D’heureuses retrouvailles en Israël pour une communauté juive iranienne oubliée
Au détour d’une promenade dans un parc de Ramat Gan, j’ai rencontré un petit groupe d’Israéliens nostalgiques de Golpayegan, la ville qu’ils ont fuie après la Révolution islamique de 1979
Il y a quelques semaines, pendant la fête de Souccot, je me promenais dans le parc national de Ramat Gan cherchant un rendez-vous d’amateurs de drones.
Mais le parc est grand et commençait à être gagné par l’obscurité. C’est alors qu’un groupe de personnes d’âge moyen en train de discuter et de rire a attiré mon attention. Quelque chose dans ce groupe m’a interpellé.
Un écriteau sur un arbre situé près de leur emplacement de pique-nique indiquait « Golpayeganiens ».
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Je me suis approchée et je leur ai demandé « Que signifie Golpayeganiens ? ».
« Nous sommes les derniers représentants de l’ancienne communauté juive de Golpayegan en Iran. Nous organisons des rencontres comme celle-ci tous les cinq ans. Qui êtes-vous ? ».
« Je suis journaliste, je cherche un événement consacré à des drones ».
Plusieurs des Golpayeganiens ont ri.
« Venez, prenez place », m’a demandé l’un deux. « Vous n’êtes pas arrivée là par hasard, vous devez parler de notre communauté au monde entier ».
Les Golpayegans ont immédiatement offert à leur invité de gourmandises exotiques, notamment du nougat caramélisé.
Emanuel Mottahedeh, pédiatre habitant à Modiin, affirme qu’il était l’un des derniers Juifs de Golpayegan avant qu’il ne s’échappe clandestinement en Israël en 1990.
« Jadis, il y avait 3 000 Juifs à Golpayegan. L’Alliance [israélite universelle] y avait même construit une école. C’est dire l’importance qu’avait la communauté. On ne construit pas une école sans raison ».
Golpayegan — le nom signifie en perse « forteresse de fleurs et pays de tulipes – est une ville de 50 000 personnes de la province d’Ispahan, située à 102 kilomètres au Sud-Est d’Arak, le site iranien de production d’eau lourde. C’est un endroit où les vues sont magnifiques et où l’on peut visiter des monuments antiques, notamment une tour qui penche et des peintures sur pierre faites par des bergers préhistoriques.
La communauté juive de la ville, dont l’existence pourrait remonter à 2 700 ans, n’existe plus et n’apparaît quasiment pas dans les recherches sur Google en anglais et en hébreu. Tout ce qu’il reste de cette communauté se trouve ici, à cette rencontre dans le parc.
Farhad Moradian, professeur de mathématiques, affirme que les gens de Golpayegan étaient tellement pieux que chaque famille élargie avait sa propre synagogue. Une autre personne ajoute que le cimetière juif de la ville était « long de deux kilomètres et large de deux kilomètres ».
Mais selon de nombreux récits, les synagogues et le cimetière ont été rasés. David Menashri, professeur d’histoire du Moyen-Orient à l’Université de Tel Aviv, a déclaré au Times of Israel qu’il avait visité Golpayegan en 1975.
« Je voulais visiter le cimetière dans lequel mon grand-père avait été enterré mais on m’a dit qu’il avait été labouré ».
En Israël, il y a plusieurs centaines d’anciens Golpayeganiens sur une communauté de plus de 100 000 Juifs de descendance iranienne.
« Ce n’était pas une des communautés importantes d’Iran », explique Lior Sternfeld, professeur à l’Université de Penn State et expert en communautés juives perses, surpris d’entendre parler d’une rencontre des anciens de Golpayegan.
« Il est très clair qu’ils préservent leur héritage. Même quand les Golpayeganiens se sont installés à Téhéran, ils vivaient avec les autres Golpayeganiens. Même en ville il y avait une confrérie de Golpayeganiens ».
Quand je lui demande comment il connaît la communauté, Sternfeld se souvient :
« Dans les années 60 et 70, plusieurs missions de l’Agence juive et de l’American Jewish Joint Distribution Committee devaient ouvrir des institutions communautaires là-bas ».
C’est un endroit incroyablement beau, ajoute-t-il. « La communauté juive de cette partie du pays remonte à 2 700 ans. Ils sont arrivés après l’exil de Babylone ».
Golpayegan, souligne Sternfeld, se trouve dans le comté d’Ispahan, l’ancienne capitale de la Perse, qui avait une grande et illustre communauté juive.
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« Ispahan etait couramment appelée Yahoudiyeh, la ville des Juifs. Il est possible que dans un autre parc, il y a eu une réunion d’anciens de Ispahan qui aurait été 20 fois plus importante. »
Les médecins des Shahs
Lorsqu’on leur demande ce qui caractérise la communauté de Golpayegan, beaucoup mentionnent le nombre de médecins juifs, dont certains avaient été les médecins des Shahs d’Iran.
