Dubaï: Conférence de l’ONU sur le climat au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Israël est représenté par l'envoyé spécial du ministère des Affaires étrangères pour le changement climatique, qui travaille en étroite collaboration avec Tamar Zandberg
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
DUBAI – La toute première conférence des Nations Unies sur le climat au Moyen-Orient et en Afrique du Nord s’est ouverte à Dubaï, aux Émirats arabes unis, avec des discussions de groupe auxquelles participent les ministres de l’environnement de tous les voisins d’Israël – Liban, Jordanie, Égypte et Syrie – mais pas Israël.
Israël est représenté par l’ambassadeur Gideon Behar, envoyé spécial du ministère des Affaires étrangères pour le changement climatique.
La ministre de l’Environnement, Tamar Zandberg, est en mission à Paris où elle mène une délégation à une conférence de l’OCDE qui a également lieu cette semaine, mais, selon un porte-parole du ministère, elle travaille en étroite collaboration avec Behar.
La décision d’organiser plusieurs conférences régionales sur l’environnement a été prise lors de la conférence des Nations unies sur l’environnement COP26 à Glasgow, en Écosse, en novembre.
Le Moyen-Orient accueillera les deux prochaines conférences COP : l’Égypte plus tard cette année (COP27) et les Émirats arabes unis en 2023.
Interrogée lundi sur le rôle de la crise climatique dans le réchauffement des liens entre les États du Moyen-Orient et de l’Afrique, la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Patricia Espinosa, a répondu que la crise climatique « est un problème mondial – elle ne reconnaît ni les frontières, ni les idéologies politiques, ni quoi que ce soit d’autre ».
« Si nous, l’Humanité, pouvons nous rassembler et renforcer la coopération partout, ce sera une situation gagnant-gagnant pour tout le monde », a-t-elle dit au Times of Israël.
S’exprimant en marge de l’évènement organisé par les Nations unies, Espinosa a déclaré que « le monde vit un moment très difficile actuellement et j’espère que le fait que la crise du climat reste la plus grande menace pour l’Humanité reste bien dans les esprits de tous les dirigeants du monde, de manière que tout en accordant l’attention nécessaire à tout ce qui est en train de se dérouler actuellement, nous n’oublions pas cette réalité ».
« Je pense que nous avons constaté que quand l’Humanité se rassemble, cela peut entraîner des résultats étonnants. Je suis optimiste pour ma part et je veux le rester », a-t-elle ajouté.