Israël en guerre - Jour 648

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En Thaïlande, dans cette église de campagne, on prie pour la libération d’un otage du Hamas

Watchara Sriaoun, l'un des six Thaïlandais considérés comme otages du Hamas, travaillait en Israël avec son frère pour rembourser une dette familiale et payer les frais médicaux du père

Wiwwaro Sriaoun, 53 ans, mère de Watchara, otage thaïlandais du Hamas, assiste lors de la messe dominicale dans le village de Kut Yang, dans la province d'Udon Thani, en Thaïlande, le 6 octobre 2024. (REUTERS/Thomas Suen)
Wiwwaro Sriaoun, 53 ans, mère de Watchara, otage thaïlandais du Hamas, assiste lors de la messe dominicale dans le village de Kut Yang, dans la province d'Udon Thani, en Thaïlande, le 6 octobre 2024. (REUTERS/Thomas Suen)

C’est dans cette église du nord-est de la Thaïlande que la famille Sriaoun s’est réunie dimanche pour chanter ensemble, parfois en larmes et prier pour la libération et le retour en bonne santé de leur fils aîné.

Watchara Sriaoun, 32 ans, est l’un des six Thaïlandais que l’on pense otages du Hamas dans la bande de Gaza depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023.

Depuis un an, la famille Sriaoun et des membres de l’église prient chaque semaine pour lui et sa libération. Mais ils ont peu de nouvelles.

« Nous ne pouvons que prier Dieu », confie Wiwwaro Sriaoun, la mère de Watchara. « Nous posons des questions qui restent sans réponse : même le chef du village ne peut rien confirmer. »

Deux cent cinquante et une personnes – des Israéliens et des ressortissants étrangers – ont été enlevées à Gaza, le 7 octobre 2023, par des terroristes du Hamas qui se sont introduits en territoire israélien pour tuer plus de 1 200 personnes avec une extrême brutalité.

Cette attaque a déclenché une offensive israélienne destinée à renverser le Hamas et libérer les otages.

Les ouvriers thaïlandais Suwannakham Sathian et Sriaoun Watchara ont été capturés par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Nir Oz. (Crédit : Autorisation)

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, plus de 41 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes lors des combats dans la bande de Gaza, mais ce bilan est invérifiable et ne fait pas le distinguo entre civils et hommes armés. En août, Israël a revendiqué la mort de 17 000 hommes armés plus un millier de terroristes tués sur le territoire israélien le 7 octobre.

Israël affirme faire de son mieux pour éviter les pertes civiles et rappelle que le Hamas utilise les civils de Gaza comme boucliers humains en livrant combat depuis des zones civiles – maisons, hôpitaux, écoles et mosquées.

Les terroristes du Hamas ont tué 41 Thaïlandais et enlevé 30 ouvriers thaïlandais lors de l’attaque du 7 octobre. Six d’entre eux seraient toujours otages du Hamas, selon les informations du ministère thaïlandais des Affaires étrangères.

Destructions causées par des terroristes du Hamas dans le kibboutz Nir Oz, photographiées le 19 octobre 2023. (Crédit : Erik Marmor/Flash90)

Selon un communiqué du gouvernement, la semaine dernière, à l’occasion d’entretiens avec le président iranien Massoud Pezeshkian, le Premier ministre thaïlandais Paetongtarn Shinawatra a demandé son soutien pour obtenir la libération des otages thaïlandais.

Avant que le conflit n’éclate, il y avait près de 30 000 ouvriers agricoles thaïlandais en Israël, soit l’un des plus importants contingents de travailleurs migrants.

Watchara et son jeune frère sont arrivés en Israël en 2020 dans le but de rembourser une dette familiale de 34 000 shekels et gagner l’argent nécessaire au règlement de frais médicaux pour leur père.

A eux deux, ils ont pu envoyer chaque mois près de 5 700 shekels à leurs parents pour rembourser la dette et réparer la maison familiale située dans la campagne thaïlandaise.

Depuis le pogrom, le frère cadet de Watchara est rentré chez lui à la demande de sa mère.

Illustration : Des travailleurs étrangers s’activent dans une plantation d’oignons le 12 août 2016. (Crédit : Yaniv Nadav/Flash90)

Avec une partie des 3 millions de bahts (environ 340 000 shekels) de dommages et intérêts reçus en juillet dernier de la part du gouvernement israélien, la famille a pu racheter sa dette et acquérir des terres que Watchara avait promises à sa mère.

L’absence de Watchara se fait sentir tous les jours, en particulier pour sa fille de neuf ans, Irada, qui a par ailleurs perdu sa mère en août.

« Je souhaite que cette guerre brutale prenne fin », affirme Wiwwaro, les larmes aux yeux.

« Tout le monde a assez souffert, moi la première, à attendre le retour de mon fils. »

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