« Cela est vrai de tous les Juifs iraniens », selon Lior Sternfeld. « Dans les années 1970, les Juifs représentaient moins d’un demi pour cent de la population mais 10 % des médecins du pays, » a-t-il souligné. Mais Sternfeld ne se prononce pas sur la possibilité qu’il y ait eu une concentration particulièrement élevée de médecins à Golpayegan.
« Mes père, grand-père et arrière-grand-père étaient tous médecins », affirme Farhad Moradian. « Mais ils n’exerçaient pas la médecine universitaire, c’était de la médecine antique. »
Moradian se souvient d’avoir feuilleté des bréviaires médicaux de son grand-père lorsqu’il était adolescent; ils étaient écrits a la main sur des parchemins faits en peau de cerf.
« Il y avait des dessins en noir et blanc de plantes accompagnés d’explications. Il y avait des descriptions de maladies. Si un garçon était malade, il disait que son père devait goûter son urine. C’était une sorte de laboratoire parce qu’ils ne disposaient pas de laboratoires à proprement parlé ».
« Savez-vous comment ils vérifiaient la glycémie ? » demande Noa Homa Shalom, un naturopathe qui a passé deux mois à l’organisation de la rencontre et a invité tous les participants.
« On urinait par terre et si les fourmis venaient cela signifiait qu’il y avait trop de sucre dans l’urine. Nous ne disposions pas des médicaments pharmaceutiques. Mais c’était une vraie médecine. »
Moradian n’a plus les manuscrits. « Pensez à quel point ils auraient été précieux. Mais nous n’avons pas pu les prendre en quittant l’Iran « .
Fuire l’Iran
Yasmin Mottahedeh a rencontré son mari dans les années 1980. Il était un jeune médecin juif d’Ispahan qui avait été envoyé par le gouvernement à Golpayegan pour soigner les habitants des villages voisins. A l’époque, il ne restait que quatre familles juives à Golpayegan. La plupart étaient partis avant et immédiatement après la révolution islamique de 1979.
« Il a entendu que nous étions une famille juive. Il est venu nous rendre visite à quelques reprises et a commencé à me faire la cour. Je n’avais que 19 ans quand nous nous sommes fiancés ».
Yasmin dit qu’elle n’a pas souffert de l’antisémitisme après la Révolution islamique.
« Khomeiny avait dit de ne pas porter atteinte aux Juifs, que les Juifs sont nos frères. Le fait est qu’ils ne nous ont rien fait. Les Iraniens étaient gentils avec les Juifs ».
Mais il y avait d’autres difficultés.
« Nous avions moins de liberté qu’auparavant. La vie sous un régime religieux n’est pas facile. Imaginez si quelqu’un comme [le défunt grand rabbin séfarade d’Israël et chef spirituel du parti Shas] Ovadia Yossef devenait Premier ministre. Nous aurions dû nous habiller de façon pudique ».
En outre, le père de Yasmin, qui était promoteur immobilier, avait construit un beau centre commercial à Golpayegan, mais après la guerre, des squatters sont venus et se sont installés dans les magasins et il n’y avait rien que son père pouvait faire à ce sujet.
Après que leurs deux premiers enfants soient nés, Yasmin et Emanuel ont pris la décision d’immigrer en Israël, mais il était impossible pour Emanuel d’obtenir un passeport – parce qu’il était juif, et médecin. Il y avait une forte demande de médecins en Iran.
‘Il y a 14 millions de Juifs dans le monde. 98 % d’entre eux vivent ailleurs de là où leurs ancêtres vivaient il y a 120 ans’
Le couple a utilisé toutes ses économies pour acheter des passeports et des documents.
Yasmin et les enfants ont acheté un billet aller-retour pour la Turquie, mais ne sont jamais revenus. Quelques mois plus tard, Emanuel s’est rendu à la frontière avec le Pakistan, et au milieu de la nuit, l’a traversée. De l’autre côté, il a payé un passeur pour l’emmener à Karachi, où il a rencontré quelqu’un de l’Agence juive qui l’a mis sur un vol à destination de la Suisse, et de là en Israël.
« Nous sommes venus avec rien, uniquement une valise de vêtements», raconte Yasmin. « Nous avons recommencé à partir de zéro. »
La conversation tourne rapidement à la politique
A la question de ce qu’ils pensent de l’accord nucléaire signé récemment avec l’Iran, les Golpayegiens à la réunion tirent a boulets rouges.
« C’est une trahison », pour Emanuel Mottahedeh.
