Discours à la Knesset de Martin Schulz, président du Parlement européen
Le président actuellement en visite dans la région s'est adressé au parlement israélien. Le discours a provoqué un tollé chez les sympathisants du parti Habayit Hayehudi, de Naphtali Bennett
Il s’agit de la traduction officielle en français du discours du président du Parlement européen à la Knesset.
Monsieur le Président, Monsieur Edelstein,
Chers députés, chers collègues,
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Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que Président allemand d’un Parlement européen multinational. Je sais qu’entendre de l’allemand résonner dans les murs de cette Assemblée n’est pas une évidence. J’en suis plus que conscient et vous remercie de me laisser m’exprimer dans ma langue maternelle.
C’est pour moi un grand honneur de me trouver à Jérusalem et d’être accueilli à la Knesset, cœur de la démocratie israélienne. Ce Parlement est le symbole d’un rêve qui s’est concrétisé pour le peuple juif: celui de vivre dans un État qui est le sien. Ce rêve est devenu réalité après des siècles de trahisons et de persécutions contre le peuple juif partout dans le monde, après la rupture de civilisation sans précédent que fut la Shoah, après le massacre barbare de six millions de Juifs.
Citoyen allemand né en 1955, je n’ai pas été témoin des atrocités commises par le régime national-socialiste, mais ce sont les crimes nazis qui m’ont incité à m’engager personnellement en politique et qui ont marqué toute ma vie politique. Toute mon existence a été marquée par le nazisme. À l’instar de chaque Allemand, je porte une part de responsabilité dans le génocide commis au nom de mon pays. Au nom de ma patrie, des souffrances irréparables ont été infligées au peuple juif et je tiens à saluer humblement la mémoire des victimes.
Allemand occupant une fonction politique, qui plus est de dimension internationale, je considère qu’il est de mon plus haut devoir d’honorer le serment suivant : ne vivons plus jamais ça, n’oublions jamais.
Le souvenir de ces catastrophes qui ont émaillé l’histoire de l’humanité doit nous faire prendre conscience de la responsabilité qui est la nôtre pour aujourd’hui et pour demain, et ce sentiment de responsabilité doit guider notre action.
Agir de manière responsable, c’est s’engager jour après jour pour la liberté, la démocratie et la dignité humaine.
Nous assistons tous aujourd’hui avec inquiétude au retour d’idéologies que nous pensions avoir vaincues pour longtemps en Europe, à savoir l’antisémitisme, l’ultranationalisme et le populisme. Cela renforce ma conviction que nous devons, chacun d’entre nous, agir ensemble avec toute notre énergie pour combattre ceux qui attisent la haine. En effet, je crois que le philosophe Edmund Burke avait raison quand il disait: « Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe. »
Nous devons par conséquent agir de manière responsable. Agir de manière responsable, c’est mettre en œuvre ce principe établi: « La dignité humaine est inviolable. »
Agir de manière responsable, c’est défendre l’unité européenne, car l’intégration de nos États et de nos peuples a été la réponse des Européens aux guerres, à la destruction et aux massacres qui ont marqué la première moitié du XXe siècle. Ces structures ont permis de chasser les vieux démons et de prémunir l’Europe contre les conflits.
Agir de manière responsable, c’est défendre clairement le droit d’Israël d’exister et du peuple juif de vivre en sécurité et en paix. L’Union européenne sera toujours aux côtés d’Israël.
Mesdames et Messieurs les députés,
Nous avons un devoir de mémoire vis-à-vis de nos enfants et de nos petits enfants. Nous devons, pour les générations futures qui n’auront plus la possibilité de s’entretenir avec les survivants de la Shoah, instaurer des moments de souvenir et ériger des lieux de mémoire.
Hier, j’ai vécu une expérience qui m’a profondément marqué. J’ai visité le mémorial Yad Vashem avec le juge Gabriel Bach, que j’avais déjà eu l’honneur de rencontrer il y a deux ans, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’Holocauste, que nous avons, il y a quelques semaines à peine, célébrée pour la troisième fois déjà au Parlement européen avec le Congrès juif européen et des survivants de la Shoah. Le parcours du juge Bach me touche profondément. Ma rencontre avec le juge Bach m’a de nouveau fait croire en la justice. L’histoire de ce garçon de dix ans qui, chassé par un criminel nazi, a dû fuir son pays en 1938 et qui, des années plus tard, est devenu procureur adjoint en Israël, pays démocratique, et a participé au procès du criminel Adolf Eichmann démontre une chose : il y a une justice en ce monde. Cette justice vaut que l’on se batte tous les jours pour elle !
Mesdames, Messieurs,
Israël est l’incarnation d’un rêve poursuivi par un peuple : vivre librement dans son propre État. Israël est un rêve qui s’est concrétisé grâce à l’action d’hommes courageux. Rompre le joug des préjugés et des persécutions pour vivre dans la paix et la dignité, voilà ce à quoi aspire toute l’humanité.
