Des syndicats belges refusent de transporter des armes vers Israël
Jeudi 26 octobre, plusieurs dizaines de syndicalistes anglais ont bloqué les entrées d’une usine du géant de l’armement israélien Elbit Systems, dans le Kent, au Royaume-Uni
Dans un communiqué publié le 31 octobre, plusieurs syndicats belges du secteur de la manutention – CNE, UBT, Setca et Transcom – ont exprimé leur « refus de manutentionner du matériel militaire destiné à la guerre en Palestine ».
Dénonçant ce qu’ils ont appelé un « génocide en cours en Palestine », le texte explique que les « travailleurs des différents aéroports de Belgique voient des armes partir vers des zones de guerre ».
Il a notamment été diffusé par le député Peter Mertens du Parti du travail de Belgique, d’extrême gauche. Il appelle également à un « cessez-le-feu immédiat » et répond à un appel des syndicats palestiniens aux travailleurs du monde entier de « s’opposer à la production et l’acheminement d’armes vers Israël ».
Jeudi 26 octobre, en réponse à cet appel palestinien, plusieurs dizaines de syndicalistes anglais ont bloqué les entrées d’une usine du géant de l’armement israélien Elbit Systems, dans le Kent, au Royaume-Uni.
Les syndicats belges du transport refusent de charger et de décharger des armes à destination d'Israël (que ce soit par les ports ou les aéroports) et appellent à un cessez-le-feu immédiat.#LETGAZALIVE #CeaseFireInGaza #Cessezlefeu #SolidaritéAvecLaPalestine pic.twitter.com/tJSpvVJVwi
— Peter Mertens MP (@peter_mertens) October 31, 2023
BREAKING: This morning, dozens of trade unionists under the banner ‘Workers For A Free Palestine’ have blocked both entrances to Elbit Systems, an Israeli arms company in Kent. pic.twitter.com/ePmpIO6ilZ
— Ash Sarkar (@AyoCaesar) October 26, 2023
La France a vendu pour 111 millions d’euros d’armes à Israël depuis 2017, dont 15,3 millions en 2022, selon les chiffres du dernier rapport du ministère des Armées sur les exportations d’armement de la France, publié en septembre 2023.
La guerre a éclaté après le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas. Lors de cette attaque barbare menée contre Israël, près de 2 500 terroristes ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime. Ils ont tué plus de 1 400 personnes, dont une majorité de civils, au cours de raids sur plus de 20 communautés frontalières près de la bande de Gaza, massacrant des familles entières dans leurs maisons et au moins 260 fêtards lors d’un festival de musique en plein air. Les terroristes ont également enlevé au moins 245 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, qu’ils ont entraînées dans la bande de Gaza où elles sont toujours retenues captives.
Israël affirme que son offensive vise à détruire les capacités militaires et de gouvernance du Hamas, et s’est engagé à éliminer l’ensemble du groupe terroriste qui dirige la bande de Gaza. Il affirme viser toutes les zones où le Hamas opère, tout en cherchant à réduire au maximum les pertes civiles.
Les bilans des morts publiés par le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, ne peuvent être vérifiés de manière indépendante et incluent à la fois des civils et des membres du Hamas tués à Gaza, y compris à la suite de tirs de roquettes ratés par le groupe terroriste lui-même. Israël affirme avoir tué quelque 1 500 terroristes du Hamas à l’intérieur du pays le 7 octobre et après cette date.