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En Israël, des experts appellent à élargir les tests génétiques de cancer

“Tester tous les juifs ashkénazes permettrait de trouver deux fois plus d’individus porteurs de mutations qu’en ne testant que ceux qui ont des antécédents familiaux”

Cellules cancéreuses. Illustration. (Crédit : Pixabay)
Cellules cancéreuses. Illustration. (Crédit : Pixabay)

La moitié des individus qui pourraient bénéficier d’un test génétique de cancer ne sont pas éligibles à cet examen dans le cadre des régulations actuelles de la procédure, ont annoncé pendant une conférence de presse commune à Jérusalem 30 chercheurs en pointe dans le domaine.

Les chercheurs ont appelé à des tests plus inclusifs des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 après un rassemblement organisé les 10 et 11 juillet par le centre médical Soroka et la Fondation de la santé israélienne.

Les femmes ashkénazes en particulier portent fréquemment des mutations de ces gènes, qui sont étroitement associées avec le cancer du sein, d’après de multiples études scientifiques.

Les règles actuelles ne permettent qu’aux personnes ayant une histoire familiale de cancer d’accéder au séquençage du gène. Découvrir la mutation génétique de manière précoce donne aux porteurs de cette mutation la possibilité de prendre des mesures qui peuvent être vitales, notamment des mesures prophylactiques comme la mastectomie.

Mammographie normale (à gauche) ou présentant un cancer du sein (à droite). (Crédit : domaine public/NIH/WikiCommons)
Mammographie normale (à gauche) ou présentant un cancer du sein (à droite). (Crédit : domaine public/NIH/WikiCommons)

« Nous avons découvert que si vous êtes dans certains groupes qui n’ont pas d’antécédents familiaux, cela ne signifie pas que vous ne devriez pas être testés puisque vous pouvez avoir une mutation cancérigène », a affirmé le Dr Larry Norton, directeur médical du Centre du sein Evelyn H. Lauder du Memorial Sloan Kettering de New York pendant une conférence de presse suivant le congrès scientifique. Norton présidait la conférence.

Selon les études, les femmes porteuses d’une mutation d’un des gènes BRCA ont jusqu’à 85 % de risques de développer un cancer du sein ou des ovaires pendant leur vie, et les hommes porteurs de mutation ont également un risque de cancer non négligeable.

« En effet, tester tous les juifs ashkénazes, par exemple, permettrait de trouver deux fois plus de personnes avec des mutations qu’en ne testant que les individus qui ont des antécédents familiaux, a déclaré Norton. Ceci indique que les règles des tests doivent être changées. Cela signifie aussi que les conséquences psychologiques, médicales et économiques de tests plus larges doivent être évaluées. »

« Savoir que l’on a une mutation dangereuse peut permettre de sauver des vies, a-t-il ajouté, puisque l’on peut faire quelque chose pour minimiser les risques. »

Norton a ajouté que le panel d’experts comptait écrire un article de suivi pour résumer les découvertes et les recherches sur les procédures prophylactiques.

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