Israël est aujourd’hui une démocratie forte, caractérisée par une société ouverte et dynamique qui doit faire face à un ensemble de conflits et qui est dotée d’une économie moderne. Là où les kibboutz ont autrefois fait fleurir le désert se trouvent aujourd’hui des jeunes entreprises et des centres de recherches technologiques de pointe où sont conçues les inventions de demain : des plus petites micropuces aux robots, en passant par les tomographes et les scanners à ultrasons. Les chercheurs israéliens sont des pionniers dans de nombreux domaines. Israël, où vivent huit millions de personnes, compte sept grandes universités de recherche, dont le Technion de Haïfa et l’institut Weizmann de Rehovot, ainsi que 12 lauréats du prix Nobel.
Israël a fondé une société sur les valeurs de liberté, de démocratie et d’état de droit. Ces valeurs, l’Union européenne les partage avec Israël. Elles sont le ciment de notre partenariat et de notre amitié. Elles constituent la base sur laquelle nous allons nous appuyer pour trouver des réponses communes aux défis du XXIe siècle que sont le changement climatique et la rareté de l’eau, les flux de réfugiés, la paix et la sécurité, mais également pour coopérer dans les domaines de la science et de l’économie.
Permettez-moi tout d’abord de vous parler de paix et de sécurité.
Mesdames, Messieurs,
Le printemps arabe a entraîné des révoltes et des soulèvements dans la région, ce qui place Israël et l’Union européenne face à des défis d’un nouvel ordre. Ensemble, nous pouvons exercer une influence positive sur les événements qui ont lieu chez nos voisins et nous devons nous atteler à cette tâche.
De tels changements et bouleversements en inquiètent plus d’un.
Les motifs d’inquiétude ne manquent pas, en effet. La Syrie est plongée dans une spirale de violence de plus en plus brutale. Le régime en place préfère assassiner son peuple que d’abandonner le pouvoir. Même les enfants sont torturés et tués. L’opposition n’est pas en rest e: elle se livre à des massacres abominables et recrute des enfants soldats. Nous condamnons fermement le recours à la violence. Il faut mettre fin aux tueries !
Il y a deux jours, je me suis rendu au camp d’Al Zaatari, en Jordanie, où vivent 90 000 des 2,2 millions de réfugiés syriens. Les souffrances de ces personnes m’ont ébranlé. Toutefois, j’ai aussi été profondément touché par la générosité dont font montre les États de la région qui ouvrent leurs frontières aux populations fuyant la guerre civile et s’efforcent d’offrir à chacun un toit et de quoi manger. Israël sauve également de nombreuses vies en apportant une aide médicale aux victimes de la guerre en Syrie. Je souhaiterais parfois qu’en Europe nous fassions preuve du même engagement.
Cela dit, tout espoir n’est pas perdu: la nouvelle constitution tunisienne a de quoi mettre du baume au cœur de tous les démocrates. L’Union européenne se tiendra toujours aux côtés de ceux qui s’engagent en faveur de la démocratie et des droits de l’homme universels.
De cet espoir naît également une nouvelle occasion de sécuriser la paix dans la région.
Je comprends que certains hésitent, en raison des événements du passé, à s’engager sur la voie de la paix. Il y a des personnes dans cette assemblée qui en savent beaucoup plus sur l’Holocauste que moi. Il y a des personnes dans cette assemblée qui ont risqué leur vie dans des conflits afin d’assurer la survie d’Israël. Pendant des années, les voisins d’Israël ont contesté son droit d’exister.
Nous avons tous en mémoire les menaces proférées ouvertement par l’ancien président iranien et n’avons pas oublié non plus qu’il y a peu, des réunions à Téhéran se clôturaient par le slogan « À mort Israël ».
Par conséquent, je conçois très bien que les Israéliens se sentent menacés à l’idée de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire. Il s’agit non seulement d’une menace pour Israël, mais aussi pour la paix dans le monde.
C’est pour cette raison que l’Union européenne surveille très étroitement l’application de l’accord provisoire. Nos avis concordent sur ce point, je peux vous l’assurer : il n’est pas question que l’Iran entre en possession de l’arme atomique. La meilleure façon d’atteindre cet objectif à nos yeux est de recourir à la diplomatie et au dialogue. Il est en effet dans notre intérêt à tous de résoudre cette question de manière pacifique et de tout mettre en œuvre pour empêcher un nouvel embrasement au Proche-Orient.
Mesdames, Messieurs,
La sécurité est un concept très abstrait. Toutefois, des vies humaines sont en jeu.
