Des mois après leur interdiction, Israël ferme les écoles de l’UNRWA à Jérusalem-Est
Les 900 élèves inscrits dans les écoles gérées par l’organisation ont été placés dans d'autres écoles de Jérusalem-Est
Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

La police israélienne a procédé jeudi à la fermeture de six écoles gérées par l’UNRWA dans le camp de réfugiés de Shuafat et dans d’autres quartiers de Jérusalem-Est.
Ces fermetures interviennent après une notification adressée le mois dernier aux établissements concernés et marquent désormais l’application officielle de l’interdiction faite à l’agence onusienne controversée d’opérer sur le territoire souverain israélien.
Selon la municipalité de Jérusalem, environ 900 élèves étaient inscrits dans les écoles gérées par l’UNRWA dans la ville. Depuis l’adoption de la loi, les autorités ont travaillé à réaffecter ces élèves dans d’autres établissements scolaires à travers Jérusalem-Est.
Un nouveau complexe éducatif est également en cours de planification dans le camp de Shuafat. Il comprendra plusieurs écoles placées sous la tutelle du ministère israélien de l’Éducation.
La loi, adoptée il y a environ six mois et entrée en vigueur en janvier, interdit à l’UNRWA — l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens — de poursuivre ses activités sur le territoire israélien. Elle a été promulguée après qu’Israël a accusé l’organisation de mener une incitation continue à la haine et affirmé qu’environ 10 % de son personnel à Gaza entretiendrait des liens avec des groupes terroristes.
Cette interdiction ne s’applique pas à la Cisjordanie ni à la bande de Gaza.