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Des vandales profanent pour la troisième fois une église près de Beit Shemesh

La police n'avait procédé à aucune arrestation après que le monastère de Beit Jamal a été la cible de crimes de haine en 2013 et 2016

Le sanctuaire vandalisé du monastère de  Beit Jamal le 22 septembre 2017 (Crédit : Patriarcat latin de Jérusalem)
Le sanctuaire vandalisé du monastère de Beit Jamal le 22 septembre 2017 (Crédit : Patriarcat latin de Jérusalem)

Des voyous ont vandalisé un monastère situé à l’ouest de Jérusalem cette semaine, a fait savoir le patriarcat latin de la ville dans un communiqué diffusé vendredi.

Les auteurs, qui n’ont pas été identifiés, ont brisé une statue de la vierge Marie, endommagé des meubles et cassé un certain nombre de vitraux au coeur du sanctuaire du monastère de Beit Jamal.

Les photos des dégâts montrent que les vandales ont pris le soin de détruire les visages des icônes ainsi que ceux qui étaient peints sur les vitraux.

La police a ouvert une enquête sur l’incident.

C’est la troisième fois que l’église catholique est vandalisée au cours de ces dernières années.

Le sanctuaire vandalisé du monastère Beit Jamal, le 22 septembre 2017 (Crédit : Le patriarcat latin de Jérusalem)
Le sanctuaire vandalisé du monastère Beit Jamal, le 22 septembre 2017 (Crédit : Le patriarcat latin de Jérusalem)

En 2013, des extrémistes juifs présumés avaient lancé des bombes incendiaires sur le bâtiment et peint au spray des slogans comme « prix à payer », « mort aux non-Juifs » et « Vengeance » dans les couloirs du monastère.

Puis, au mois de janvier 2016, des douzaines de croix du cimetière de Beit Jamal avaient été renversées.

Il n’y avait eu aucune arrestation suite à ces actes de profanation.

L’évêque Boulos Marcuzzo a condamné ce dernier incident, disant qu’il n’est « pas seulement un acte de vandalisme mais une action contre le caractère sacré des lieux saints et la foi ».

« La terre sainte est profonde en termes de foi et de culture. Nous devons vivre ensemble avec la diversité des confessions », a déclaré Marcuzzo selon un communiqué de l’église.

« Il est absolument nécessaire d’accepter les autres, de nous accepter les uns les autres dans notre diversité ».

Une nonne passe devant un graffiti "prix à payer" dans une église située à proximité de Beit Shemesh. (Photo d'illustration : Flash90)
Une nonne passe devant un graffiti « prix à payer » dans une église située à proximité de Beit Shemesh. (Photo d’illustration : Flash90)

Le monastère, situé à proximité de la ville de Beit Shemesh, près de Jérusalem, est connu pour entretenir de bonnes relations avec les Israéliens qui viennent y acheter des céramiques artisanales, du miel et de l’huile d’olive.

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