En Europe, nous pouvons difficilement nous imaginer les blessures physiques et psychologiques que le terrorisme inflige ou concevoir la peur quotidienne des parents de Sdérot et d’Ashkelon, qui craignent de voir leurs enfants perdre la vie sur le chemin de l’école ou à l’école à la suite d’une attaque à la roquette. J’ai été père d’enfants qui ont pu aller à l’école sans peur. Israël a donc le droit, et le gouvernement le devoir, de défendre ses citoyens. Nous condamnons de toutes nos forces les attaques à la roquette contre des civils innocents. Les attentats terroristes sont des crimes et ne sont en aucun cas justifiables.
Seuls les peuples pourront sceller la paix au Proche-Orient. Israéliens et Palestiniens : vous seuls pourrez conclure la paix, ensemble. Nous, Européens, vous soutenons sur le chemin semé d’embûches qui mènera à la paix, laquelle exigera de chacune des parties qu’elle reconnaisse ses erreurs.
Nous le savons: le peuple israélien veut la paix. Des hommes courageux, tels que Menahem Begin, Yitzhak Rabin et Shimon Peres ont tendu la main à la paix et signé des accords à Madrid et à Oslo. Les espoirs suscités par ces accords ayant parfois été déçus, certains se montrent pessimistes quant aux perspectives de paix. D’autres, formant sans aucun doute une minorité, agissent même en vue de faire échouer tout accord de paix.
Du côté palestinien également, des hommes courageux s’engagent en faveur de la paix. Ces dernières années, en menant une politique remarquable de non-violence, Mahmoud Abbas et Salam Fayyad ont construit des institutions modernes et ont instauré l’ordre et la sécurité.
Il y a deux jours, à Ramallah, j’ai parlé à des jeunes qui, comme tous les jeunes du monde, veulent aller à l’école et à l’université, voyager, trouver un emploi et fonder une famille. Ils ont aussi un rêve qui va de soi pour la majorité des jeunes: vivre libres dans leur propre pays, libres de toute violence et sans être limités dans leurs déplacements. Le peuple palestinien a droit, tout comme le peuple israélien, à voir se réaliser le rêve d’un État propre, démocratique et viable. Les Palestiniens ont droit, tout comme les Israéliens, à l’autodétermination et à la justice.
Une des questions de ces jeunes qui m’a le plus marqué – même si je n’ai pas pu vérifier les chiffres exacts – était: comment se fait-il que les Israéliens aient besoin de 70 litres d’eau par jour et les Palestiniens 17 litres seulement ?
Mesdames, Messieurs,
Les bouleversements que connaît aujourd’hui la région sont une nouvelle occasion de conclure la paix.
C’est la façon dont votre pays réagira à ces bouleversements qui déterminera non seulement l’avenir des jeunes Palestiniens, mais aussi celui des jeunes Israéliens.
En effet, sans paix, il ne peut y avoir de sécurité. Je suis certain que si la puissance militaire peut imposer la cessation des combats, elle ne peut pas imposer la paix.
Ariel Sharon, qu’il repose en paix, a fait cette déclaration, pour laquelle je l’admire: « Il est impossible d’avoir un État juif démocratique tout en contrôlant l’ensemble d’Eretz Israel. Si nous nous obstinons à vouloir réaliser ce rêve dans son intégralité, nous risquons de tout perdre. »
Dès le départ, la solution fondée sur deux États visait à assurer l’autodétermination du peuple palestinien et à lui donner la possibilité de vivre dans la dignité tout en garantissant l’existence d’Israël dans la paix et la sécurité. Les difficultés mises à part, il faut donc s’en tenir à l’objectif constructif d’une solution fondée sur deux États. Même si cet objectif est atteint, la sécurité de l’Etat d’Israël ne cessera d’être une question majeure.
Voilà pourquoi nous soutenons la médiation des États-Unis d’Amérique et l’action inlassable du secrétaire d’État John Kerry.
Une des principales pierres d’achoppement est l’extension des colonies. Vous n’ignorez pas que le Parlement européen comme les Nations unies ont adopté nombreuses résolutions qui critiquent votre politique de colonisation et d’extension des colonies et qui appellent à y mettre fin. Aux yeux de l’Union européenne et de toute la communauté internationale, la coupure entre Jérusalem Est et la Cisjordanie est très certainement un obstacle à une solution de paix démocratique.
Le blocus de Gaza est votre réaction face aux attentats perpétrés contre la population civile et je peux le comprendre. Mais il ne permet aucun développement économique et plonge la population dans le désespoir, ce dont se servent les extrémistes.
Au lieu d’améliorer la sécurité, ce blocus ne fait probablement que la compromettre un peu plus.
Comment mettre fin à la spirale de la violence ?
Cette question s’est posée au début du processus d’intégration européenne. Et les fondateurs de l’Union européenne y ont trouvé une réponse.
