Des graffitis anti-israéliens dans des toilettes de l’université de Columbia
Sur l'un des murs, l'inscription "Welcome Shitman", en référence à la présidente par intérim Claire Shipman, ainsi que des triangles rouges renversés - un symbole qui est utilisé par le Hamas pour indiquer des cibles israéliennes

Des toilettes ont été vandalisées à l’université de Columbia lors de la visite, jeudi, de la nouvelle présidente du campus, à l’aide de graffitis anti-israéliens.
Sur l’un des murs, l’inscription « Welcome Shitman », en référence à la présidente par intérim Claire Shipman, ainsi que des triangles rouges renversés – un symbole qui est utilisé par les terroristes palestiniens du Hamas pour indiquer des cibles israéliennes – ainsi que « F..CK le coup d’état de l’administration » et « free PALESTINE ».
Les images de cet acte de vandalisme ont été partagées par CU Apartheid Divest, un groupe anti-israélien à l’avant-garde des manifestations sur le campus, qui a qualifié Shipman de « dictatrice universitaire soutenu par l’AIPAC ».
Des tracts portant l’inscription « Shitman ! Shitman ! Nous vous connaissons. Vous arrêtez aussi vos étudiants », ont été placés dans les toilettes. Ils arboraient le symbole des Étudiants pour une société démocratique de Columbia, un autre groupe anti-israélien du campus.
SUBMISSION: A group of anonymous actionists welcomed @Columbia’s new AIPAC-backed university dictator Claire Shipman with a redecoration of Columbia’s bathrooms during her campus visit.
Who is Columbia's latest President – the third in under two years????? pic.twitter.com/1Da3ImZFmE
— CU Apartheid Divest (CUAD) (@ColumbiaBDS) April 3, 2025
Au printemps dernier, Columbia était devenu l’épicentre d’un mouvement de protestation d’étudiants anti-israéliens et pro-palestiniens. Ces manifestations avaient entraîné des critiques de la part de politiciens démocrates et républicains, de donateurs et de certains étudiants et professeurs.
Le mois dernier, Columbia a accepté une série de changements exigés par l’administration Trump – des changements présentés comme condition préalable au rétablissement d’un financement fédéral de 400 millions de dollars que le gouvernement avait retiré en raison de la prise en charge problématique, de la part de l’institution, du problème de l’antisémitisme sur le campus dans le contexte des manifestations pro-palestiniennes.
Le conseil d’administration a nommé sa coprésidente, Shipman, présidente intérimaire de l’université, la semaine dernière.