Israël en guerre - Jour 428

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160 voitures vandalisées et des murs tagués dans un quartier de Jérusalem-Est

La phrase "quand les Juifs sont poignardés, ne restez pas silencieux" a été taguée sur une mur de Shuafat ; la police et l'armée ont ouvert une enquête

Des graffitis haineux sur un mur du quartier de Shuafat, à Jérusalem-Est, le 9 décembre 2019 (Crédit : police israélienne)
Des graffitis haineux sur un mur du quartier de Shuafat, à Jérusalem-Est, le 9 décembre 2019 (Crédit : police israélienne)

La police a déclaré lundi que plus de 160 véhicules ont été vandalisés dans la nuit dans le quartier de Shuafat à Jérusalem-Est dans le cadre d’un crime de haine anti-arabe présumé.

Les pneus de dizaines de véhicules ont été crevés. « Arabes = ennemis », « Pas de place dans le pays pour les ennemis », « Quand un juif est poignardé, on ne reste pas silencieux », pouvait-on lire, en rouge, sur des murs du quartier de Shuafat.

La police et l’arme israélienne ont ouvert une enquête.

Les actes de vandalisme contre les Palestiniens et les forces de sécurité israéliennes sont qualifiés d’attaques de type « Prix à payer », leurs auteurs affirmant qu’il s’agit de représailles contre la violence palestinienne ou contre les politiques gouvernementales considérées comme hostiles au mouvement des résidents d’implantations.

Un bus utilisé pour transporter des agents de la Police aux frontières vers l’avant-poste de Kumi Ori à proximité d’Yitzhar a été tagué avec la phrase « aller [rejoindre] l’ennemi » le 8 décembre 2019. (Police aux frontières)
Dimanche, les pneus d’un autobus utilisé pour transporter des agents de la police des frontières jusqu’à un avant-poste du nord de la Cisjordanie ont été crevés et l’expression « allez [rejoindre] l’ennemi » a été peinte en hébreu sur les pneus.

Les crimes haineux anti-arabes sont généralement perpétrés par des extrémistes juifs contre des Palestiniens en Cisjordanie, bien qu’il y ait eu cette année quelques incidents où des communautés arabes en Israël ont également été prises pour cible.

Selon les organisations de défense des droits humains, les enquêtes sur les attaques de type « Prix à payer » donnent rarement lieu à des arrestations ou à des mises en examen, ce qui conduit à des accusations de racisme systémique à l’égard des Palestiniens.

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