« Carter a trahi le Shah et le peuple iranien, et maintenant Obama a une fois de plus trahi le peuple. A Kadhafi en Libye, Obama lui a dit d’arrêter immédiatement. A Hosni Moubarak, il a dit de démissionner immédiatement. Mais quand 2 millions de personnes ont manifesté contre le gouvernement iranien dans les rues (après les élections en juin 2009), pourquoi n’a-t-il pas dit un mot ? »
« Je ne pense pas que cet accord va durer », dit Yehoshua Bahadat, l’un des trois frères à la réunion. « Il ne nous convient pas, il ne convient pas à Israël. »
« Vous devez comprendre l’esprit persan, » intervient son frère Coresh.
« Les Perses se considèrent comme une grande puissance. Cyrus a regné sur 120 pays, de sorte que ce régime veut conquérir quelques pays comme le Yémen et les parties musulmanes de l’ex-Union soviétique. Voilà pourquoi ils veulent être une puissance nucléaire. »
Un troisième frère, Darius Bahadat, dit que les manifestants ont été incapables de renverser le gouvernement en 2009, car « c’est un régime fort, brutal et sans pitié. Ils tiennent la population avec une laisse très serrée. Ils disent aux gens ‘Tenez-vous tranquilles, ne vous mêlez pas de politique et nous allons vous laisser vivre. Sinon, cela sera la mort pour vous. »
Néanmoins, les trois frères conviennent que les chances que l’Iran fasse réellement usage d’une arme nucléaire sont minimes.
« Tout comme nous avons peur qu’ils l’utilisent, ils ont encore plus peur que nous l’utilisions », dit Yehoshua. « Ils ne vont pas se mettre en danger. Mais ils peuvent toujours utiliser leurs alliés comme le Hezbollah pour nous faire du mal ».
Rassemblement des exilés
Haim Ghiuzeli, directeur des bases de données à Beit Hatfutsot, le musée du peuple juif à l’université de Tel Aviv, n’est pas de Golpayegan. Il est originaire de Roumanie, mais il explique que ces rencontres, où des gens de villes spécifiques de la diaspora se rassemblent, sont une tradition israélienne.
« Les gens d’un certain endroit vont créer une organisation, organiser des activités et éditer un bulletin. Mais en 2015, cela se passe beaucoup plus par Internet que de visu ».
Les communautés de la diaspora qui sont arrivées en Israël dans les années 1950, comme celles de l’Europe post-Shoah ou d’Irak, ne sont plus très actives, confie-t-il.
« Que pouvez-vous faire ? Le temps passe et la plupart de ces personnes ne sont plus de ce monde ».
Pour la plupart, la deuxième et la troisième génération des communautés de la diaspora ne se rencontrent plus en personne, avec des exceptions surprenantes, telles que la communauté de Zamosc en Pologne, qui a fait salle comble à la Cinémathèque de Tel Aviv le jour de la commémoration de la Shoah en avril.
Quant aux communautés d’Iran, dont les membres ont immigré plus récemment, « ils sont toujours actifs et encore assez jeunes pour se souvenir, pour que nous puissions encore documenter les choses », dit Ghiuzeli.
Les grands flux migratoires
En parlant avec Ghiuzeli, on commence à comprendre l’ampleur de la migration juive qui a eu lieu au cours du siècle dernier.
« Aujourd’hui, en 2015, il y a 14 millions de Juifs dans le monde. 98 % d’entre eux vivent dans des endroits qui sont différents des lieux où leurs ancêtres vivaient il y a 120 ans ».
En 1880, explique Ghiuzeli, le peuple juif était essentiellement européen. Aujourd’hui, dit-il, il y a moins d’un million de Juifs de toute l’Europe, y compris en comptant la Russie.
« 90 % des Juifs dans le monde vivent dans deux endroits – en Israël et en Amérique du Nord, et tout le reste est dispersé dans le reste du monde. »
Regardez les rives de la Méditerranée, poursuit Ghiuzeli, à l’exception d’Israël. C’est là où les Juifs ont vécu depuis l’époque du Premier Temple, pendant des milliers d’années. Regardez combien de Juifs y vivent aujourd’hui, la plus grande communauté est à Marseille, en France. Il y a environ 150 000 Juifs dans le sud de la France, y compris Nice, Toulon et Montpellier.
Mais ils sont partis de tous les endroits où les communautés juives ont existé pendant des milliers d’années.
« Il n’y a presque pas de Juifs dans toute l’Afrique du Nord, très peu en Italie, très peu en Turquie, encore moins en Grèce. Il n’y en a aucun en Syrie, aucun au Liban, aucun en Egypte, en Libye et en Algérie. Il en reste peut-être 1 000 à Tunis. Et c’est tout. »
En fait, dit Ghiuzeli, c’est plus facile de faire la liste des endroits où les Juifs résident toujours au même endroit que leurs ancêtres.
