à Tel Aviv, le 18 décembre 2024. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90).
Des membres de la famille et des militants marquant le 25e anniversaire de l'otage Matan Zangauker lors d'une manifestation pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, à Tel Aviv, le 18 décembre 2024. (Crédit : Arie Leib Abrams/Flash90).

Un groupe de familles d’otages s’est indigné des récents propos du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a affirmé qu’Israël ne cherchait qu’à conclure un accord partiel avec les otages.

« Je ne vais pas accepter de mettre fin à la guerre avant d’avoir éliminé le Hamas », a-t-il déclaré au Wall Street Journal dans une interview publiée vendredi.

« Nous n’allons pas les laisser au pouvoir à Gaza, à 48 kilomètres de Tel Aviv. Cela n’arrivera pas, » a-t-il ajouté.

Ses opposants ont prévenu que cela laisserait la majorité des 100 otages restants à Gaza pour une durée indéterminée.

Le groupe terroriste palestinien du Hamas affirme également depuis longtemps qu’il n’acceptera pas de libérer les otages s’il n’a pas la garantie que la première phase du cessez-le-feu en cours de négociation passera ensuite à une deuxième phase et à une troisième phase – avec une cessation permanente des hostilités sera convenue.

En réaction à cette interview, la mère de l’otage Matan Zangauker a déclaré que l’engagement de Netanyahu de ne pas mettre fin à la guerre avant l’élimination du Hamas constituait « une nouvelle tentative de torpiller la libération des otages ».

Des manifestants défilant de la Place Safra jusqu’à la Place de Paris, appelant à la libération des otages, , à Jérusalem, le 21 décembre 2024. Sur la banderole, on peut lire : « Ils sont tous humanitaires », en référence à la sélection des otages qui seront restitués dans le cadre d’un accord de libération d’otages. (Crédit : Orna Kupferman/Mouvement de protestation)

« Le même Premier ministre qui n’a délibérément pas agi pour remplacer le gouvernement du Hamas s’en sert maintenant comme excuse pour prolonger la guerre et pour abandonner les otages. Il veut les enterrer dans des tunnels », a déclaré Einav Zangauker.

De plus, elle a affirmé que « la fin de la guerre, dans le but de rapatrier tous les otages, n’est ni un obstacle ni un prix à payer, c’est l’objectif. Le peuple veut que les otages soient rendus, il veut mettre fin à la guerre et il veut que la normalité soit rétablie. Les otages ne survivront probablement pas un mois de plus, nous avons besoin d’un accord global maintenant ».

La cousine de l’otage Ofer Calderon, Yifat, a dénoncé les « messages contradictoires émanant de la hiérarchie politique israélienne.

Quelques jours avant les propos tenus par Netanyahu au Wall Street Journal, le ministre de la Défense, Israel Katz, avait affirmé qu’un accord visant à libérer tous les otages restants était imminent. Un membre important de l’équipe israélienne chargée des pourparlers relatifs aux otages avait ensuite, semble-t-il, reproché à Katz d’avoir fait des déclarations irresponsables qui entravaient les efforts déployés pour parvenir à un accord.

Dans sa propre réponse à Netanyahu, Danny, le frère de l’otage Itzik Elgarat, a exhorté le Premier ministre à « regarder les familles dans les yeux – vous nous avez humiliés, vous nous avez piétinés, vous nous avez transformés en ennemis. La seule chose qui vous reste à faire est d’accomplir la volonté du peuple : mettre fin à la guerre et ramener tout le monde ».

Par ailleurs, l’armée israélienne a publié un communiqué dans lequel elle a présenté ses excuses à la famille de l’otage Nimrod Cohen pour l’avoir invitée à un événement destiné aux familles endeuillées. Leur fils, en captivité à Gaza, serait toujours en vie.

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