Des milliers de manifestants devant le domicile du Premier ministre à Césarée
Un concert de klaxons et des slogans "Ils n'ont plus le temps, ramenez-les maintenant" et "Jusqu'à ce qu'il parte, jusqu'à ce qu'il assume" pour exiger un accord et le retour des otages
Plusieurs centaines de militants se sont réunis pour manifester à Césarée à une intersection, dans le nord de la ville, non loin de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Jusqu’à ce qu’il s’en aille, jusqu’à ce qu’il assume », pouvait-on entendre scander la foule, entre autres slogans.
Plusieurs organisations étaient présentes, à commencer par Frères d’armes, le Forum des otages et des familles de disparus, et plusieurs organisations de jeunes. Certains manifestants portaient des t-shirts de vétérans de la guerre du Kippour, en 1973.
Une dizaine de policiers observaient la scène depuis un îlot central, où des haut-parleurs avaient été installés.
La foule s’est dirigée vers la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu après avoir brièvement bloqué la circulation.
Un militant s’est emparé du micro central pour expliquer qu’il revenait « de funérailles auxquelles je n’ai jamais voulu assister à Beeri », celles de Carmel Gat, l’une des six otages assassinées et rapatriées de Gaza ce week-end.
Il a ensuite invité la foule à chanter avec lui « Ils n’ont plus de temps, ramenez-les maintenant ».
Les milliers de manifestants ont totalement investi la rue Rothchild de Césarée.
Les manifestants ont par ailleurs organisé un concert de klaxons alors que les proches d’otages prenaient la parole sur un podium.
« Ce sont vos décisions qui les tuent », a notamment dit Nissan Calderon, frère de l’otage Ofer Calderon, en s’adressant à Netanyahu.
Des manifestations ont été organisées un peu partout dans le pays suite au rapatriement en Israël des corps des six otages récemment exécutés.
Dans le même temps, une manifestation a eu lieu à Jérusalem, devant la résidence de Premier ministre, où au moins une dizaine de personnes ont été arrêtées pour troubles à l’ordre public.