Israël en guerre - Jour 532

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Deuxième journée de deuil national pour les victimes du 7 octobre

Des cérémonies officielles distinctes - pour les civils et pour les soldats disparus - auront lieu au mont Herzl à Jérusalem ; les membres du Kibboutz Nir Oz seront absents de la cérémonie, le Premier ministre ayant ignoré leur invitation à se rendre sur place

Les funérailles du sergent-chef (res.) Shlomo Aviad Nayman au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem le 25 octobre 2024. (Crédit: Chaim Goldberg/Flash90)
Les funérailles du sergent-chef (res.) Shlomo Aviad Nayman au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem le 25 octobre 2024. (Crédit: Chaim Goldberg/Flash90)

Israël célébrera dimanche une journée de deuil national à la mémoire des victimes du pogrom qui avait été commis, le 7 octobre 2023, par les hommes armés du Hamas. Des cérémonies avaient d’ores et déjà été organisées à la date-anniversaire du massacre.

La deuxième journée de deuil national avait été approuvée par le gouvernement au début du mois. Elle a lieu en date du 25e jour du mois hébraïque de Tishri, trois jours après la fête annuelle de Simhat Torah – c’était au cours de cette journée de réjouissances que le Hamas avait pris d’assaut le sud d’Israël, y semant la désolation.

La journée de deuil officielle commencera à 6h29 – l’heure à laquelle le Hamas avait lancé son attaque au mois d’octobre dernier. Les terroristes avaient tué plus de 1 200 personnes et ils avaient kidnappé 251 personnes qui avaient été prises en otage dans la bande de Gaza.

Les drapeaux seront mis en berne jusqu’au coucher du soleil.

La première des deux cérémonies commémoratives organisées par l’État à la mémoire des soldats et des membres des forces de sécurité israéliennes tombés au combat se tiendra à 11 heures du matin.

La deuxième – qui rendra hommage aux victimes civiles du massacre du Hamas – aura lieu à 14 heures.

Toutes les deux seront organisées au cimetière militaire du mont Herzl à Jérusalem.

Un communiqué de presse qui a été émis par le gouvernement a indiqué que les deux cérémonies se dérouleront en présence des familles en deuil, des quatre symboles du gouvernement – le président, le Premier ministre, le président de la Knesset et le président en exercice de la Cour suprême – des ministres, des députés, des responsables de l’establishment de la sécurité et des responsables des services de secours.

Les funérailles du sergent-chef (res.) Shlomo Aviad Nayman au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem le 25 octobre 2024. (Crédit: Chaim Goldberg/Flash90)

La semaine dernière, les résidents du kibboutz Nir Oz, l’une des communautés frontalières de Gaza les plus durement touchées par le pogrom du 7 octobre, avaient annoncé qu’ils ne participeraient pas à la deuxième cérémonie nationale, la majorité des proches des victimes ayant refusé de réserver leur place pour l’événement.

Le kibboutz, dont 117 des 400 membres avaient été assassinés ou enlevés au cours de l’attaque, avait expliqué que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’avait pas répondu à son invitation au sein de la communauté dévastée.

Une décision qui avait été prise alors que des informations faisaient savoir qu’il n’y aurait pas de discours de la part des familles en deuil lors de la cérémonie et que Netanyahu avait ignoré l’invitation de la communauté à se rendre auprès des habitants – il n’est jamais allé à Nir Oz depuis le massacre, pour des raisons largement considérées comme politiques. De nombreux membres du kibboutz se sont montrés très critiques à l’égard du Premier ministre tout au long de la guerre.

Le programme de la cérémonie a depuis été modifié pour inclure des représentants des familles endeuillées.

Un groupe d’Israéliens visitant une maison incendiée par les terroristes du Hamas pendant le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien, au kibboutz Nir Oz, le 21 juin 2024. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)

Le kibboutz Beeri, une autre communauté dévastée par l’attaque, a également fait savoir récemment que ses membres ne marqueraient pas le deuxième jour de deuil, car ils « déplacent encore leurs morts pour les enterrer à Beeri et qu’ils travaillent sans relâche pour ramener nos otages. Nous ne voyons aucune raison de marquer à nouveau ce jour terrible ».

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