« Il y a des petites communautés en Turquie, en Iran, en Asie centrale, peut-être 50 juifs encore au Yémen et de 2 000 à 3 000 en Inde. En Alsace, vous avez quelques personnes qui étaient là depuis nombreuses générations et en Hollande il en reste aussi quelques-unes ».
Ghiuzeli attribue ces changements à trois facteurs : d’abord, l’émigration massive du peuple juif en raison des persécutions, de l’économie et du sionisme; Deuxièmement, la création de l’Etat d’Israël et le troisième, la Shoah.
Lorsqu’on lui a demande pourquoi on trouve si peu d’informations sur la communauté juive de Golpayegan sur Internet, Ghiuzeli dit que les Juifs d’Iran sont connus comme « le trou noir des études juives. »
« Comparé à d’autres communautés, il y a peu de bourses universitaires sur eux. »
Se souvenir des Juifs de Golpayegan
Bien que le Musée du peuple juif a mis en place une exposition sur les Juifs d’Iran il y a quelques années, pour Farhad Moradian, cela ne suffit pas.
« Il ya beaucoup de choses que nous ne connaissons pas, beaucoup de choses se perdent. Chaque personne à cette rencontre est une collection de souvenirs. En parlant à chacun, vous obtenez des renseignements sur une personne spécifique , sur un fragment de l’histoire. Il est dommage de ne pas documenter cela. J’ai commencé à recueillir des photos de Juifs iraniens dans toutes les villes d’Israël ».
Moradian envisage de construire un site Web consacré à la communauté juive perse ainsi qu’une exposition de musée.
« Mais j’ai besoin d’argent pour payer cela, » confie-t-il au Times of Israel. « Peut-être y a-t-il quelqu’un qui veut m’aider ? »
Moradian se souvient avoir visité Golpayegan dans les années 1970.
Il a visité deux synagogues, une appartenant à la famille de son père et l’autre à la famille de sa mère. Il a été frappé par une peinture élaborée que l’oncle de sa mère avait créée sur le plafond en bois des synagogues, entourant des versets de la Torah.
« J’ai demande à un blogueur de Golpayegan ce qui était arrivé aux synagogues. Il m’a repondu que la plupart d’entre elles avaient été transformées en parkings ».
Moradian attribue cet acte à l’intolérance de la Révolution islamique. Il compare les actions du gouvernement à ceux de l’État islamique. « Il y a un désir de détruire des choses qui ne font pas partie de l’islam. Le gouvernement actuel en Iran sont des fanatiques. Ils ne veulent aucune trace d’une autre religion. »
Néanmoins, Moradian a des sentiments affectueux pour l’Iran. Il appartient à un ensemble de musique persane classique appelé Bondar – qui signifie en persan un homme qui est fidèle à ses racines. Dans la vidéo ci-dessous, Moradian est le chanteur.
« La culture persane est très riche. Dès que je suis arrivé à Israël, je me suis engagé à la préserver et dans le même temps à apprendre les cultures israélienne et occidentale. Lorsque vous comparez et étudiez les différences, cela vous enrichit. »
Et il pense que les Iraniens ont quelque chose à apprendre aux Israéliens. Par exemple, quand il a immigré en Israël, il a été choqué par le comportement grossier de certains Israéliens.
« La patience, la générosité et la façon de traiter les autres d’une manière civilisée était un aspect préponderant de la culture iranienne à l’époque. C’était certes avant la Révolution. Mais de nombreux Iraniens se comportent toujours de cette façon. »
Comme pour souligner ce que dit Moradian, les Golpayeganiens de la rencontre continuent de m’offrir des friandises. Ils bavardent bruyamment en hébreu et en persan, rient, et chantent ensemble.
Je me risque à dire que les Golpayeganiens semblent faire partie des personnes les plus belles et les plus sympathiques du monde. « Eh bien, » répond Yasmin Mottahedeh, « chaque ville a ses propres caractéristiques. Les gens de Shiraz sont décontractés. Les gens de Ispahan sont connus pour être travailleurs et intelligents ».
« Quant à Golpayegan, notre réputation est que nous sommes des gens honnêtes qui n’ont jamais fait de mal à quiconque. »
Emanuel Mottahedeh dit que quand il est arrivé à Golpayegan, il a été frappé par le tempérament tant des Juifs que des non-Juifs.
«J’ai remarqué que les gens étaient détendus et sympathiques. C’était une ville tranquille avec une nature magnifique et une grande abondance. Je pense que cela a eu une influence sur les habitants, cela leur a fait du bien. Nous sommes fiers d’être Israéliens, mais nous avons aussi de merveilleux souvenirs de Golpayegan ».
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