Des mineurs soupçonnés d’avoir violé une fille de 13 ans, arrêtés
Les avocats critiquent la tactique de la police et certains parents affirment que les actes étaient consentis
Un tribunal de jeunesse a prolongé mercredi l’assignation à domicile de sept jour de neufs mineurs accusés d’avoir violé une fille de 13 ans à Tel Aviv.
La police avait initialement demandé leur détention pour 15 jours pendant la durée de l’enquête.
L’avocat de l’un des suspects s’est avoué déconcerté par la décision du tribunal.
« Je ne comprends pas pourquoi [la cour] a décidé de prolonger l’assignation à domicile, » indique Eyal Shmulivitz. « Je pense qu’il aurait été possible de laisser les suspects continuer leur vie. »
La police a arrêté les suspects mardi matin. L’enquête a révélé que les suspects avaient eu des relations sexuelles avec la victime à plusieurs reprises, à plusieurs endroits, au cours des derniers mois. La police les soupçonne de l’avoir agressée sexuellement.
Des parents et avocats des garçons se sont déclarés outrés mardi.
« Les témoignages de tous les garçons sont identiques ; il y a un consensus pour dire que c’était son initiative à elle, » a déclaré un des pères.
« Mon fils est normal et n’a jamais fait quelque chose de pareil dans sa vie. Il ne comprend pas ce qu’ils lui veulent. Il n’y a pas eu de viol collectif ; ils ne forment pas un groupe lié ; c’est elle qui les a approchés. »
« Il est malheureux que la police ait choisi de procéder à l’arrestation avant d’enquêter, » indique Dorit Gitterman, l’un des avocats. « Arriver de bon matin et sortir un enfant de son lit ? [La police] exagère l’histoire. »
Un avocat révèle que sa cliente ne nie pas qu’il y ait eu des relations sexuelles mais elle insiste sur le fait qu’elles étaient consenties.
« Il ne nie pas être impliqué, mais il y a une grande différence entre des actes sexuels illégaux et les relations sexuelles dont il s’agit dans cette affaire, que la plaignante a initiées. »