La génération de mes grands-parents aurait jugé impossible toute réconciliation avec l’ennemi héréditaire qu’était la France.
Or, elle a eu lieu, parce que nous nous sommes dit que si nous ne voulions plus nous massacrer en Europe au cours de guerres incessantes, nous n’avions pas d’autre choix que de conclure la paix et de travailler ensemble. Si nous voulons offrir aux peuples une vie en dignité, il n’y a pour les Israéliens et les Palestiniens pas d’alternative à la paix.
Elle a eu lieu parce que nos voisins étaient disposés à tendre la main de la réconciliation à l’Allemagne, responsable de la guerre, qui a ainsi pu revenir dans le concert des nations et devenir une démocratie stable. Comme l’a dit Yitzhak Rabin « On conclut la paix avec ses ennemis, pas avec ses amis ».
Oui, elle a eu lieu. Grâce au courage d’hommes et de femmes qui sèment et cultivent la paix, la paix a fini par revenir dans le cœur des hommes et la confiance s’est rétablie.
Je suis convaincu qu’une solution négociée fondée sur un État israélien et un État palestinien entretenant des relations de paix et de bon voisinage est réaliste. L’Union européenne y croit aussi, c’est pourquoi nous nous sommes engagés, après la conclusion d’un accord de paix définitif, à accorder dans le cadre d’un partenariat privilégié une aide financière et personnelle sans équivalent. C’est ce qu’a décidé le Conseil des ministres des affaires étrangères en décembre dernier. Elle prévoit notamment un accès plus simple au marché européen pour Israël et le futur État palestinien, une simplification des échanges et des investissements, l’extension des échanges culturels et scientifiques et une collaboration plus étroite en matière de sécurité. Permettez-moi de saisir cette occasion pour clarifier que l’Union européenne n’a aucune intention de boycotter Israël. Je suis convaincu que ce dont nous avons besoin, c’est plus de coopération, et pas de division.
La sécurité et la paix sont des questions qui éclipsent trop souvent d’autres aspects de nos relations, qui sont pourtant essentiels pour les Israéliens et les Européens, comme la justice sociale ou l’égalité des chances.
La crise économique et financière a provoqué une augmentation de la pauvreté et du chômage en Europe. Le taux de chômage dramatique des jeunes se traduit par une perte de confiance de plus en plus marquée à l’égard de la politique. Il n’est donc pas étonnant que la génération la plus ouverte au monde et la mieux formée que l’Europe ait connue voie ses perspectives d’avenir réduites à néant par une crise dont elle n’est pas responsable.
Partout, malgré une conjoncture économique favorable, on assiste à une hausse de la pauvreté et du désespoir chez les classes moyennes et à une exclusion de plus en plus marquée des plus faibles. La marche des indignés que nos capitales ont connue au printemps 2011 s’est déplacée quelques mois plus tard au cœur de Tel Aviv.
En effet, notre mission première de dirigeants politiques est certainement de rendre espoir aux jeunes en un avenir meilleur. Pour cela, nous devons assurer la compétitivité de nos économies en ce XXIe siècle mondialisé. Ce n’est qu’ainsi que nous créerons des emplois dignes de ce nom.
Nos relations économiques sont déjà très étroites. L’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël. Et notre coopération en matière de recherche, de sciences et de technologies est notre atout économique pour l’avenir. Dans un monde globalisé, l’innovation et la formation seront décisives pour notre compétitivité.
Nous en sommes déjà à la troisième génération d’une communauté de recherche où Israël et l’Europe sont de plus en plus étroitement liés. La participation prochaine d’Israël au programme européen Horizon 2020 donnera une nouvelle dimension à notre coopération. Horizon 2020 est le plus grand programme de recherche et d’innovation qui ait jamais existé.
La coopération scientifique est déjà une réussite de notre partenariat. Je suis certain que la coopération dans le cadre d’Horizon 2020 nous permettra d’établir de nouveaux records.
Je me réjouis tout particulièrement de la participation d’un nombre de plus en plus grand d’étudiants israéliens au programme d’échange Erasmus Mundus.
Vous et moi sommes les héritiers de la génération des fondateurs de l’Etat d’Israel et de l’Union européenne. À nous de préserver cet héritage.
Partout dans le monde, les parents sont prêts à se sacrifier pour leurs enfants et à tout faire pour assurer leur avenir. C’est à présent à nous, les héritiers de cette génération, de garantir avec le même courage, la même force et la même vision l’existence de l’État d’Israël et de l’Union européenne pour les générations futures. Pour ce faire, nous devrions nous inspirer des propos du prix Nobel de la paix Willy Brandt, qui s’était battu contre l’Allemagne nazie et s’était agenouillé devant les Juifs assassinés : « La paix n’est pas tout, mais, sans elle, tout le reste n’est rien. »
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