Enquête ouverte sur l’usager de Facebook ayant menacé de mort Netanyahu
"Bibi devrait recevoir une balle dans la tête !" a écrit "Tzvika Sabag" qui a aussi menacé l'épouse et le fils du Premier ministre

La police a ouvert une enquête, lundi, sur un utilisateur de Facebook qui a menacé de mort, sur le réseau social, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, son épouse, Sara, et son fils Yair.
Dans un communiqué, Netanyahu a expliqué qu’il avait demandé au chef de la police en titre, Motti Cohen, d’enquêter sur l’usager qui a lancé sa menace sous le nom de « Tzvika Sabag ».
Le compte avait posté dans la matinée de lundi : « A la police israélienne. Préparez-vous à diriger la circulation aux funérailles de Benjamin, Sara et Yair Netanyahu », selon une capture d’écran diffusée par le bureau du Premier ministre.
Dans un autre message, publié alors qu’Israël a marqué le 24e anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, l’utilisateur avait écrit : « S’il y a une conclusion que j’ai tirée à la veille de l’anniversaire, c’est que Bibi devrait recevoir une balle dans la tête ! »
La photo de profil de l’usager montre Netanyahu et un nœud coulant et sa biographie dit : « Je hais à mort Benjamin, Sara et Yair Netanyahu, et tous ceux qui coopèrent avec eux ».
הפוסט של צביקה סבג בפייסבוק שלח אותו היישר לחקירות משטרה pic.twitter.com/E2b6wFxAQP
— Ruth kiryati Israel News (@RuthKiryati) November 4, 2019
La police israélienne a émis un communiqué disant qu’une enquête avait été ouverte par l’unité chargée de la cyber-criminalité au sein de la division anti-fraude Lahav 433.

La photo de profil mise en avant par « Tzvika Sabag » est une affiche qui avait été conçue en 2016 par un étudiant de l’Académie des arts et du design Bezalel, montrant Netanyahu avec un nœud coulant. Elle avait suscité l’indignation à ce moment-là et la police avait ouvert une enquête pour incitation, un dossier qui avait été finalement clos deux mois plus tard.
Lors d’un rassemblement anti-gouvernemental organisé à Tel Aviv, au mois de décembre 2017, un manifestant avait causé une indignation similaire en paradant avec une guillotine en carton. Cette exhibition avait été condamnée par les députés de l’ensemble du spectre politique et par le président Reuven Rivlin, telle une « incitation à la haine » à l’encontre de Netanyahu.
L’année dernière, des députés de la formation du Likud ont fait part de leur colère après que des slogans fustigeant Netanyahu – l’un d’entre eux appelait à sa mort – ont été découverts sur un trottoir et sur les murs d’un bâtiment du centre de Tel Aviv.